Avec leur nez écrasé, leurs ronflements intempestifs et leur démarche un peu pataude, les bouledogues peuvent séduire ou bien rebuter, selon le point de vue qu’on en a. Cependant, qu’il soit anglais, français ou américain, ce chien a plusieurs particularités à prendre en compte quand on en accueille un chez soi. Vous voulez en savoir plus pour une meilleure cohabitation ? Lisez-la suite de l’article.
Les différents bouledogues
Il existe plusieurs types de bouledogues, voilà pourquoi il est intéressant de présenter brièvement les plus répandus.
Le bouledogue anglais
Le bouledogue anglais (ou bulldog) est un chien très massif, court sur pattes, et avec une tête très grande par rapport à son corps. Il est ridé et a les oreilles tombantes.
Il a le poil court qui peut avoir plusieurs robes : beige, noir, panaché, etc. Normalement, son poids doit tourner autour des 25 kilos pour 30 à 40 centimètres de hauteur. Quant à son âge, le bulldog anglais peut vivre une dizaine d’années.
Le mot bull en anglais signifie « taureau », mais contrairement aux idées reçues, ce n’est pas pour sa carrure qu’il a été appelé de la sorte. Au tout début de son histoire, qui remonte tout de même à la fin du Moyen Âge, le bulldog était un chien de combat qui était amené à lutter contre des taureaux ou d’autres gros animaux pour distraire les foules. Les croisements apportés à la race visaient à le rendre le plus féroce possible, aussi bien en ce qui concerne la résistance à la douleur que l’agressivité croissante.
Quand le bulldog a commencé à se montrer trop hargneux, à force de croisements répétés, cette race a été négligée jusqu’à une quasi extinction. C’est la passion des éleveurs qui a changé cela en travaillant à nouveau le bulldog anglais pour qu’il devienne un chien de compagnie exemplaire. Cela a nécessité plusieurs générations de croisements avant que ce tempérament de chien dangereux ne disparaisse. Le genre humain est donc responsable du comportement que le chien peut avoir, le pire comme le meilleur.
À l’heure actuelle, le bulldog est un chien très sociable qui adore les enfants. Il reste tout de même très protecteur et peut se montrer agressif si on s’en prend à ses maîtres. C’est un chien plutôt sédentaire, mais qui peut tout de même faire de longues balades à condition de suivre son rythme.
Le bouledogue français
Le bouledogue français est un chien plus petit que son cousin anglais. Il possède une tête carrée et massive avec des larges épaules et un bassin plus étroit. Ses oreilles sont bien droites et son museau est aplati.
Son poil est court avec des robes différentes : bringée, blanche, fauve… Ce petit chien ne mesure pas plus de 35 centimètres pour un poids qui se situe entre 8 et 14 kilos. Son espérance de vie se situe entre neuf et onze ans.
On ne connaît pas la véritable origine de ce chien qui est bel et bien apparu en France au cours du XIXe siècle, mais qui descendrait probablement du bulldog anglais. À l’origine, le bouledogue français servait à la fois de gardien et de ratier, mais son côté joueur a peu à peu fait de ce canidé un animal de compagnie. Il est très présent dans la noblesse ou dans les familles bourgeoises du XXe siècle. Encore aujourd’hui on le retrouve souvent dans les familles.
C’est un chien qui est très joueur et intelligent. Sa personnalité plaît beaucoup à ses maîtres, en particulier grâce à deux aspects. D’une part, c’est un chien d’intérieur qui aime pouvoir se reposer et qui évite les activités sportives trop poussées. D’autre part, c’est un chien qui peut se révéler très énergique lorsqu’il est porté par le jeu ou les enfants, dont il adore la compagnie. Le bouledogue français est aussi très proche de ses maîtres, il a tendance à les suivre partout et ressent facilement l’état émotionnel de ces derniers. Il peut donc être triste ou stressé, autant que celui qui l’a adopté. En revanche, il faut surveiller les différents petits problèmes de santé qui peuvent survenir : troubles respiratoires ou cardiaques, problèmes de dos, etc.
Le bouledogue américain
Le bouledogue américain est plus haut et plus sportif que les deux races précédentes. On distingue deux types : le bully, qui possède une carrure un peu plus large, et le standard qui, lui, possède un physique beaucoup plus athlétique.
La tête est toujours aussi carrée, comme pour tous les molossoïdes, avec un poil court dans la même gamme de couleur que la race anglaise ou française. Toutefois, on retrouve surtout des robes blanches avec ou sans marques d’autre couleur.
Selon la carrure, cette nouvelle race (qui n’est pas encore reconnue par la Fédération Cynologique Internationale, dite FCI) peut atteindre une quarantaine de kilos et mesurer entre 50 et 70 centimètres de hauteur. Le bouledogue américain, ou american bulldog, peut vivre environ 11 à 14 ans.
Ce chien ne descend pas directement du bulldog anglais, mais plutôt d’un ancêtre, le old english working bulldog : un autre chien britannique taillé pour garder les troupeaux. Les colons sont sûrement arrivés sur le territoire américain avec ce chien qui avait un tempérament travailleur. C’est dans le sud-est des États-Unis que deux éleveurs se sont lancés dans les croisements qui ont donné aujourd’hui le bouledogue américain. L’un a développé le type bully tandis que le second a fait naître le standard. Le nom d’american bulldog a été attribué pour différencier cette race de chien du pitbull , un autre chien répandu aux États-Unis.
Au niveau de son caractère, le bouledogue américain est tout aussi dévoué à ses maîtres que ses cousins. Il est aussi un fervent adepte des longues promenades et des activités sportives en leur compagnie. C’est un chien robuste et aussi très protecteur. En effet, le bouledogue américain est attaché à la hiérarchie et a tendance à vouloir dominer les autres chiens ou même les Hommes. Il ne faut pas hésiter à affirmer sa position face à lui et à souvent le rappeler à l’ordre. Il peut aussi se montrer suspicieux à l’égard des inconnus.
Le boxer
Le boxer est un autre molosse haut sur pattes, originaire d’Allemagne cette fois. Il peut atteindre plus de soixante centimètres et pèse presque quarante kilos pour les mâles les plus lourds. Il vit aussi une dizaine d’années, comme ses cousins européens.
C’est un chien très énergique avec le poil ras et des couleurs plus sombres que les autres bouledogues. On retrouve des robes bringées, fauves, noires. Souvent, la robe est foncée avec des marques blanches et un masque noir sur une tête carrée aux oreilles tombantes.
Avant de connaître le boxer tel qu’il existe aujourd’hui, on rencontrait quatre types de ces chiens aux allures de molosses, dont les espèces n’existent plus à l’heure actuelle. Au XVIIIe siècle, ces types de chiens n’étaient pas réputés pour être dangereux, ils sont aujourd’hui éteints.
Les boxers sont des chiens puissants avec beaucoup de force, les Allemands ont croisé différents de ces types entre eux afin d’avoir une espèce avec plus de mordant. Malheureusement, l’agressivité des chiens issus de ces croisements a pris le dessus et les hommes se sont désintéressés de cette race. C’est plus d’un siècle plus tard que le boxer que nous connaissons aujourd’hui est apparu. Il a fallu croiser ces spécimens agressifs avec des bulldogs anglais pour retrouver un chien plus calme.
Si on ne retrouve pas l’appellation « bouledogue » ou « bulldog » dans son nom, c’est sans doute à cause de ses origines allemandes. Au début de l’histoire du boxer, il y avait une race dominante que l’on appelait bullenbeisser. C’est d’ailleurs de ce croisement avec un bulldog anglais que l’on connaît le boxer d’aujourd’hui. Il répond aux mêmes caractéristiques que les bouledogues : c’est aussi un molossoïde, un chien brachycéphale. Rien n’aurait pu empêcher le commun des mortels de nommer le boxer german bulldog ou bouledogue allemand. Alors qu’est-ce qui a changé ? Tout simplement, le nom que les Allemands ont donné à ce chien au cours de l’Histoire, à savoir bierboxer, ou « chien du brasseur ». Les gens ont sûrement associé ce mot à la race et c’est ainsi que le boxer a gagné son nom officiel. Mais bien sûr, ce n’est qu’une supposition.
Au même titre que le bouledogue américain, le boxer a un caractère plus dominant, ce qui en fait un très bon gardien. En contrepartie, son énergie le rend très joueur et protecteur avec les enfants ainsi que leur maître. C’est aussi une race qui peut vivre aisément à l’extérieur, contrairement aux bouledogues anglais ou français.
Les précautions à prendre avec les bouledogues
Les bouledogues ont beaucoup d’amour à donner à leurs maîtres. Cependant, le maître aussi a des attentions particulières à apporter pour le bien-être de son chien. Voici quelques points qu’il faut garder à l’esprit lorsqu’on adopte un de ces chiens.
L’alimentation du bouledogue
Nourrir son chien sans le faire n’importe comment est fondamental. Les bouledogues anglais et français ont toujours un gros appétit, même s’ils ont mangé une quantité suffisante de nourriture. Il faut donc veiller à ne pas trop les gâter pour qu’ils ne s’empâtent pas.
Leur gourmandise peut aussi les pousser à se ruer sur la nourriture comme des morfales et à engloutir leur assiette au plus vite. Certains mangent tellement goulûment qu’ils en régurgitent leur repas complet. Cela peut aussi arriver quand ils prennent de grosses quantités d’eau d’un coup, qu’ils aient mangé juste avant ou non. Il faut donc avoir un œil sur son chien lorsqu’il mange, pour éviter les mauvaises surprises. Il existe aussi des croquettes adaptées à leur mâchoire qui peut éviter ce genre d’inconvénient.
Un autre problème que l‘on rencontre fréquemment, ce sont les allergies alimentaires. Cela se manifeste souvent par des problèmes de peau : le chien se gratte beaucoup et des rougeurs voire des plaques apparaissent ainsi qu’une chute de poils.
Les causes peuvent varier, mais la principale reste les céréales contenues dans les croquettes. Ce qui peut aussi poser des problèmes sont les aliments à base de protéines de lait, de soja ou de viande de bœuf qui ne réussissent pas à la digestion de certains chiens. Le boxer peut aussi se montrer allergique à la viande de porc.
Pour contrer rapidement l’allergie, il faut immédiatement changer l’alimentation de l’animal en excluant les allergènes possibles. Si la réaction est très forte, il faudra aussi penser à donner un traitement médicamenteux. Ensuite, pour identifier l’allergène, on peut introduire un élément à la fois dans l’alimentation du chien, petit à petit, et surveiller si les symptômes réapparaissent. Lors du changement de l’alimentation du bouledogue, ce n’est pas seulement sa peau qu’il faudra inspecter, mais aussi ses selles, qui peuvent changer selon le type de nourriture.
Un dernier point est celui des carences que peuvent présenter certains chiens. Dans ce cas, le vétérinaire pourra prescrire des vitamines supplémentaires à administrer quotidiennement.
La chaleur nuit aux bouledogues
La joie de jouer avec son bouledogue doit être contenue en période de grosse chaleur. Malheureusement, les chiens brachycéphales (tête carrée et large avec un museau court, voire aplati comme les bouledogues) souffrent beaucoup dès que la température grimpe au-dessus des 25 °C. Leur respiration devient plus irrégulière, ils ont plus de mal à la stabiliser. Alors, quand on les pousse à faire de l’exercice ou à rapporter la balle durant cette période, leur santé est en danger sans même qu’on s’en rendre compte.
C’est donc au maître de modérer l’enthousiasme de son chien en cas de forte chaleur. Il faut aussi veiller à lui offrir de l’eau fraîche régulièrement pour qu’il ne soit pas assoiffé. Si malgré cela, le bouledogue ne parvient pas à se rafraîchir correctement, on peut également miser sur des coussins thermo-réfrigérés conçus pour faciliter leur repos pendant les heures les plus chaudes.
Les bouledogues aiment se prélasser au soleil, mais s’ils se réfugient à l’ombre, c’est sans doute parce qu’il est trop chaud pour eux. À force d’observation, on déduit facilement à quel moment on peut profiter du beau temps avec son compagnon ou si l’heure est à la sieste dans un endroit frais.
Les bouledogues ont une bonne hygiène
C’est un point qui tient lieu de cliché, celui qui ne connaît pas les bouledogues les pointera sûrement du doigt en disant qu’ils sentent mauvais. Bien sûr, ce sont des balivernes. Un bouledogue ne sent pas moins bon qu’un autre chien. Cependant, une bonne hygiène est de rigueur et il faut surveiller certains aspects avec plus de rigueur que pour d’autres races.
Les molosses ont des plis au niveau de la tête et de l’encolure où les saletés s’incrustent, il faut donc veiller à ce qu’ils soient propres. On peut aussi leur faire prendre un bain, mais pas trop souvent non plus pour ne pas assécher la peau et toujours en utilisant des produits adaptés. En effet, il ne faut pas oublier que leur peau peut être très fragile, les cosmétiques pour les humains peuvent donner des allergies aux animaux. Un bouledogue adore particulièrement se salir lors de la promenade en se roulant dans toutes les flaques de boue qu’il croise ? Rincer juste à l’eau sans pour autant utiliser de produit. Certains chiens peuvent se contenter d’un vrai bain tous les trois ou quatre mois, mais d’autres demandent un entretien plus fréquent, c’est au maître de connaître son chien et sa peau pour juger s’il peut shampooiner son bouledogue plus ou moins souvent.
Un détail à garder à l’esprit, c’est qu’il ne faut pas appliquer le produit antiparasitant sur votre chien juste après l’avoir lavé. Non seulement cela réduit (voire annule complètement) son efficacité, mais en plus, cela peut le rendre malade, puisque le produit pénètre dans la peau.
Quant à la dentition et son entretien, il faut savoir que les mâchoires plates ne peuvent pas mâcher ce qu’elles veulent. D’abord, ce genre de molosse a la fâcheuse manie de manger goulûment, parfois de gros morceaux, sans forcément prendre la peine de mâcher. Un os en corne trop friable augmente les risques d’étouffement, à éviter donc.
Il existe aussi sur le marché des dentifrices spéciaux pour les chiens. Néanmoins, ils coûtent souvent cher et je vous mets au défi de convaincre un bouledogue d’ouvrir la gueule assez longtemps pour lui brosser les dents sans qu’il ne mange le produit ou qu’il s’enfui à toutes pattes. En général, s’il n’a pas été habitué à ce rituel étant chiot, on peut oublier cette alternative.
L’idéal reste de demander conseil à son vétérinaire afin de tirer les meilleurs conseils quant à la méthode à utiliser ainsi qu’aux produits les plus adaptés pour la mâchoire de son bouledogue.
Malheureusement, il y a des inconvénients auxquels on ne peut que faire face. Les bouledogues ont des flatulences très odorantes et, parfois, tout aussi sonores. Même en variant son régime alimentaire avec du riz ou en enlevant certains produits gras, c’est un chien qui a tendance à avoir des gaz, en particulier quand il est excité. Cela touche surtout les bulldogs anglais et bouledogues français, mais les autres types sont aussi sensibles à ce problème. On peut éventuellement demander des comprimés spécifiques chez son vétérinaire, mais le mieux reste encore de l’accepter.
Puisqu’on parle des inconvénients déplaisants, il faut souligner un autre petit ennui au niveau des décibels : celui des ronflements. Là aussi, les quatre races citées sont concernées. Ces chiens ronflent très fort et ce, même quand ils sont réveillés et ils respirent bruyamment. C’est difficile de regarder un film ou sa série préférée avec un chien qui fait la sieste à côté de soi. Bien évidemment, tout le monde n’a pas la même sensibilité face au bruit et puis, à force d’habitude, on n’y fait moins attention. Pourtant, c’est un détail à prendre en compte avant l’adoption si on est un adepte du silence et de la tranquillité.
Les bouledogues sont fragiles
On l’a déjà évoqué, les bouledogues semblent vigoureux et invincibles, mais ils possèdent aussi quelques faiblesses qu’il faut surveiller. Même si plusieurs soucis de santé touchent toutes les races, certaines ont des particularités auxquelles il faut veiller afin que la cohabitation entre le maître et le chien soit la plus longue possible.
Les troubles respiratoires
Concerne : bulldog anglais, bouledogue français, bouledogue américain , boxer
Les races brachycéphales comme les bouledogues développent souvent quelques problèmes respiratoires. On a déjà parlé des ronflements ainsi que des risques liés aux fortes chaleurs, mais il y en a d’autres.
Il arrive par exemple que la trachée, trop étroite, empêche le chien de respirer correctement en cas d’effort important. Aujourd’hui, on peut opérer ces animaux, mais dans des cas légers on préfère plutôt les ménager. En particulier quand les risques d’anesthésie sont plus importants que ceux des troubles respiratoires dont souffre le bouledogue.
Une sténose des narines (quand les narines ne sont pas assez larges) n’est pas non plus à exclure chez ce type de chien, ce qui provoque des ronflements encore plus bruyants. Là aussi, une petite opération de chirurgie peut tout à fait régler le problème, ce qui réduira la sonorité des respirations et des ronflements les rendant plus tolérables.
Chez les bouledogues anglais et français, un autre problème peut nuire à la respiration du chien, en particulier lorsque les balades sont trop longues ou trop fatigantes pour lui. En effet, il arrive que le voile du palais soit trop long, ce qui lui demande beaucoup d’effort pour inspirer. Reprendre un souffle et un rythme respiratoire régulier est alors beaucoup trop difficile pour le bouledogue. Heureusement, ce problème peut être diagnostiqué assez tôt, même chez les chiots. On soigne le trouble grâce à une chirurgie, qu’on pratique même au laser à l’heure actuelle.
Les problèmes de dos
Concerne : surtout le bouledogue français et le bouledogue américain.
Il s’agit d’un ennui de santé moins récurrent que ceux liés à la respiration, mais ce sont des soucis très sérieux. Les problèmes de dos surviennent souvent quand le chien prend de l’âge.
Des calcifications se forment au niveau des vertèbres, ce qui est douloureux et empêche le chien de se mouvoir aussi bien qu’il le souhaite. Il a aussi une tendance à développer des hernies discales quand il devient âgé. Une visite de contrôle chez le vétérinaire est souvent le meilleur remède pour se rendre compte de la situation, il peut aussi donner de bons conseils pour limiter l’apparition de ce genre de trouble.
Les troubles ophtalmologiques
Concerne : particulièrement le bulldog anglais et le boxer
Plusieurs maladies liées à l’œil peuvent apparaître chez les bouledogues. Souvent, il ne faut pas tarder à diagnostiquer la maladie et à la soigner sous peine de voir le chien perdre la vue.
Une maladie courante est l’hyperplasie de la glande de Harder. En réalité, c’est une glande qui n’existe pas chez le chien, on la retrouve chez l’Homme, quelques rongeurs et les cochons. Quand les scientifiques se sont rendus compte de leur erreur, l’appellation s’était déjà répandue. Aujourd’hui, on parle plutôt de la glande nictitante. Celle-ci se situe sous la troisième paupière du chien et peut parfois se détacher de son emplacement d’origine. Cette situation fait que l’œil pleure en continu et, dans les cas où la glande devient inflammée, l’infection coule aussi dans l’œil. Il faut donc une opération chirurgicale pour régler le problème.
D’autres maladies, au contraire, comme la kéraconjonctivite sèche ou l’ectropion assèchent l’œil. Dans ces cas-là, on doit parfois opérer, mais le plus souvent il faut soumettre l’animal à un traitement quotidien pour palier le manque de larmes.
Les troubles cardiaques
Concerne : Particulièrement les boxers et les bouledogues français
On a vu que tous ces chiens ont été croisés souvent pour modifier le comportement, la taille ou les autres qualités du bouledogue que nous connaissons aujourd’hui. Malheureusement, ce type de modifications créées par l’Homme engendre aussi beaucoup de problèmes.
Certains troubles cardiaques sont issus du patrimoine génétique de ces chiens. Bien sûr, d’autres problèmes évoqués plus haut sont aussi des conséquences de ces croisements. Mais le cœur est aussi touché.
Les problèmes de cœur peuvent arriver dès que le bouledogue est chiot, ce qui sera à surveiller tout au long de sa vie, mais cela peut aussi venir avec l’âge. Ce genre de trouble demande un traitement régulier, parfois cher. Le maître va parfois jusqu’à se séparer du chien parce qu’il ne peut pas gérer les dépenses en médicaments.
Finalement, si on surveille bien son bouledogue et que l’on sait en prendre soin comme tout bon maître le fait avec son chien, il le rendra bien. Les propriétaires de ces animaux vous diront que ce sont des chiens qui débordent d’amour et de loyauté. Et vous, avez-vous déjà eu un bouledogue dans votre foyer ou envisagez-vous d’en accueillir un ? Racontez-nous votre expérience dans un commentaire.
Enley Tyler
Sources
Sources texte
Maladies du bouledogue anglais
Sources images
Un grand merci aux maîtres de SOS Bulldog Belgium qui ont participé en donnant une photographie de leurs chiens.
Image à la Une : C. Kubat, V. Faife, S. Bertrand, V. Lambert
Image 1 : S. Bourgeois
Image 2 : F. Libois
Image 3 : V. Marchoul
Image 4 : S. Bertrand
Image 5 : S. Natis
Image 6 : G. Vandeput