Le 1er avril dernier, j’ai pu assister pour la deuxième fois à un concert des Shaka Ponk. Cette année, le groupe de rock français fait le tour des Zénith avec son MonkAdelic Tour afin de promouvoir son dernier album, The Evol’. Lisez la suite de cet article pour savoir comment s’est passé le concert et si je vous conseille de tenter l’expérience.
Qui sont les Shaka Ponk ?
Je vous avais déjà présenté ce groupe que j’apprécie depuis plusieurs années déjà.
En résumé, les Shaka Ponk sont un groupe de punk/rock complétement déjanté ! Ils enflamment tous les endroits dans lesquels ils passent en concert et leur notoriété n’est plus à faire. Le groupe est composé de six membres dont Frah et Sam sont les chanteurs.
Pour vous situer un petit peu, voici une des chansons les plus connues du groupe, en duo avec Bertrand Canta :
Ou encore cette chanson, que ma mère est certaine de connaître via la radio (les écoutant toutes, je suis personnellement incapable de savoir lesquelles sont les plus connues) :
Et ma chanson préférée parmi toutes :
Cette année, pour le MonkAdelic Tour, les Shaka Ponk présentent The Evol’ (Love à l’envers), qui n’est autre que leur sixième album.
The MonkAdelic Tour, le concert
Avant le concert : l’entrée
Nous sommes surpris à l’entrée de ne pas avoir le droit aux sacs à dos ainsi qu’aux tenues de plongée (oui oui, certains sont déjà venus aux concerts des Shaka Ponk avec des tenues de plongée…). Ceci s’explique par le fait qu’un petit malin sévit lors du MonkAdelic Tour et vole énormément de téléphones portables qu’il met dans son sac à dos ou sous sa tenue de plongée. Étant venus à pied, nous sommes mal pris, car l’un de mes amis a un sac à dos, mais heureusement Amiens est une petite ville et nous croisons une connaissance sur le parking qui accepte de mettre le sac à dos en question dans sa voiture. Mais sachez-le si vous devez vous rendre à un concert des Shaka Ponk prochainement, tant que le voleur des concerts des Shaka Ponk n’est pas mis hors d’état de nuire, les sacs à dos et tenues de plongée y seront interdits !
Première partie : ALB
Arrivent sur scène deux hommes qui commencent très fort en faisant vibrer nos cœurs dans nos poitrines avec leur musique tantôt électro, tantôt pop. Nous passons un très bon moment avec mes amis et sommes tous été très heureux de les découvrir. Le chanteur, Clément, nous avoue être heureux de pouvoir enfin parler comme il l’a appris étant petit : avec son accent picard natal. Puis, vient le moment où il nous dit qu’il va chanter une chanson et que nous allons certainement tous nous dire « Ah mais je connais, c’est d’eux ? ». Ça n’a bien sûr pas manqué et je suis certaine que vous aussi vous les connaissez déjà.
Les Shaka Ponk enfin sur scène
Après quelques minutes sans musique le temps de changer le décor, les Shaka Ponk arrivent sur la scène et tout commence très fort. La foule est totalement en délire, ça danse, ça saute et ça crie de partout. Je trouve Sam totalement magnifique, Frah totalement déjanté et j’avoue avoir également un petit faible pour le bassiste qui est sur le devant de la scène et qui semble en transe. Dans les premières chansons nous avons le droit à « I’m on Fire » qui nous promet de longues heures de plaisir.
Le concert se poursuit avec des chansons issues de tous leurs albums et avec un écran géant dans le fond de la scène apportant un réel plus visuel au concert.
Puis Frah se met à nous parler pour finir par nous demander de faire les petits indiens (tourner en rond dans la fosse, comme le faisaient les indiens autour des feux). Ce petit jeu nous a été très bénéfique à mes amis et à moi puisqu’il nous a permis de nous rapprocher fortement de la scène.
Puis Frah monte dans les gradins comme à son habitude et Sam vient s’asseoir sur le bord de la scène pour reprendre une chanson emblématique de Nirvana.
Le concert suit son cours avec des jeux de lumière dignes d’une boîte de nuit.
Enfin l’écran dans le fond de la scène se met à ne plus être simplement décoratif : il devient le théâtre de la résurrection de stars comme Kurt Cobain, David Bowie ou encore Mickael Jackson.
On sent que le concert tend vers sa fin lorsque nous n’entendons plus que des anciennes chansons comme « I’m Picky » ou « Palabra Mi Amor », chanson normalement en duo avec Bertrand Cantat (il n’était pas présent sur scène, mais on entendait sa voix sur une bande sonore). Ont-ils décidé de jouer cette chanson suite aux dernières polémiques en rapport avec l’ancien chanteur de Noir Désir ? Nous ne le saurons jamais, car les Shaka Ponk laissent planer le doute.
Le concert se termine après un peu moins de 2 h 30 de show, nous sommes dans la fosse avec mes amis et je peux vous avouer que je suis totalement trempée ! Au début de cet état humide je n’osais plus lever les bras, mais plus le temps avançait plus je sentais les aisselles de mes voisins, je me suis donc dit que nous étions tous dans la même situation et qu’il fallait que je profite de mon concert à fond.
Petit bémol néanmoins : je sais que c’était un concert de rock et que tout le monde est censé être tolérant, mais devoir supporter mes voisins qui fument (des cigarettes, mais pas que) a vraiment été désagréable, et imaginez que n’importe qui aurait pu se brûler puisque ça sautait et ça dansait de partout.
En résumé, j’ai adoré ce concert et l’ambiance qui s’en dégageait, bien plus que la dernière fois où j’étais allée les voir en 2012. Nous avons tellement apprécié avec mes amis que lors de l’ajout de nouvelles dates à la Cigale à Paris (les six premières dates étant déjà complètes), nous avons sauté sur l’occasion et avons tout de suite acheté nos places.
Et vous, avez-vous déjà eu l’occasion d’assister à l’un de leur concert ou en avez-vous le projet ? Dites-nous tout dans un commentaire !
Justine Boucher
Sources textes et images
Récit de mon expérience personnelle, vidéos personnelles prises lors du concert
Ca avait l’air complètement fou comme concert, on s’y croit dans les vidéos ! Merci de l’avoir partagé !