L’entretien du cheval en hiver

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Ah gla-gla ! 
Le doux automne s’est étendu cette année ; les feuilles ont tardé à tomber et les longues balades sous un suave soleil mordoré se sont prolongées dans la saison. Si décembre était encore placé sous un signe de clémence, à nouvelle année, nouveau temps. Qu’en sera-t-il de début d’année ?

Comme le suggère  l’expression : Noël au balcon, Pâques aux tisons, rien ne garantit que cet anticyclone saisonnier perdure. Entre Noël et Pâques, les mois de janvier à mars sont les plus rigoureux de l’année. Votre matériel, votre cheval (au pré comme au box) devront être protégés contre la dureté de l’hiver. Pour la santé de votre équidé, pas de procrastination ! Le froid, le vent, voire la neige sont si vite arrivés ; un peu d’organisation vous évitera d’être pris de court. Mais pas de panique : ces contraintes cycliques sont loin d’être une barrière insurmontable et cet article vous proposera quelques conseils de confort et santé pour assurer un bon hiver à votre monture.

Cheval au pré : libre d’être en bonne santé

Le cheval est un animal naturellement accommodé à la vie en extérieur, très résistant aux intempéries, à condition de mettre en place certaines astuces. Le froid, la pluie ou le vent restent néanmoins des éléments préjudiciables au confort et à la santé du cheval, surtout au pré. Une espèce rustique est plus habilitée à vivre dehors et à séjourner toute la journée au pré ; cependant, des aménagements spécifiques doivent être mis en place. Des haies tout autour du pré sont les bienvenues, afin de protéger le cheval des vents dominants. Par ailleurs, un abri reste un élément quasiment indispensable pour le cheval au pré. Un abri à deux pans de murs est souvent le meilleur choix. Pourtant, les chevaux prennent peu l’habitude de séjourner dans leur abri. En effet, ceux-ci aiment avoir une vision large qui leur permet de surveiller les alentours. Une solution est de mettre en place une fenêtre ou un auvent qui offre la possibilité au cheval de voir l’extérieur tout en étant protégé.

De plus, il est indispensable de lui aménager un endroit sec pour la nuit. Bien que les chevaux en pâture s’allongent peu souvent, étaler une bonne épaisseur de paille pour l’hiver augmentera le confort de votre équidé. Pour cela, placez-en sous l’abri (ce qui l’incitera plus facilement à y demeurer) et observez également les endroits stratégiques où votre protégé aime rester afin de les revêtir de paille.

Avec l’hiver, les sols sont tantôt boueux, tantôt gelés et donc glissants. Le cheval a des allures plus lentes, les pentes et variations de niveaux du sol peuvent devenir problématiques, voire dangereuses. Si vous n’avez pas à disposition un pré relativement plat, pensez à observer les cheminements de votre animal au pré et à niveler les endroits hasardeux de ceux-ci. Vous pouvez également couvrir de sciure de bois ces zones, ce qui évitera la formation de plaques de glace.

Problème majoritaire de l’hiver au pré : l’abreuvoir. À la chute du baromètre, l’eau gèle. La corvée de l’eau nécessite de casser la glace une à plusieurs fois par jour, voire de changer l’eau qu’il faut parfois transporter au seau. Cependant, quelques astuces permettent de limiter ces tracas. Prenez des abreuvoirs les plus larges possibles, ce qui limitera la formation d’une pellicule de glace, et placez-les à des endroits protégés. Autres astuces : recouvrez la surface de l’eau de polystyrène en laissant un espace pour que votre cheval puisse boire. Mais certains équidés sont assez réticents à s’y abreuver, craintifs du dispositif. Vous pouvez également laisser flotter un morceau de bois qui limitera la formation d’une couche de glace ou qui la rendra plus facile à casser en tapant sur le bout de bois. Enfin une dernière solution reste l’abreuvoir chauffant développé un peu plus loin dans l’article.

Cheval au box : lui confectionner un nid douillet

Pendant l’hiver, il est souvent préférable de rentrer le cheval au box et de mettre en place certaines précautions.

Concernant l’entretien du box, augmentez l’épaisseur de la couche de paille afin d’isoler le sol du froid. Il est parfois même de bon ton de laisser un peu de fumier à la base de la litière, lors du curage. Néanmoins attention aux vapeurs d’ammoniac provenant d’une litière mal entretenue et qui affectent les poumons des chevaux. Le mieux est de garder une fois sur deux le fumier de la précédente litière. Par ailleurs, les écuries doivent être suffisamment ventilées, tout en prenant garde à ce que votre aération ne provoque pas de courants d’air, porte ouverte à diverses maladies. L’autre utilité d’une écurie bien ventilée est qu’elle assure l’évacuation de la vapeur d’eau induite par la respiration des chevaux. Par conséquent, une température d’écurie comprise entre 10 et 15°C est des plus raisonnables. Bien que l’on applique cette norme au thermomètre, cela n’est pas suffisant. Les nuits, même au box, restent assez fraîches et il faut envisager de fournir une couverture d’écurie aux chevaux, voire une chemise ou d’autres compléments selon leur l’activité. Nous reviendrons donc plus en détail sur ce point dans la partie matériel.

Comme au pré, l’alimentation en eau pose problème. S’agissant des abreuvoirs automatisés, avec un système de tuyauterie et de conduites d’eau, la vidange va parfois être nécessaire, le volume de l’eau augmentant avec le gel. Pour cela, gardez un œil sur la météo et voyez quand les températures risquent de chuter fortement. Vous ferez la vidange le soir et remettrez le circuit en eau le lendemain quand le température sera remontée. Une autre solution consiste à isoler les tuyaux. Pour cela, couvrez les canalisations d’une gaine isolante en n’hésitant pas à pulvériser de la mousse isolante dans les angles ou coins peu accessibles. Enfin, vous pouvez aussi mettre en place sur la tuyauterie de longues résistances électriques qui assureront une eau ambiante à vos chevaux. Cependant, le coût n’est évidemment pas le même.


Au box, en hiver, le cheval est moins sorti et a tendance à s’ennuyer.

Dans un autre registre, bon nombre de propriétaires s’accorderont à dire qu’en hiver, au box, l’un des principaux désagréments pour le cheval est l’ennui. Celui-ci reste quasiment toute la journée à l’intérieur (moins de pré, moins de travail), même les ballades en extérieur se font plus rares. Lui fournir un bon foin à mastiquer permettra de tromper son ennui. Par ailleurs, installer des grilles entre les box afin de permettre un contact entre les chevaux lui sera positif. Le cheval est un animal qui a besoin de compagnie. D’autres petits stratagèmes pourront être également employés tels que les balles de box ou la pierre à sel, mais rien ne remplacera le bonheur de vous voir et de se faire bichonner. En parlant de chouchoutage, passons aux soins spécifiques en hiver.

Entretien et santé : ce n’est pas le moment d’hiberner

Bien que l’hiver nécessite des soins particuliers, ceux-ci dépendent fortement  de la température extérieure, mais surtout de l’activité de votre cheval.

La modification du régime alimentaire est une question souvent évoquée. À la saison froide, l’herbe se fait rare pour faire brouter le cheval ou le laisser au pré. Par ailleurs, le cheval est un mammifère homéotherme : il doit réguler sa température corporelle à une moyenne de 38°C. Si en automne et au printemps les températures critiques ne sont pas atteintes, en hiver, les températures critiques inférieures obligent l’organisme à générer de la chaleur pour pouvoir survivre. La température critique dépend de chaque cheval, mais surtout de sa longueur de poils, oscillant en moyenne entre 0 et 15°C (0 pour un cheval à poils longs, 10 pour un cheval à poils moyens et 15°C pour un cheval tondu ou mouillé). Pour générer de la chaleur, le cheval doit consommer de l’énergie. Pour cela, soit il puise dans ses réserves, mais il maigrit, soit il faut adapter son alimentation à cette rigueur saisonnière. Pour un cheval au box, l’augmentation alimentaire pourra être homogène, mais pour un cheval vivant au pré, il faudra également faire varier cette augmentation en fonction des intempéries (vent, pluie, voire neige).

Les rations doivent être augmentées en moyenne de 10 à 15%. Cependant, évitez de compléter celles-ci en aliments riches ou concentrés tel que les granulés ou dosez-les avec précaution. Surtout si votre cheval ne travaille pas. Cela pourrait augmenter le risque de fourbure. Préférez plutôt une augmentation de la quantité de foin. D’autant qu’en hiver, l’herbe se fait rare et le foin, dans une certaine mesure, sera un bon complément.


N’hésitez pas à fournir du foin en abondance en hiver

Au box, comme au pré, l’apport de foin demandera des petites astuces de santé :
– Au pré, le foin doit être en abondance et, de préférence, pas à même le sol. Il serait trop humidifié et en partie gâché. Vous pouvez donc soit mettre en place une installation qui surélève la botte de foin, soit le placer dans des filets à foin. Cependant, assurez-vous qu’il soit renouvelé régulièrement. Fixez le filet contre un élément solide (tronc d’arbre, poteau …), votre cheval pourra facilement en extraire le foin.
– Au box, pensez à arroser votre foin avant de le donner à votre cheval. La poussière du foin est nocive pour ses poumons, particulièrement par temps sec. Hors, l’hiver, mais également l’été, est une saison qui connait des jours très arides.


Les suppléments : Recette de grand-mère ou vrai utilité ?

On entend encore régulièrement parler de l’apport d’huile végétale, voire d’huile de foie de morue à l’alimentation des chevaux en hiver. Bien que cela paraisse être une vieille recette douteuse de votre mère-grand, les huiles en complément sont loin d’être inutiles. En effet, les huiles végétales (colza, soja …) sont riches en calories et en acides gras, idéales pour un cheval sans excès de poids dont le poil est en mauvais état.

Si vous choisissez de faire un apport de ce type, celui-ci devra se faire progressivement. D’abord 10 à 20 mL par jour puis, au bout d’une à deux semaines, passez à 50 mL réparti sur deux à trois repas. L’huile de foie de morue, quant à elle, bien qu’également riche en calories, est surtout riche en vitamine A et D. Elle sera plutôt à utiliser pour les chevaux au pré dont l’alimentation est presque exclusivement constituée de fourrage, le fourrage étant pauvre en bêta-carotène qui intervient dans la fabrication de la vitamine A. Cependant, veillez à donner les doses d’huile de manière individuelle afin d’éviter d’éventuels surdosages.

Concernant l’entretien du cheval en tant que tel, plusieurs points sont à évoquer :
Tout d’abord, s’il y a une besogne que l’hiver vous fera diminuer, c’est le pansage du cheval au pré. En effet, il n’est pas nécessaire de le brosser chaque jour ; la boue sèche lui offre une couche protectrice.
Par contre, il est évident que si vous le montez ou le faites travailler, le pansage est obligatoire avant, mais aussi après l’effort. Paillez (bouchonner avec de la paille sèche) votre monture après le travail et, si celui-ci est trop en sueur, n’hésitez pas à investir dans une séchante. Brossez également les membres et le bas du ventre pour enlever toute la terre ou le sable qui se sont accumulés. Une douche des membres est parfois nécessaire et même conseillée puisqu’elle éliminera efficacement le sable (qui, avec la brosse, peut rester coller), mais aussi elle rafraîchira ses membres.
Pour le cheval, les membres, surtout en hiver, sont des zones sensibles aux blessures. Il faut donc en prendre particulièrement soin et toujours rester vigilant, en particulier si votre cheval séjourne au pré.
Observez le bas des membres et surtout les plis du paturon : la boue et la sécheresse accentuent le risque de gales de boue ou de crevasses. Si vous voyez apparaître des gales de boue, nettoyez tous les jours les membres avec un shampooing antiseptique. Pour les crevasses, il faudra les désinfecter et appliquer un baume ou une crème qui, comme les produits contre la gale, seront disponibles en pharmacie ou en sellerie.

Gale de boue sur paturon

Faire prendre ses quartiers d’hiver au matériel

Le choix des couvertures et autres protections se fera en fonction de plusieurs éléments : la longueur du poil, si le cheval est au pré ou au box et le travail seront les principaux critères. 

Les couvertures

Le choix de la couverture se fait en fonction des éléments cités plus haut. Ainsi, on observera plusieurs critères au niveau de la composition d’une couverture. D’une part, sa perméabilité : si votre cheval réside au pré ou est fréquemment en extérieur, une couverture imperméable sera indispensable. Au box, ce type de couvertures est moins respirant et donc, à éviter. Autre élément de choix : la garniture de la couverture. Il faudra adapter cet élément en fonction de la place de votre cheval (au box ou au pré), mais surtout par rapport à la longueur du poil (une couverture trop garnie pour un cheval à poils longs, au box, risquerait de faire transpirer le cheval et lui faire prendre froid). Derniers points : le tissu et la résistance. On fera également attention aux matériaux utilisés (nylon, coton, polaire…) dans la composition de la couverture, certains étant plus résistants ou plus chauds que d’autres. Pour une couverture de bonne qualité, comptez en moyenne aux alentours de 70-100 €.

Les chemises

La chemise a la même forme et la même utilité que la couverture : protéger le cheval du froid ou des intempéries. Cependant, elle n’est pas garnie, donc restera toujours moins chaude. Elles est utilisée en journée, en particulier pour les chevaux tondus ou à poils moyens. Le jour, les températures étant plus hautes, la couverture est ôtée, mais une chemise est parfois nécessaire en remplacement. Mis à part le choix de l’épaisseur de garniture, les critères seront les mêmes que pour une couverture à savoir : imperméabilité ou non, résistance et types de matières. Pour une chemise de bonne qualité, comptez en moyenne aux alentours de 50€.

Les couvre-reins

Le couvre-reins comme son nom l’indique a pour utilité de protéger la croupe de l’équidé. Il ne sera utilisé que lorsque vous montez à cheval. En effet, sa découpe prend en compte la forme de la selle et s’attache sur le devant de celle-ci, généralement avec des scratchs. Le couvre-reins a deux fonctions : protéger du froid et protéger de la pluie. Ainsi on trouvera souvent soit des couvre-reins imperméables, soit d’autres en coton ou en polaire qui protègeront du froid. Le conseil le plus souvent donné est que, quelle que soit la résistance de votre cheval, vous ayez à portée de main au moins un couvre-rein imperméable en cas de pluie. Si votre cheval a le poil court ou tondu, n’hésitez pas à vous fournir un couvre-rein chaud en complément. Pour un couvre-reins de bonne qualité, comptez en moyenne une trentaine d’euros.

Les séchantes

Comme son nom l’indique, la couverture séchante aura pour but de sécher votre cheval après l’effort ou s’il est mouillé (douche, pluie). Il s’agit d’une couverture, mais le choix se portera principalement sur ses qualités d’absorption. En générale polaire, constituée de polyester, vous en trouverez de bonne qualité aux alentours des 40-50€.

Les couvertures intégrales

La couverture intégrale est une couverture qui protège non seulement le corps du cheval, mais également son encolure, voire sa tête et le bas-ventre. Ce type de matériel est généralement utilisé pour les chevaux vivant en extérieur ou se roulant dans la boue humide. Les critères de choix seront exactement les mêmes que pour une couverture « classique », mais il faudra particulièrement veiller à ce que les dimensions conviennent. On pourra aussi trouver des couvertures extensibles, c’est-à-dire intégrale avec la possibilité d’enlever la partie de l’encolure. Pour une couverture intégrale de bonne qualité, comptez au minimum 100€.

Aglou, aglou, aglou

Même en hiver le cheval boit beaucoup : il peut sécréter jusqu’à 35 litres de salive et doit donc compenser cette perte. Avec le froid hivernal, l’alimentation en eau est un continuel problème, c’est pour cela qu’il faut choisir un bon abreuvoir, peser le pour et le contre quitte à opter pour un produit de plus haute gamme : pourquoi pas un abreuvoir chauffant ?

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, ceux-ci n’ont pas pour but de chauffer l’eau, mais bien de l’empêcher de geler. De manière synthétique, le mécanisme est muni d’une buse couplée à une résistance électrique qui réchauffe l’eau. Ce système est très efficace et aussi bien utilisable à l’écurie qu’au pré. Encore faut-il que vos tuyauteries en amont soient protégées et votre pré pourvu de courant électrique. Si votre tuyauterie est ancienne, vous aurez toujours la possibilité de l’isoler ou bien d’installer des résistances électriques. Ces rubans se placent le long de la tuyauterie, ils réchauffent la canalisation et ils empêchent l’eau de geler dans les tuyaux. Mais, évidemment, cette installation demande un surcoût, comptez une quinzaine d’euros par mètre de rubans.

Exemple d’abreuvoir isotherme

Un autre système disponible est l’abreuvoir isotherme. À l’origine développée par la marque La Buvette, il s’agit d’un procédé particulièrement utile au pré. Comme une bouteille isotherme, il maintient l’eau à température, efficace en hiver jusqu’à moins 15°, et assure aussi la fraîcheur de l’eau en été. Selon le modèle, sa contenance peut abreuver jusqu’à quinze chevaux par jour. Comme vous l’aurez compris, tous ces équipements ont un coût (comptez aux alentours de 200€ pour un abreuvoir chauffant et autant pour une bouteille isotherme), mais pour vous et vos petits protégés, c’est un plus.

Entretien des cuirs et du matériel


Le bon état de votre matériel dépendra surtout de la qualité d’aération et de l’absence d’humidité de votre sellerie.

Froid, pluie, boue ou encore sable, en hiver, le matériel souffre. C’est pourquoi son entretien devra être plus assidu que le reste de l’année.
Le cuir étant une matière vivante, on lui accordera un soin particulier. Après chaque sortie, il faut nettoyer les cuirs (selles, harnachements et guêtres) en enlevant le sable et la boue qui s’y sont déposés. L’idéal est de nettoyer systématiquement ceux-ci avec une éponge imbibée de savon glycériné. Si vous manquez de temps, passez au moins l’époussette (torchon doux). De plus, l’hiver assèche et fragilise considérablement les cuirs, il faudra donc les graisser toutes les deux semaines dans l’idéal, une fois par mois restant raisonnable.

L’hiver est dur pour tout le monde et les souris viennent fréquemment passer la mauvaise saison dans l’écurie. Elles sont particulièrement friandes des cuirs, veillez donc à les placer en hauteur et voyez si vous ne trouvez pas de crottes de souris à proximité de la sellerie. Les guêtres plastiques devront être nettoyées à l’eau après chaque utilisation afin que la boue ou le sable sec ne soient pas abrasifs pour les membres. Les tapis, quant à eux, devront être régulièrement brossés afin d’enlever les poils collés par la sueur, nids à parasites. Et comme le reste de l’année, ils devront être nettoyés de temps en temps, recouvrant ainsi leur souplesse. De plus, après chaque utilisation, placez-les dans un endroit sec et aéré, retournés, afin qu’ils puissent sécher facilement sans risque de pourriture. De ce fait, une sellerie aérée et exempte d’humidité assurera une bien meilleure pérennité de votre matériel.

Maintenant que vous êtes fin prêt à affronter l’hiver, pas la peine de rester cloîtré chez vous à rêver des belles galopades printanières. Sortez, amusez-vous avec votre compagnon – mais là encore le travail à cheval en hiver demande quelques attentions qui seront développées dans un prochain article. Et comme dit Henry David Thoreau : »Quelle flamme pourrait égaler le rayon de soleil d’un jour d’hiver ? »

La lande paisible, givrée de part en part, le froid et la beauté des paysages vous piquent les yeux. L’hiver est rude, mais l’hiver est grisant. Maintenant que vous êtes averti, profitez-en, le temps passe vite et le printemps est si vite arrivé.

Traino’

Article mis à jour le 17/02/2021

Sources texte

Atout Cheval Numéro 71 et72
Cheval Magazine Numéro 409
eroschevalpassion.com
Evene.fr

Sources Images

Univers-cheval.com
https://pxhere.com/
ranchorelaxo.canalblog.com
eroschevalpassion.com
www.horse-planet.fr 
www2.equitashop.com

2 réflexions sur “L’entretien du cheval en hiver”

  1. Nouvel article fait spécialement pour l’ouverture du Mag, ça fait plaisir! Pleins de conseils et très détaillé, un article très utile pour tous les proprios!

     

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