Changer nos habitudes pour lutter contre le réchauffement climatique

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Après cette année cruciale en termes d’enjeux environnementaux (COP22), nous avons décidé de vous proposer un article dédié à la lutte contre le réchauffement climatique. Voici des petites ou grandes choses que vous pouvez d’ores et déjà mettre en place dans votre vie quotidienne pour devenir les éco-citoyens de demain !

Consommer des produits locaux et respectueux de l’environnement

Les transports de marchandises terrestres et maritimes polluent l’eau et contribuent fortement à la pollution atmosphérique par l’émission de gaz à effet de serre. Pour limiter le réchauffement climatique, il est préférable de privilégier l’achat de denrées produites et récoltées localement. Pour cela, regardez la provenance des produits sur les étiquettes, notamment pour les denrées alimentaires. Vous pouvez également privilégier l’achat en vente directe, c’est-à-dire directement auprès des producteurs : achat à la ferme ou sur les marchés, adhésion à une AMAP (Association pour le Maintien de l’Agriculture Paysanne), etc. Chez certains producteurs, il est également possible d’aller récolter soi-même ses fruits et légumes.

Choisir des légumes de saison

Il n’y a pas que le transport qui est une source d’émission de gaz à effet de serre, le mode de production des produits est aussi important. L’élevage hors sol et les cultures maraîchères en hydroponie, c’est-à-dire que les végétaux poussent sous serres dans des bacs contenant des solutions nutritives, sont loin d’être écologiques. D’une part, ils nécessitent l’usage d’énergie (électricité et chauffage). D’autre part, ils utilisent souvent beaucoup d’intrants (pesticides, engrais minéraux, concentrés pour la nutrition animale, etc.) et rejettent des effluents qui ont un impact sur l’environnement. Pour éviter de consommer des produits issus de ces élevages et de ces cultures, privilégiez des labels de production avec des cahiers des charges plus respectueux de l’environnement ainsi que du bien-être animal (ex : Label Rouge, Agriculture Biologique, etc.). De plus, achetez des fruits et légumes de saison, vous aurez ainsi moins de risque de manger des produits cultivés en serre !

Enfin, consommer des produits locaux ne concerne pas uniquement les denrées alimentaires. Pour réduire votre empreinte écologique, limitez l’achat de produits exotiques, notamment des matériaux comme le teck, un bois tropical.

Se déplacer écolo !

Eh oui, si la pollution industrielle tend à se réduire d’année en année, la pollution atmosphérique due au transport, elle, ne cesse d’augmenter. C’est dans les plus grosses villes que la situation est la plus critique, notamment à cause des embouteillages, responsables à eux seuls de 75 % de la pollution photochimique.

La solution la plus évidente est bien sûr de favoriser les transports en commun. En effet, prendre le bus, le métro ou le tramway vous permet d’éviter de prendre votre voiture au quotidien et limite donc la production de CO² émise par personne. Le plus écologique d’entre eux est le tramway, car il fonctionne grâce à l’électricité et est souvent moins cher que le métro et plus rapide que le bus. De plus, il peut embarquer plus de passagers que ce dernier. Même si le tramway a eu tendance à être délaissé dans les années 60, il revient en force aujourd’hui et plus de 20 grandes agglomérations françaises en sont équipées.

Une ligne de tramway

Une autre alternative à la voiture, plus économique et meilleure pour votre santé est bien évidemment la marche. Saviez-vous que les hommes qui passent plus de 6 heures par jour assis ont une espérance de vie inférieure de 20 % à celle des autres ? Et ce chiffre grimpe à 40 % pour les femmes ! Alors enfilez vos baskets et laissez tomber vos clés de voiture, la planète vous dira merci et votre corps aussi. La même logique s’applique également aux modes de transport non motorisés comme le vélo ou encore la trottinette. Les plus high-tech d’entre vous se laisseront sûrement tenter par un hoverboard, ces skates du futur qui avancent lorsqu’on se penche en avant (en revanche, pas sûr que cette solution soit aussi bénéfique pour votre santé que le fait de marcher, on vous a vu venir, petit malin).

Enfin, notamment pour les plus longs trajets ou ceux nécessitant de sortir d’une agglomération, la meilleure solution semble être celle du covoiturage. Cela consiste à utiliser une même voiture pour plusieurs personnes, par exemple des collègues de travail, afin d’économiser du carburant. Le covoiturage peut aussi se pratiquer entre amis, en famille ou même avec des inconnus ! Pour rencontrer des personnes intéressées par ce mode de transport et effectuant les mêmes trajets que vous, plusieurs applications et sites Internet sont disponibles : BlaBlaCar, par exemple, revendique 95 % du marché et affirme avoir permis le transport de 12 millions de personnes en 2014 !

Citons également l’autopartage, une autre version du covoiturage, qui consiste à partager une voiture à plusieurs, soit via des sociétés telles que Zipcar, Streetcar ou Mobizen soit via certaines municipalités comme le service Lilas à Lille, Autolib à Paris, etc. Récemment, des particuliers s’y sont mis aussi, mais cela reste assez marginal.

Limiter les emballages

Les poubelles des Français sont en grande majorité remplies d’emballages vides, et ce, pour la simple et bonne raison que 90 milliards d’emballages leur passent chaque année entre les mains ! Afin de stopper cette folie extrêmement nocive pour l’environnement (la plupart des emballages sont incinérés), voici quelques astuces.

Vous pouvez simplement commencer par choisir des emballages biodégradables, en préférant des produits empaquetés dans du carton ou du papier plutôt que du plastique. Par exemple, vous pouvez acheter des yaourts présentés dans des pots en verre plutôt qu’en plastique, des savons emballés dans du papier plutôt que des gels douche dans des flacons de plastique,  etc. De même, si vous en avez la possibilité, préférez toujours boire l’eau du robinet plutôt que celle des bouteilles en plastique. Si cela est adapté à votre consommation, vous pouvez aussi choisir d’acheter la version grand format de votre pot de fromage blanc par exemple, plutôt que celle conditionnée en portions individuelles (idem pour le fromage en portions, les gâteaux pour le goûter, etc.).

Limiter les emballages

Une autre bonne idée est de préférer les articles ne présentant pas de suremballage. En effet, de nombreux produits sont protégés grâce à d’inutiles et successives couches d’emballage (par exemple les yaourts, qui sont contenus à la fois dans les pots en plastique ou en verre et dans un étui en carton, de même pour certains dentifrices et toutes sortes de produits du quotidien), alors que ceux-ci ne présentent pas vraiment d’intérêt pour le consommateur (ou minime).

Les emballages recyclés ou recyclables constituent également un bon motif pour leur achat, en privilégiant là encore le carton au plastique (il est davantage recyclé) et en faisant attention aux labels. Le logo « Triman » est un repère fiable, malheureusement, il n’est pas directement inscrit sur les produits, il faut se connecter au site du fabriquant pour le trouver.

L’ultime bon plan pour limiter les emballages sont les magasins de vente en vrac. Chez Biocoop par exemple, vous venez muni de votre panier, de votre bidon ou de vos sacs (en papier, bien sûr) et vous achetez vos divers aliments directement à la pesée ! Céréales, café, lessive, tout y passe et c’est à coup sûr un excellent moyen de limiter sa consommation d’emballages.

Réduire ses déchets

Réduire les emballages n’est pas la seule façon de réduire ses déchets. Il existe plein d’autres petites actions quotidiennes possibles.

Si vous possédez un jardin, pensez à faire du compost à partir de vos déchets végétaux et alimentaires. Dans certaines communes, un ramassage des ordures biodégradables est aussi réalisé. Si vous êtes peu friand de publicité, collez sur votre boîte aux lettres un autocollant « stop pub ». Vous pouvez en retirer à la mairie ou bien en faire un vous-même. Cela allègera considérablement vos poubelles !

Vous pouvez également changer votre façon de consommer. Privilégiez l’achat d’objets dans des matériaux comme le verre, l’inox ou le bois, plutôt qu’en plastique. Outre ses dangers pour la santé, le plastique est en effet issu de l’industrie pétrochimique et est souvent moins solide. Jeté dans la nature, il se dégrade très lentement contrairement à la plupart des matières plus naturelles.

Le compost pour réduire ses déchets

On peut également opter pour des produits réutilisables au lieu des habituels produits jetables : des serviettes de table et des mouchoirs en tissu, des piles rechargeables ou bien même des disques démaquillants lavables !  Pour l’hygiène féminine, il existe des alternatives aux traditionnels serviettes et tampons jetables qui sont une source de pollution. Vous pouvez adopter la coupe menstruelle ou bien les serviettes lavables. Pour aller encore plus loin, il existe des recettes pour fabriquer vous-mêmes des produits d’entretien ou des cosmétiques avec des produits plus respectueux de l’environnement.

N’hésitez pas à tenter de réparer les objets cassés ou à leur trouver une seconde vie : le Do It Yourself (DIY) a le vent en poupe ! Enfin, pour éviter de contribuer fortement à la société de consommation, vous pouvez acheter et revendre d’occasion, mutualiser les biens (achat à plusieurs) et partager votre matériel avec vos voisins. Il existe ainsi des applications telles que AlloVoisins et Ma-résidence pour s’entraider entre riverains.

Si vous souhaitez en savoir plus sur le mode de vie « zéro déchet », nous vous recommandons le blog http://www.famillezerodechet.com/, écrit par une famille qui l’a adopté.

Comme vous avez pu le voir dans cet article, il existe de nombreux moyens de contribuer, à notre échelle, à la lutte contre le réchauffement climatique et notre liste n’est pas exhaustive ! Chaque petite action, même la plus simple, est importante si elle est adoptée par le plus grand nombre.

Qu’avez-vous pensé de cet article ? Connaissiez-vous toutes les pistes présentées ici pour lutter contre le réchauffement climatique ? En avez-vous déjà adopté certaines ou êtes-vous prêt à le faire ? Faites-nous part de vos impressions et de votre expérience dans les commentaires !

Sonatine & Inuktitut

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8 réflexions sur “Changer nos habitudes pour lutter contre le réchauffement climatique”

  1. Bonjour, je tenais à vous féliciter pour votre article très intéressant sur la nécessité de changer nos habitudes pour lutter contre le réchauffement climatique. Vos arguments et vos conseils sont pertinents et donnent envie d’agir concrètement pour protéger notre planète. J’aimerais en savoir plus sur les solutions que vous proposez pour limiter notre impact environnemental au quotidien. Merci pour votre contribution à la sensibilisation sur cette problématique cruciale.

     
  2. Bonjour,

    Je voulais vous féliciter pour votre article sur les habitudes à changer pour lutter contre le réchauffement climatique. Vous avez parfaitement résumé l’importance de ces petits changements dans notre vie quotidienne. J’aimerais savoir quelle est votre opinion sur l’impact des entreprises et des gouvernements dans cette lutte contre le réchauffement climatique ? Encore une fois, merci pour cet article inspirant !

     
  3. Bonjour,
    Je viens de lire votre article sur la nécessité de changer nos habitudes pour lutter contre le réchauffement climatique et je tiens à vous féliciter pour votre approche concrète et pragmatique. Vos conseils simples et accessibles sont une véritable source d’inspiration pour chacun d’entre nous. J’aimerais savoir si vous avez d’autres astuces à partager pour agir efficacement contre le changement climatique. Merci pour votre engagement et à bientôt sur votre blog.

     
  4. Bonjour,

    Je voulais vous féliciter pour cet article très intéressant sur la nécessité de changer nos habitudes pour lutter contre le réchauffement climatique. Vous avez parfaitement mis en avant l’importance de petits gestes quotidiens pour réduire notre impact sur l’environnement. J’ai particulièrement apprécié vos conseils pratiques pour adopter une consommation plus responsable. Votre article m’a donné envie d’en apprendre encore plus sur le sujet et de mettre en pratique vos recommandations. Merci pour ce partage et j’espère avoir l’occasion d’échanger davantage avec vous sur la question.

    Bien à vous.

     

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