Comment j’ai soigné ma phobie grâce à l’hypnothérapie

Soigner sa phobie grace à l'hypnothérapie
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L’hypnose, telle que vous l’imaginez probablement, c’est ce pendule qui se balance en rythme, ce dessin géométrique en noir et blanc : et tout à coup vos paupières sont lourdes et quelqu’un va manipuler votre âme et votre corps !
Que nenni les amis ! L’hypnose est aussi, et surtout, utilisée dans le but d’améliorer notre quotidien et soigner en particulier les traumatismes, addictions, phobies, etc. Bref, tout ce qui ne tourne pas rond dans notre cerveau et que l’on souhaite corriger.
C’est mon cas, puisque depuis mes 12 ans environ, je devais coexister avec une phobie qui m’a handicapée des années durant.
Dans cet article, je souhaitais vous parler de mon expérience avec l’hypnothérapie et vous dire comment elle m’a aidée à vivre ma vie comme je le voulais. J’insiste sur le fait que je n’ai qu’une seule expérience (une thérapie en plusieurs séances) en la matière et que je vous parlerai uniquement des méthodes de mon hypnothérapeute : elles diffèrent sûrement selon les praticiens, mais elles n’en sont pas moins efficaces.

Ma vie avec ma phobie

J’ai aujourd’hui 24 ans. À partir de mes 12 ans environ, j’ai développé une phobie des piqûres. Je n’avais jamais réellement su comment elle était arrivée, puisque durant mon enfance, je n’ai pas eu de soucis à me faire vacciner. N’ayant jamais eu l’occasion de faire de prise de sang, c’est à mes 12 ans, en 5e, que j’ai dû en réaliser une pour la première fois. Et là les choses se sont envenimées : je me vois encore paniquant totalement, en apnée, frappant les infirmières et ayant l’impression que j’allais mourir. La panique prenait le pas sur tout le reste, et j’ai le souvenir de cette infirmière me sommant de me taire, en me criant dessus que je devais cesser mon cirque. Tétanisée, j’avais finalement « accepté » de me laisser faire, malgré mes 40°C de fièvre.

Puis est venu un jour de vaccin, à mes 13 ans, celui contre le papillomavirus. Je me souviens y être allée la boule au ventre et avoir bataillé contre mon médecin (que je savais pourtant très habile et doux) pour ne pas le laisser s’approcher de mon bras. J’avais ensuite souffert de cette injection pendant plusieurs jours. À partir de là, j’ai dû vivre avec cette phobie pendant très, très longtemps, puisque c’est seulement 10 ans plus tard que j’ai pu m’en sortir. Mais ça, nous en parlerons plus loin.

Toutes ces années, cette charmante phobie est devenue de plus en plus prenante, obsédante. Voici une petite liste non-exhaustive de la manière dont elle se manifestait :

– Piqûres : ça voulait dire médical, mais également tous ses dérivés : un insecte en été pouvait me faire hurler de panique et perdre totalement mes moyens.
– Une copine dans ma classe de lycée avait voulu rigoler en me piquant par surprise avec une mine de crayon à papier : crise de larmes.
– Personne ne pouvait toucher le creux de mon bras, là où on fait les prises de sang.
– D’ailleurs, le simple mot « prise de sang » me faisait trembler de tout mon corps.
– En grandissant, l’envie de sortir avec mes amis se faisait ressentir : je n’ai jamais pu sortir en soirée et encore moins boire de l’alcool. La peur d’avoir un accident et donc de devoir aller à l’hôpital, avec des perfusions, m’était insupportable.
– Je me suis faite prescrire la pilule à 17 ans, mon médecin m’avait également conseillé de faire un bilan 3 mois après le début : il n’a jamais pu rédiger l’ordonnance, je paniquais en imaginant tenir ce bout de papier.
– Je ne vous parle pas des séries médicales type Dr House, j’avais mal pour les gens.
– Vous imaginez bien qu’à la simple idée d’avoir des piercings (même les lobes d’oreille, par exemple) ou des tatouages, je devenais blême.

Vous l’aurez compris, cette phobie prenait beaucoup trop de place dans ma vie. Depuis mon plus jeune âge, j’ai fréquenté des psychologues (histoire familiale hors-normes), ça ne m’a donc pas dérangée d’en revoir dans le but de parler de cette phobie ainsi que d’autres détails de ma vie qui auraient pu y être liés. J’ai donc vu une psychologue à 16 ans, pendant 2 ans : ma phobie n’allait pas mieux, mais le reste oui (c’est déjà ça).
Puis, j’ai démarré mes études, je suis partie de la maison familiale et n’ai pas eu le temps (ni les moyens) de me consacrer à aller mieux.

Avec le temps, j’ai commencé à me renseigner sur l’hypnothérapie, mais en gardant l’angoisse de tomber sur (au choix) un arnaqueur qui n’y connaissait rien ou quelqu’un qui allait me manipuler, faire ce qu’il souhaitait de mon cerveau, faire ressortir des choses mauvaises, etc.
Un beau jour, je me suis lancée, j’ai demandé à mes contacts Facebook s’ils connaissaient un ou une hypnothérapeute : je voulais vraiment trouver mon thérapeute par le bouche à oreille, ça me rassurait.
Une amie m’a conseillé une de ses collègues, professionnelle et formée, qui cumulait deux activités.

Et je me suis lancée, j’ai appelé, on a fixé un rendez-vous, elle m’a expliqué que l’hypnose était très efficace sur les phobies. Au-delà de l’hypnose, elle a commencé à parler d’autres méthodes que l’hypnose pure. Je n’y comprenais rien, mais ce n’était pas très grave : ça y est, c’était parti, la thérapie de la dernière chance.

Une première séance d’hypnothérapie

J’ai vu pour la première fois mon hypnothérapeute il y a deux ans.
Lors de ma première séance, elle m’a tout expliqué. Et quand je dis tout, c’est tout. Elle a vite cerné ma personnalité : j’ai besoin de contrôler, de comprendre, je suis curieuse et donc angoissée de ne pas « savoir » ce qui va m’arriver.

Déjà, il faut savoir que contrairement à certaines croyances, on est (presque) tous réceptifs à l’hypnose : à des degrés différents (liés à la concentration), mais lorsque vous marchez sans réfléchir pour rentrer chez vous en sortant du bus, c’est une forme de « codage » du cerveau qui s’apparente à l’hypnose, finalement. Il y aurait tout de même 5 % de cerveaux réfractaires à l’hypnose, mais il n’y a aucune corrélation entre vos croyances personnelles et la simplicité pour rentrer en état de transe hypnotique.
L’hypnothérapeute a pris beaucoup de temps à m’expliquer le fonctionnement des phobies, en commençant par me dire qu’il existe plusieurs parties dans le cerveau :

– Le paléo-cortex ou cerveau reptilien : il guide nos instincts primaires comme la respiration, la faim, la soif, les pulsions… et la peur ! C’est donc celui-ci qui me concernait et par lequel sont concernées toutes les personnes souffrant de phobies. Sa particularité est d’être « préprogrammé », il lui est donc quasiment impossible de changer et de s’adapter. Néanmoins, l’hypnose ainsi que d’autres méthodes permettent de « reprogrammer » le cerveau reptilien et donc de se défaire d’angoisses irrationnelles ;

– Le méso-cortex ou cerveau limbique : ici siègent les émotions, les sentiments, les croyances. Il peut évoluer et changer, lentement.

– Le néo-cortex : c’est le plus récent d’un point de vue de l’évolution et c’est également celui qui nous éloigne des autres animaux. C’est le siège de notre mémoire, de notre intelligence, du raisonnement, ainsi que de toutes nos autres capacités cognitives (langage, raisonnement, apprentissage, résolution de problèmes, prise de décision, perception, attention…).

Ma thérapeute m’a ensuite expliqué que pour les phobies, il y avait quelque chose qui marchait très bien : l’EFT (Eemotionnal Freedom Techniques).

L’EFT

Il s’agit de tapoter ou de frotter doucement certains points spécifiques du corps situés sur nos méridiens, à la manière de l’acuponcture (dont l’EFT est directement issu). Cela correspond à des canaux d’énergie, comprenant des points d’entrée et de sortie sur le corps : ils peuvent être stables ou instables, c’est ce qui arrive lorsqu’on a un souci psychologique comme une phobie.

En stimulant ces points, tout en se concentrant sur son problème émotionnel, on permet la réouverture de ces canaux et l’énergie peut donc à nouveau circuler librement. On rétablit ainsi l’équilibre.
On conserve donc la mémoire de l’événement qui nous a dérangés, mais n’en ressentons plus la charge émotive qui l’accompagnait. Cela fonctionne très bien sur les phobies, mais également sur les sentiments d’anxiété, de culpabilité ; sur les troubles physiques (douleurs, maigreur, obésité, mauvaise image de soi) ou les manies (tabac, envies compulsives, TOC, TCA).

Elle a donc commencé par me demander de me remémorer un événement marquant dans ma phobie. Tout naturellement j’ai pensé à ma première prise de sang (que j’ai détaillée dans la première partie). Elle m’a demandé de le lui raconter en me concentrant très fortement dessus. L’idée était de « libérer » l’angoisse, la peur. Elle m’a demandé sur une échelle de 0 à 10 où se situait mon niveau de gêne : en larmes et tremblante je pense que j’étais assez haute, même si j’ai oublié… c’était probablement 15.

Elle avait pris un stylo en me proposant de l’approcher de mon bras, tout simplement, comme si on allait me faire une prise de sang. J’ai donc tout naturellement déclenché une crise de panique.
Puis a commencé le cycle d’EFT : elle m’a montré tous les points clés sur mon corps, en demandant tout d’abord mon consentement pour toucher ces zones ; puis, elle m’a demandé de répéter à voix haute une phrase clé qui permet de reprogrammer le cerveau et le corps. Cela se base donc sur le recodage (comme quand on démarre son ordinateur) d’une partie du cerveau reptilien.

Elle m’a fait recommencer plusieurs fois ce cycle-là, dans l’optique de déclencher à chaque fois la peur pour réduire la charge émotive accompagnant ce souvenir. À chaque fois, il me fallait redonner un chiffre pour situer le niveau de mon angoisse. Lorsqu’on arrive à 0 ou 1, on peut arrêter la séance.
Elle a ensuite repris son stylo, s’est approché de mon bras et a réussi à toucher la zone sensible sans problème. J’avoue que c’est assez magique quand ça arrive la première fois, surtout après 10 ans de phobie et quand le simple mot « piqûre » pouvait me mettre dans des états incontrôlables.

L’intérêt de l’EFT est de se décharger de la panique et de réussir à contrôler son corps pour ne plus avoir de réaction violente de panique. Ça n’explique pas d’où vient la peur et ne soigne pas « dans le fond » la phobie. Il est nécessaire d’avoir suivi une formation sur l’EFT pour la pratiquer, mais j’ai réalisé que de nombreux hypnothérapeutes ainsi que des psychologues cliniciens « classiques » connaissaient et partageaient la méthode à leurs patients.

De plus, l’EFT est praticable seul au quotidien. Ma thérapeute m’a donné quelques clés pour me calmer rapidement lors d’un début de crise, notamment quelques zones à tapoter.

Pour conclure sur l’EFT, c’est une méthode très efficace et dont les résultats se voient très rapidement. Néanmoins, elle est fatigante, car il faut déclencher la peur afin de la contrôler puis de s’en défaire. Je suis sortie de cette séance épuisée et vidée, comme après une grosse crise de panique.
J’ai toutefois voulu continuer le travail sur moi et aller plus loin dans la reprise de contrôle de mon cerveau. Sur les séances suivantes, j’ai donc fait des séances d’hypnothérapie plus classiques, en état d’hypnose.

quelques points d'EFT sur le visage

L’hypnose

Lors de la première séance d’hypnose, encore une fois, ma thérapeute m’a expliqué le fonctionnement du cerveau et de l’inconscient. J’avais plusieurs peurs, notamment celle d’avoir des « souvenirs » qui me feraient du mal.
Mon hypnothérapeute a été très claire : l’inconscient est toujours bienfaisant. En dehors des cas de psychopathie où les patients n’ont plus de séparation nette entre conscient et inconscient, l’inconscient ne va pas vous montrer des choses inutiles et dangereuses pour vous.
Si des souvenirs ou des idées « douloureuses » refont surface, ce sera toujours pour expliquer quelque chose qui vous veut du bien. Certains souvenirs appartiennent au passé et il est nécessaire et important qu’ils y restent. Seuls de réels évènements marquants (mais très rarement choquants, je vous rassure : j’ai (re?)vécu une journée à l’école lors de ma première séance) peuvent refaire surface, afin de vous aider à aller mieux.

J’en arrive donc à quelque chose qui me semble important à développer : les légendes autour de l’hypnose. En effet, beaucoup de personnes qui me demandent mon expérience me font part de leur angoisse devant certaines choses, comme par exemple :

– La peur de dire/faire des choses que vous ne voudriez pas : c’est faux, en état d’hypnose, on a conscience de notre état. C’est-à-dire que c’est comme un rêve éveillé, il est possible de parler, de bouger, vous entendez votre thérapeute et pouvez répondre à ses questions (heureusement d’ailleurs, sinon ce serait bien compliqué d’analyser votre expérience). Vous pouvez tout autant ne pas lui parler de certaines choses que vous voyez : si vous n’en parlez pas, ça veut juste dire que ce n’était pas important !
– La peur d’avoir un accident : c’est encore une fois faux, on se « réveille » toujours. Notre cerveau n’est pas endormi et en cas de douleur physique, par exemple, vous reprendrez connaissance, exactement comme dans le film Inception dans lequel l’équilibre de l’oreille interne doit être modifié pour se réveiller (comme une chute de sa chaise).
– La peur d’être manipulé : comme je l’ai précisé, l’inconscient est toujours bienfaisant. Malgré des débats qui font rage aux États-Unis sur l’apparition de « faux souvenirs » (par exemple d’inceste ou de pédophilie), il est très improbable que le thérapeute en soit coupable. En effet, le cerveau peut changer et transformer des souvenirs à sa guise, tout comme il peut faire passer des fantasmes pour de réels souvenirs. L’important dans l’acte hypnotique n’est finalement pas ce qui est réellement arrivé, mais plutôt ce que votre cerveau croit qu’il est arrivé et la manière dont il s’en est servi pour faire évoluer votre vie en fonction de ce réel ou faux souvenir.

Je n’ai plus énormément de souvenirs de cette première immersion dans mon inconscient, d’autant qu’elle est très personnelle. La méthode appartient à chaque praticien, mais l’idée étant d’être plongé dans un état semi-conscient, comme je l’ai expliqué, afin de parler et de dire ce qui se passe.

Sachez néanmoins que chacune de mes séances a été différente et amenée d’une manière différente. Le travail effectué était défini au début de chaque séance et ma thérapeute savait quelle situation créer pour aller dans le bon sens et pour me protéger. Par exemple, au début de la toute première séance, j’ai le souvenir qu’elle m’a dit que je me trouvais dans une bulle protectrice pendant toute la durée de l’état hypnotique.
Elle m’a expliqué ensuite que c’était important lorsque ses patients avaient des traumatismes liés à des épisodes douloureux, malheureux, voire parfois violents et qu’ils devaient se sentir en confiance dans leur « rêve ».

D’une manière générale, chaque séance d’hypnose vous apporte des réponses sur vous-même et votre caractère, vos émotions. Évidemment, il y a une part d’influence venant du médecin, à la fin de la séance, pour recoder (à la manière de l’EFT) le cerveau et corriger les dysfonctionnements que vous pourriez avoir besoin de soigner.
Par conséquent, il m’est impossible de prédire avec certitude ce que vous aurez à faire en état d’hypnose puisque chaque expérience est adaptée au patient et à ses troubles.
Lorsque vous sortez d’hypnose vous êtes généralement fatigué comme après une sieste. Vous pouvez vous souvenir de tout ce que vous avez vu, ou bien l’oublier, à la manière d’un rêve. Cela dépend totalement de chaque personne (et de chaque séance). Pour ma part j’en avais parlé en détail à quelques personnes et cela m’a permis de garder des souvenirs plus ou moins forts selon les séances.

Ma thérapie par l’hypnose a duré environ 4 mois. J’ai vu mon hypnothérapeute une fois par mois à peu près, car contrairement à la psychothérapie, il faut quelques semaines de repos au cerveau pour s’habituer et évoluer. Chaque séance durait plus d’une heure.
J’ai payé 90 euros pour chaque séance, ce qui peut sembler élevé mais je relativisais en me disant qu’un psychologue coûte en moyenne 50 euros pour une séance par semaine, tandis que j’en faisais une par mois environ avec l’hypnothérapeute.

Sur le moment, j’ai eu l’impression que ces séances n’étaient pas utiles, que je ne changeais pas et que mes soucis mentaux ne s’amélioraient pas (j’ai une peur de l’abandon et un manque de confiance en moi). Mais plus le temps passe et plus j’ai l’impression d’aller mieux et d’être plus à l’aise dans mon corps, avec mes émotions. Je me sens plus crédible avec moi-même. Ce sentiment est très personnel et intime et il diffère probablement de chaque personne, c’est pour cela que je n’en fais pas une vérité absolue.

À la suite de ces séances, l’objectif était d’aller faire une prise de sang, dans le calme. C’est ce que j’ai fait, un matin, puisque j’avais des analyses médicales à effectuer.
En confiance, je suis arrivée au labo un petit peu stressée, mais dans un état à mille lieues de ce que j’avais pu vivre auparavant. J’ai réalisé quelques manipulations d’EFT pour me rassurer (c’était plus psychologique qu’autre chose je pense) et j’ai pu être piquée dans le calme, sans angoisse, en respirant.

L’infirmière n’a pas compris pourquoi j’ai pleuré de joie au début, mais mon copain qui m’accompagnait a expliqué la situation. C’était un très beau moment d’émotion qui signait la fin d’une ère de ma vie. Je partais fière comme un pape avec mon petit bras piqué !

liste ou l'hypnothérapie est efficace

Ma vie maintenant

Désormais, un peu plus de deux ans après que j’ai pris la décision de me soigner, beaucoup de choses ont changé dans ma vie. Tout d’abord, j’ai décidé de me faire tatouer. Mon premier tatouage a une signification forte en lien avec ma phobie et mon histoire personnelle.
J’ai désormais 3 tatouages, dont 2 pièces plutôt imposantes.
Pour en rajouter une couche, j’ai décidé il y a quelques semaines de me faire percer le septum, un piercing pour le moins désagréable. J’ai réussi à passer à travers cette nouvelle épreuve dans le calme, sans paniquer (même si, comme d’habitude, il a fallu me décrire très précisément la procédure et que je vois tout, que je sache exactement à quelles sensations m’attendre).

Je pensais ne jamais réussir à effacer cette phobie de ma vie, après 10 ans c’était inimaginable pour moi d’imaginer ma vie sans ça, car cela faisait partie de moi dans un sens.
En tout cas, sachez que par cet article, je voulais, d’une part, me permettre de tourner une page sur ce chapitre de ma vie. D’autre part, je voulais également informer : si vous avez une phobie et qu’elle vous pourrit la vie, il existe des solutions pour vous soulager. N’ayez pas honte de celle-ci, on m’a souvent dit que j’étais juste chochotte, que je voulais attirer l’attention… Non, une phobie c’est un réel trouble, c’est irrationnel et seul, on n’y peut pas grand-chose.

Sachez également que l’hypnose est très efficace sur de nombreux troubles, traumatismes… Votre praticien est là pour gagner votre confiance et adapter les séances à vous et à ce que vous recherchez. Enfin, soyez motivé ! N’oubliez surtout pas que l’hypnothérapie n’est pas une recette miracle : le thérapeute est là pour aider son patient à développer ses capacités et à dépasser ses limitations. Tout le mérite du résultat revient au patient et s’il n’a pas une profonde et réelle envie de changer, cela ne fonctionnera probablement pas. Rien ne sert de vous acharner également si vous n’avez pas de feeling avec le praticien que vous voyez, cela arrive qu’on ne s’entende pas avec elle/lui, dans ces cas-là je vous conseille de chercher quelqu’un d’autre, car ce serait du temps perdu : il faut accorder sa confiance toute entière à notre médecin.

Connaissiez-vous l’hypnothérapie ? Pensez-vous qu’elle puisse réellement aider des gens ? Avez-vous des phobies ? N’hésitez pas à partager votre expérience dans les commentaires !

Audy-kun

Sources texte

Le cerveau sauvage

méthode EFT

expérience personnelle

Sources images

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6 réflexions sur “Comment j’ai soigné ma phobie grâce à l’hypnothérapie”

  1. J’avais la phobie des aiguilles et en effet cela m’a bien aidée! J’ai meme pu me percer le nombril! merci a ma super thérapeute.

     
  2. Bonjour,

    Je voulais vous féliciter pour votre article sur la façon dont vous avez surmonté votre phobie grâce à l’hypnothérapie. Votre témoignage est inspirant et montre que les solutions existent pour vaincre nos peurs les plus profondes. J’aimerais en savoir plus sur votre expérience et peut-être même envisager l’hypnothérapie moi-même. Merci de partager votre histoire avec nous.

    Cordialement.

     

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