Le géocaching : la chasse au trésor 2.0

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Que vous soyez randonneurs expérimentés ou explorateurs du dimanche, je vous invite aujourd’hui à découvrir une amusante façon d’occuper vos temps libres sous forme de chasse au trésor… Certes, il n’y a pas ici de vieux parchemins marqués d’une grosse croix, mais plutôt une application avec une carte qui s’étend à l’intégralité du monde, marquée d’innombrables coins aux curiosités cachées !

Le géocaching, qu’est-ce que c’est ? Petit historique

Commençons par la fin. Aujourd’hui, le géocaching implique de se balader dans tout type d’environnement, le smartphone à la main, pour dénicher des « caches » indiquées sur la carte d’un site ou d’une application dédié à cette pratique. Seulement, si je vous dis que tout a commencé en l’an 2000 avec un nombre réduit de caches et un site Internet obscur, vous vous demanderez sans doute comment on pouvait pratiquer le géocaching. Eh bien, il n’y a pas de mystère, ces explorateurs allaient s’acheter un GPS – qui coûtait un bras à l’époque – et ils rentraient des coordonnées spécifiées sur ce fameux site Internet dédié pour partir à l’aventure, puis partageaient leurs découvertes – ou leurs coups dans l’eau – sur un forum. Autant vous dire qu’à cette époque, le géocaching était un loisir peu répandu.

Heureusement pour nous, tout cela a évolué et, aujourd’hui, n’importe qui peut partir à l’aventure en téléchargeant une application et en cherchant la cache le plus proche. Croyez-en une fille de la campagne, en 2018, il faudrait être malchanceux pour avoir moins de trois caches à proximité de chez vous.

Comment faire du géocaching ?

Comme je vous le disais précédemment, à notre époque, tout commence en téléchargeant une application. Pour cet article, je me baserai sur l’application créée par la société Groundspeak, qui est à l’origine de la pratique du géocaching, à cette époque lointaine qu’était l’an 2000. Leur application s’appelle tout simplement « Géocaching » et vous explique elle-même son fonctionnement par un court didacticiel.

Une fois l’application opérationnelle, vous pouvez sortir et vous mettre à chercher votre première cache ! Attention cependant, car cette application officielle ne vous laisse voir que les détails des caches dont la difficulté est inférieure ou égale à 1,5/5. Pour les autres, il faudra avoir un compte premium qui, lui, est payant. Cependant, rassurez-vous, cela vous laisse un nombre énorme de caches à découvrir.

Personnellement, je pense que ce n’est pas forcément une mauvaise chose. L’application de base semble avoir été créée pour vous faire découvrir l’activité, d’ailleurs il y a quelques années, l’application était séparée en deux. Il y avait une version payante avec toutes les fonctionnalités et une autre gratuite avec uniquement les caches de bas niveau et une interface très limitée. De plus, l’application actuelle, avec un compte gratuit, montre aussi la position des caches de niveau supérieur, elles sont juste grisées, donc rien ne vous empêche de les chercher, vous ne pourrez juste pas vous « logger » – c’est à dire prouver que vous avez découvert le cache – officiellement sur l’application ou le site et vous ne pourrez pas voir les indices et la description de la cache.

Venons maintenant au moment où vous sortez enfin chercher votre première cache ! Comme toute randonnée ou exploration, il ne faut pas oublier que certaines caches sont difficiles d’accès. Si vous ne connaissez pas bien le coin, pensez à mettre vos baskets confortables, des vêtements pouvant traîner dans la boue et éventuellement un endroit étanche où garder votre smartphone. Vous pouvez avoir de la chance et trouver la cache en pleine ville ou devoir passer dans des chemins de terre et traverser un ruisseau en équilibre sur un arbre tombé au sol. Pour éviter les mauvaises expériences, soyez prévoyants.

Maintenant que vous avez les informations de base, passons aux différents types de caches.

Les caches

Depuis le début de l’article, je vous assomme avec ce mot, mais finalement, ça ressemble à quoi une cache ? Eh bien… Tout dépend ! Étant donné que tout le monde peut créer une cache – mais nous y reviendrons – elles ne se ressemblent pas. Il y en a de toutes les tailles et de toutes les formes, elles sont parfois très facilement identifiables ou à l’inverse, tel un caméléon, elles se fondent dans leur environnement. Leur point commun : elles doivent être étanches ! Étant donné que la très grande majorité des caches sont situées à l’extérieur, elles doivent pouvoir survivre plus de quelques jours aux éléments. Certes, les créateurs de caches sont censés aller vérifier régulièrement qu’elles se trouvent toujours au bon endroit, qu’elles sont toujours en bon état et qu’elles contiennent toujours les éléments habituels, mais il ne faut pas pour autant prendre de risques. C’est pourquoi, sur le site officiel, on peut acheter des contenants tout faits pour les créer.

Revenons à présent sur comment sont créées les caches. S’il y a actuellement plus de trois millions de caches recensées dans le monde, c’est parce que la création de cache fonctionne de manière participative. N’importe qui peut créer une cache, il suffit simplement d’avoir un compte officiel (que vous créez de toute façon gratuitement en lançant l’application) et de proposer sa cache, en précisant la difficulté, la taille, la localisation et une description. On peut même renseigner les dates où on est allés vérifier les caches. On a également son nom d’utilisateur sur la fiche informative. Bien sûr, il y a de nombreuses règles à respecter, mais rien de bien compliqué, elles sont surtout là pour éviter à des non-géocacheurs de ramasser une cache sans même le savoir – ils pourraient penser à un objet jeté dans la nature – ou encore de placer des caches sur des propriétés privées, ce qui empêcherait à tout le monde d’y accéder. Une fois la cache proposée, c’est un bénévole qui traitera la demande et qui l’ajoutera ou non au nombre surprenant de caches présentes dans le monde.

En plus des caches traditionnelles dont je vous parle depuis toute à l’heure, il existe quelques variantes. Par exemple, en vous rendant sur un lieu indiqué, il est possible de trouver une énigme, ou une partie d’énigme, qui vous mènera ensuite à la véritable localisation de la cache. Celles-ci font partie des caches à difficulté élevée. Si vous décidez de vous lancer dans l’aventure, vous trouverez tout un tas de types de caches différentes qui demanderont de la réflexion ou qui vous lanceront des challenges. Dans tous les cas, amusez-vous bien !

C’est ici que s’achève cet article sur le géocaching, j’espère vous avoir fait découvrir une activité qui vous incitera à partir à l’aventure et rencontrer de nouvelles personnes, n’hésitez pas à nous laisser un commentaire pour en discuter !

JustOneAlien

Sources texte

Site officiel

Comment poser une cache

Expérience personnelle

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4 réflexions sur “Le géocaching : la chasse au trésor 2.0”

  1. Supers explications, ça donne une bonne raison de sortir se dégourdir un peu les jambes, j’adore le principe ! Il faut que je regarde dans ma ville s’il y en a !

     
  2. Je suis une buse en orientation. Lorsque ma fille était petite (et moi en congé maternité on va dire), je m’en faisais pas mal : ça me faisait des objectifs de balade. Malheureusement il y en avait peu autour de chez moi (à l’époque ?)… Et j’ai perdu le goût. Mais peut-être que ce printemps je m’y remettrai

     

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