Ce que 2018 a apporté à la cause animale

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Ça y est, nous voilà depuis quelques semaines en 2019. L’année 2018 a eu son lot de bonnes nouvelles pour l’écologie, mais aussi pour la cause animale. Vous en avez sûrement loupé quelques-unes, alors voici certaines informations intéressantes pour partir du bon pied dans cette nouvelle année !

L’augmentation de certaines populations animales en grand danger

Le 14 novembre 2018, une étude de l’Union mondiale pour la nature a été publiée, révélant que la lutte contre la chasse des baleines était efficace. En effet, les rorquals ont atteint les 100 000 spécimens. De même, la lutte contre le braconnage des gorilles des montagnes et la prévention des contacts entre Hommes et gorilles a permis d’atteindre le chiffre le plus élevé jamais enregistré pour cette sous-espèce : 1 000 spécimens, soit un tiers de plus qu’en 2008. Malgré ces améliorations, les dispositifs mis en place continueront en 2019.

Les jaguars avaient aussi besoin de reprendre du poil de la bête : la population de cette espèce a augmenté de 20 % sur ces huit dernières années. Ils ont atteint le nombre de 64 000, dont 90 % résident dans la forêt amazonienne. Depuis 1972, ces fauves étaient « en danger » (lien animaux en voie de disparition) mais, en 2018, ils repassent enfin à « bientôt menacé ».
Les bonnes nouvelles ne s’arrêtent pas là ! D’après le vice-président de l’Alliance nationale pour la conservation des jaguars, cette grande augmentation indiquerait aussi une certaine pérennité des nombreuses espèces animales dans le poumon de la planète. L’évolution positive devrait donc perdurer, d’autant que la protection de ces animaux a été actée jusqu’en 2030.

Le bannissement des peaux d’animaux exotiques pour Chanel

Bon, il ne faut pas se leurrer, ce n’est pas pour la lutte contre la maltraitance animale que Chanel a pris cette résolution, mais la bonne nouvelle est tout de même à relever ! Fini le croco et le serpent pour les sacs, les bottes et tous les vêtements et accessoires. Espérons que Chanel inspire d’autres grandes marques !

L’interdiction de tuer les chiens à des fins alimentaires

Cela vous paraît normal, mais c’est suite à une bataille de longue haleine des activistes pour les droits des animaux que le meurtre des chiens pour leur consommation a été interdit en Corée du Sud. En effet, alors que cette viande était largement consommée dans le pays, 70 % des Sud-Coréens ont de moins en moins mangé de chien ; c’est ce désintéressement qui a permis de rendre illégales ces tueries. Certes, la consommation de cette viande est encore autorisée (importation ? tuerie clandestine ? On ne sait pas vraiment…), mais l’année 2019 peut réserver des surprises !

L’interdiction des animaux sauvages dans les cirques aux États-Unis

Courant 2018, deux états des États-Unis ont décidé d’interdire l’intervention de cirques avec des animaux sauvages dans leurs villes, notamment les très fréquents éléphants, lions, tigres et singes. Il s’agit du New Jersey et d’Hawaï. Dans ce pays, il existe déjà 145 lois concernant la restriction des animaux sauvages dans les cirques, mais les gouverneurs de ces états voient tout de même une grande avancée dans cette interdiction : les restrictions ne font que limiter les souffrances animales, alors que cette interdiction y met un terme.
En France, aucune décision n’a encore été prise, mais de nombreuses pétitions circulent sur le sujet.

Une technologie pour éviter que les animaux se fassent écraser

C’est en Australie que s’est développée cette technologie assez insolite. Le système est simple : lorsqu’une voiture arrive, l’appareil, ressemblant à un radar automatique, envoie un signal sonore et visuel qui indique qu’un véhicule arrive. Cela dissuade les animaux de s’y engager ou bien presse ceux déjà engagés de finir leur traversée. Une telle machine est installée tous les 24 mètres, le long d’une grande route australienne.
De plus, pas de danger pour les conducteurs ! Les appareils sont placés suffisamment loin de la route pour ne pas les gêner.
Selon une étude, après cette expérience de trois ans, le nombre d’animaux morts écrasés sur cette route a diminué de 50 % ! Avec ce bilan très positif et le bon prix de chaque machine, l’Australie risque bien de développer ce système…

L’augmentation des pays interdisant les tests de cosmétiques sur les animaux

Comme les pays de l’Union européenne depuis 2004, c’est au tour du Canada d’interdire les tests de cosmétiques sur nos amis les bêtes depuis le 14 juillet dernier, projet lancé en 2015 par une sénatrice, avec le hashtag #BeCrueltyFree.


En revanche, alors que l’UE a mis cinq ans pour faire évoluer ses lois, les Canadiens ont fait d’une pierre, deux coups : en plus d’interdire les tests des cosmétiques (et de leurs ingrédients) sur les animaux, le Canada interdit aussi la vente de produits ou d’ingrédients testés sur les petites bêtes dans d’autres pays.
Ce grand pays d’Amérique du Nord est le 34e pays à bannir définitivement les animaux des tests cosmétiques.

Le Canada aime ses orques.

Un pipeline (une méthode de transport de matière sensible) qui rapporterait des millions de dollars ou la sauvegarde de l’habitat de nombreux orques… Encore une fois, c’est le Canada qui nous fait une agréable surprise ! Ce pipeline partiellement sous-marin, constitué d’énormes tuyaux, était censé permettre le transport de 260 000 barils de sable bitumeux (nécessaire à la fabrication du pétrole) par jour, après son extraction des profondeurs marines.
Malgré des mois de combat, ce sont les nations indigènes qui ont remporté le match : le projet d’expansion du pipeline a été stoppé, car la Cour d’appel fédérale a considéré que les orques et la dégradation de leur habitat n’avaient pas été suffisamment pris en compte par l’entreprise. Il faut aussi admettre que les influenceurs (Youtubeurs, célébrités, etc.) ont été un soutien important pour l’annulation de ce projet.
Avant cela, en mars 2018, le Ministre canadien des Pêches, des Océans et de la Garde côtière avait annoncé donner 12 millions de dollars (10 millions d’euros) principalement pour étudier l’environnement des orques.
Décidément, les Canadiens tiennent à leurs orques !

C’est avec cette bonne nouvelle pour les cétacés canadiens que l’article se termine. J’espère que ces changements positifs ne s’arrêteront pas là. Voyez-vous des bonnes nouvelles dont nous n’aurions pas parlé ? Et n’oublions pas : il ne tient qu’à nous d’avoir encore plus de positivité pour 2019 !

Gwendoline F.-R.

Sources texte

Augmentation des populations : 1, 2

Viande de chien

Animaux de cirque

Radar pour animaux

Tests de cosmétiques

Les orques : 1, 2

 

 

Sources images

Image à la Une

Chien

Cruelty Free

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