Une plante réactive : le mimosa pudica

plante sensitive
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Communément appelée « sensitive », mais dont le nom latin est mimosa pudica, cette petite plante émerveille les petits comme les grands. Facile d’entretien, vous pourrez passer un long moment à l’observer plier et déplier ses feuilles. Vous souhaitez en apprendre davantage sur sa culture et ses particularités ? Lisez vite la suite de cet article !

Le mimosa pudica : description

Il s’agit d’une plante qui appartient à la famille des Fabaceae. À l’état sauvage, cette plante se trouve dans les zones tropicales, où elle peut mesurer jusqu’à 80 cm. Dans nos intérieurs, elle mesure entre 10 cm et 30 cm.
Elle est surnommée « sensitive » parce que les feuilles se replient au moindre contact, que ce soit le toucher (corps solide, pluie…) ou même le vent. Ce phénomène s’appelle la « thigmonastie ». La plante peut replier tout ou partie de ses feuilles en chassant l’eau de ses tissus. Le repli est assez rapide pour être observé, toutefois un peu plus long que celui d’une plante carnivore. Il faut attendre une dizaine de minutes pour que les feuilles reprennent leur état initial.
La nuit, la sensitive referme ses feuilles ; on dit qu’elle est nyctinastique.

Des études sont actuellement en cours pour comprendre l’intérêt de la thigmonastie et de la nyctinastie, même si l’hypothèse la plus courante est que cela la préserve des prédateurs herbivores, nocturnes ou diurnes, puisqu’une fois refermée, elle est moins appétissante.

Sachez aussi qu’elle n’est pas toxique et que des enfants peuvent la toucher sans problème !

La mimosa pudica : la culture en intérieur

De par ses origines tropicales, il lui faut une température comprise entre 16 et 24 °C, mais aussi une hygrométrie suffisante. En effet, il ne faut pas hésiter à mouiller le feuillage pour maintenir un taux d’humidité élevé. En plus d’être bon pour cette plante, cela vous permettra d’éviter la propagation de parasites, comme les araignées rouges. Au niveau de la localisation, préférez une zone lumineuse, sans soleil direct : ce dernier risque de la brûler et de la sécher.

Bien entendu, l’arrosage doit être adapté à la température : plus copieux en été et plus modéré en hiver. Attention à ne pas laisser l’eau stagner dans les coupelles. Pour ma part, je trempe ma sensitive dans un seau d’eau, je la laisse quelques minutes pour que la terre s’imprègne bien et je l’égoutte. Je répète cela à chaque fois que la terre est sèche, soit tous les quatre jours environ.

Concernant un rempotage, sachez qu’elle peut vivre dans un pot de petite dimension. Néanmoins, si vous souhaitez la changer de pot, utilisez de la terre de bruyère (ou de la tourbe) et du terreau. N’oubliez pas les billes d’argile dans le fond pour bien drainer le tout.

Le mimosa pudica : reproduction et bouturage

Cette plante fleurit en fin d’été. Pour ma part, j’ai acheté la mienne il y a deux mois, je n’ai donc pas encore eu la chance de la voir en fleurs. Ces dernières sont plutôt petites (un à deux cm) et de couleur bleue violette.

Concernant le bouturage, je ne l’ai pas non plus tenté (il se fait à la fin de l’été). Il faut couper une tige juste après un nœud (attention aux épines !), et la mettre dans un mélange de terreau et de terre de bruyère, puis pratiquer la méthode dite « à l’étouffée » : enfermer le rameau dans un sac pour que l’eau évaporée par les feuilles reste autour de la plante. En effet, il s’agit d’une plante tropicale, donc il faut reconstituer les mêmes conditions de chaleur et d’humidité pour qu’elle puisse redémarrer.

Pour terminer, je voulais vous dire que j’ai découvert cette plante dans une jardinerie. Je ne connaissais pas du tout et j’ai été rapidement séduite par le concept. Toutes les personnes qui viennent chez moi sont intriguées par cette petite plante, qui se plaît bien puisqu’elle produit énormément de feuilles. Son entretien est facile et relativement peu contraignant.
Et vous, connaissiez-vous le mimosa pudica ? En avez-vous déjà vu en vrai ? Sachez que si cela vous intéresse, vous en trouverez facilement dans les jardineries, entre cinq et huit euros. Dites-nous tout dans un commentaire !

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Sources texte :

Gerbaud

Sources images :

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2 réflexions sur “Une plante réactive : le mimosa pudica”

  1. MrsMinette

    J’ai découvert cette plante en venant chez toi, et j’avais été vraiment surprise ! Je ne connaissais pas du tout… mais ta fille de 26 ans plus jeune que moi la manipulait tranquillement et en toute connaissance ! Hahaha
    C’est une plante assez attractive quand même… Merci pour l’article, un peu plus précis que les explications que tu m’avais alors données. 0:)

     
  2. Merci pour ton commentaire ! Alors pour info, ma plante n’a pas supporté mes 15 jours de vacances cet été : lumière tamisée, chaleur et arrosage une fois par semaine (merci ma maman)… Elle a séché, je n’ai pas eu la joie de voir des fleurs… Je verrai si j’en reprend une : ça fasciné tous les enfants qui viennent (ou alors pour ma classe, même si j’ai peur de l’epuiser)

     

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