Les disciplines western

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Vous vous êtes mis au reining et vous êtes découvert une passion pour les disciplines de western ? Vous avez envie de diversifier vos activités équestres et de jouer au cow-boy avec votre compagnon à quatre pattes ? Cet article devrait vous donner un peu d’inspiration !

Discipline western : le gymkhana

(prononcez « jim-ka-na »)

Ce sport équestre au nom quasiment imprononçable consiste en plusieurs épreuves de vitesse contre-la-montre comme le barrel racing, le rescue racing, le pole bending ou encore le speed barrels.

Les courses sont généralement courtes et réalisées face à un jury qui décide d’une note en fonction du temps effectué et des fautes commises. Les adeptes des épreuves de gymkhana montent généralement des chevaux de race américaine comme les Appaloosas, les Paint Horses ou les Quarter Horses. En effet, il faut un cheval vif, mais obéissant pour participer à cette discipline et ces races sont reconnues pour avoir ces qualités. Un parcours de gymkhana est semé de petites embûches, chaque cavalier devant passer une série d’obstacles. Par exemple, lors d’une épreuve de pole bending, le cheval doit slalomer entre des poteaux le plus vite possible pour gagner la course. Pendant une course de rescue racing, le cheval doit faire très rapidement le tour du manège afin que son cavalier attrape son coéquipier au vol (il est situé au bout du parcours) et le place sur la selle derrière lui tout en continuant à courir.

Cette discipline, malgré son côté très divertissant et amusant, demande une grande agilité au cavalier qui doit en plus être bien accroché à sa selle, et attention, en vrai cow-boy que vous êtes, le mieux est quand même d’enfiler un chapeau avant de monter.

Discipline western : le ranch sorting

Le ranch sorting est une discipline de l’équitation western qui se pratique avec le bétail. Il s’agit d’un dérivé de l’élevage de ranch qui s’effectue dans un contexte de travail réel. C’est une épreuve chronométrée qui rassemble deux cavaliers et dix animaux de bétail dans un enclos circulaire de 15 à 20 m de diamètre. Les bêtes sont numérotées de 1 à 10 et le but est de les faire passer d’un enclos à l’autre (les enclos sont collés l’un à l’autre) dans un ordre numérique. Avant cela, les cavaliers doivent trier les vaches en fonction de la demande du juge et c’est dans cet ordre qu’elles seront sorties. En effet, si le juge souhaite que le tri commence à 7, l’équipe devra d’abord sortir le 7 puis le 8, 9, 10, 0, 1, 2, 3, 4, 5 et enfin 6. L’équipe qui a sorti le troupeau le plus vite gagne l’épreuve.

Une épreuve de ranch sorting demande de la discipline et de la réactivité. Les vaches n’étant pas du tout dressées, il faut arriver à les faire aller à l’endroit souhaité et anticiper chacune de leurs réactions étant donné qu’elles auraient plutôt tendance à n’en faire qu’à leur tête. Toutefois, cette discipline ne demande pas une expérience particulière en équitation ou en tri du bétail et des personnes de tout âge peuvent y participer, y compris de très jeunes enfants.

Le ranch sorting est une discipline très appréciée et familiale. Elle est d’ailleurs considérée comme l’un des sports les plus drôles à faire sur un cheval et élevée au rang de premier sport équestre selon un article du RSNC (Ranch Sorting National Championship), une association regroupant des membres pratiquant le ranch sorting.

Discipline western : le western pleasure

Le western pleasure est l’une des disciplines western les plus populaires aux États-Unis. Elle tient son nom de l’allure nonchalante et décontractée qu’adopte l’équidé tout au long de la compétition.

Lors d’une épreuve de western pleasure, le cavalier doit mettre sa monture à la cadence demandée par le juge, mais en gardant les rênes bien longues pendant toute l’épreuve. Sachant que d’autres participants sont également dans le manège en même temps, le cheval doit faire preuve d’un grand calme et être très bien dressé pour rester imperturbable et concentré.

Il peut être extrêmement difficile de remporter une compétition de western pleasure, puisqu’il faut être conscient de ce que le juge attend du futur gagnant. Pour désigner celui qui gagnera, le juge va tenter de repérer l’équidé qui, selon lui, se déplace le mieux : les rênes sont-elles tenues suffisamment lâches ? L’allure de l’équidé est-elle toujours régulière et respectée en fonction de la demande ? Arrive-t-il à deviner les signaux invisibles qui lui sont envoyés par son cavalier ? Est-il décontracté, serein, fait-il des gestes brusques ? Il y a donc énormément d’éléments à prendre en compte si l’on souhaite gagner l’épreuve. Les moindres faits et gestes du cheval doivent être fluides, contrôlés mais détendus.

Le western pleasure est une discipline idéale pour les cavaliers qui souhaitent apprendre à monter devant un public puisqu’ils doivent savoir garder le contrôle non seulement sur leur monture, mais également sur eux-mêmes. En résumé, le western pleasure est bien loin d’être l’épreuve de western la plus simple, contrairement à ce que son nom laisse à penser.

Discipline western : le team roping

Le team roping est une compétition de rodéo en équipe. En rodéo, c’est d’ailleurs la seule discipline qui se pratique à plusieurs. En général, les épreuves de rodéo incluent deux cavaliers qui jouent l’un contre l’autre et non ensemble. Elle s’est développée il y a très longtemps dans les ranchs, dans un contexte de pratique de l’élevage de bétail : un bovin était immobilisé par deux hommes à cheval le maintenant au lasso afin de le marquer ou de le soigner.

Aujourd’hui, le team roping est une épreuve chronométrée qui demande un fort esprit d’équipe ainsi que des compétences très spécifiques aux cavaliers et à leurs chevaux.

Comme dans le contexte de l’élevage, deux hommes font partie de l’équipe : le header et le heeler. Le header doit, avec son lasso, attraper et attacher le veau par les cornes, tandis que le heeler, lui aussi avec un lasso, doit ensuite lui attacher les pattes arrières. Ensemble, ils doivent réussir à mettre l’animal à terre le plus vite possible. Le chronomètre s’arrête lorsque les cordes sont bien tendues, que l’animal est totalement immobilisé et que les deux chevaux se font face. Ainsi, le team roping demande une immense coordination et collaboration entre le header et le heeler, c’est pourquoi il est très important d’avoir un fort esprit d’équipe. Il s’agit d’un travail très intense pour le cavalier et son cheval, pour les non-initiés, ce sport peut être très violent, que ce soit en simple spectateur ou en acteur majeur. Toutefois, le team roping est une expérience forte qui fait s’éveiller tous les sens.

Discipline western : le bareback riding

Le bareback riding est la capacité pour un cavalier de monter son cheval à cru (sans selle). Durant cette épreuve, il doit arriver à contrôler sa monture sans la selle ni harnachement. Il doit faire attention à la position de ses mains (sachant qu’il n’y en a qu’une qui tient la monture), de ses jambes, de son assise et de son dos. Concrètement, le cavalier doit être assis de façon décontractée, les mains au plus près du garrot et garder les épaules et le dos droits. Ce sont ces éléments que le juge prendra en compte dans sa notation. Les qualités requises pour réussir dans cette discipline sont donc la coordination et l’équilibre. Il ne faut pas avoir peur des chutes, puisque même si l’on est expérimenté dans la monte à cru, les réactions de l’animal peuvent parfois surprendre. De plus, il faut aussi respecter les figures demandées. Dans l’équitation de western, on a souvent affaire à des figures de rodéo, imaginez-vous donc à quel point il faut bien s’accrocher !

Toutefois, la monte à cru peut faire partie de n’importe quelle discipline western, elle est d’ailleurs très courante pendant une compétition de western pleasure.

Cet article sur quelques disciplines western touche maintenant à sa fin. Bien entendu, il en existe encore des dizaines d’autres. En connaissez-vous ? Avez-vous déjà eu l’occasion de pratiquer l’une ou plusieurs d’entre elles ? Dites-nous tout dans un commentaire !