Une expérience colorée : retour sur la Color Obstacle Rush de Lyon

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Fin mai, une amie me parle de la Color Obstacle Rush. « Késako ? » a été ma première question. Connaissez-vous le principe d’une Color Run ? Vous courrez et on vous lance de la poudre colorée sur vous. Là, c’est pareil, sauf qu’il y a des obstacles gonflables sur le parcours. Si vous prévoyez d’y assister un jour, ne lisez pas la suite de cet article pour éviter de vous spoiler sur les obstacles. Si vous êtes intéressé et aimeriez savoir à quoi vous attendre, poursuivez votre lecture !

La Color Obstacle Rush, phase préparatoire

Nous nous sommes inscrits fin mai 2016 pour une course prévue le 27 août 2016. Si l’équipe se composait d’au moins 4 personnes, nous avions 10 % de réduction sur notre inscription, donc nous nous sommes inscrits à 4. Il y avait des paliers en fonction des dates limites. Les prix pouvaient aller de 34 euros par personne pour une inscription du 14 avril au 11 mai et jusqu’à 49 euros pour une inscription du 28 juillet au 25 août. Nous nous sommes inscrits fin mai, pour 39 euros par personne. L’inscription comprend l’entrée à la Color Obstacle Rush, un T-shirt, une médaille commémorative et un sachet de couleurs. Il est possible d’acheter d’autres accessoires, comme des tutus, des bandanas ou des lunettes de soleil à retirer sur place le jour J.

J’ai reçu mon mail de confirmation et j’ai lu en détail toutes les conditions et le règlement afin de ne pas avoir de mauvaises surprises lors de l’événement. Il est conseillé d’y aller vêtu d’un pantalon couvrant les jambes, car les obstacles, qui sont en réalité des structures gonflables, peuvent être très chauds sous le soleil d’août et causer des irritations et des brûlures. Nous devons porter des lunettes de soleil pour protéger nos yeux lorsqu’on recevrait de la poudre colorée. Il est également demandé d’ôter tous les objets pointus ou les bijoux pouvant abîmer les obstacles, et de porter des vêtements de couleur claire, pour que la couleur se voit mieux dessus.

color obstacle rush arrivée

Il n’y a pas de contre-indication concernant la participation, hormis pour les femmes enceintes ou les personnes ayant des problèmes particuliers : l’avis du médecin est souhaité, comme pour toute activité physique. Les personnes asthmatiques peuvent participer aussi, il leur est conseillé de porter un bandana sur la bouche et le nez pour les protéger. Concernant l’âge, vous ne pouvez y participer que si vous avez plus de 12 ans (avec une autorisation parentale pour les mineurs de moins de 16 ans). Il n’y a pas de classement final, chacun pourra faire son parcours à son rythme, et même contourner les obstacles s’ils sont trop difficiles.

Le parcours fait environ 5 km, pour 15 obstacles et 5 stations de couleur. Les obstacles sont presque tous gonflables, et le site Internet ne veut pas nous en dire plus quant à leur nature. Surprise !

La Color Obstacle Rush, le jour J

Nous nous sommes inscrits pour un départ à 12 h 30 (il y a plusieurs vagues de départs entre 10 h et 13 h 30). Il est conseillé de venir au moins 1 heure en avance, le temps de s’inscrire, de retirer nos T-shirt, de poser nos sacs au vestiaire et de s’échauffer.

Nous nous sommes donnés rendez-vous non loin de l’événement, à 11h15 le samedi 27 août. En rentrant dans l’hippodrome (lieu de la Color Obstacle Rush), nos sacs ont été fouillés : il est interdit d’apporter des bouteilles en verre, par exemple. Nous décidons de nous rendre directement à l’enregistrement. Là, c’est très rapide : munie du mail de confirmation et de ma carte d’identité, j’ai pu retirer mon bracelet en papier (prouvant que je participe à l’événement) et mon T-shirt (que j’ai porté durant la course).

départ color obstacle rush

Une fois cette formalité passée, nous sommes allés attendre à l’ombre un moment. À 11 h 50, nous sommes allés poser nos sacs à la consigne (2 euros par sac). Il y a énormément de monde, nous avons beaucoup attendu. À 12 h 15, l’échauffement commence. Wayne, le coach sportif super dynamique, nous a fait nous déhancher sur de la musique techno. Aller, on tape dans les mains, on tourne sur soi-même… Nous sommes déjà épuisés avant d’avoir commencé le parcours ! Heureusement, des bénévoles distribuent des verres d’eau (plan canicule oblige), puisque la température est montée jusqu’à 37 °C, et nous sommes en plein soleil !

Nous avons ensuite attendu le départ, tous en file indienne. Il y a au moins 600 personnes par départ. Au final, nous avons un peu attendu pour le premier obstacle, mais tout s’est très vite décanté et nous n’avons presque pas attendu pour les obstacles suivants ! À 12 h 50, nous nous élançons.

color obstacle rush

Le premier obstacle est une structure gonflable avec des rouleaux placés horizontalement. Il faut passer dessus ou dessous. Les gens se précipitent dedans, c’est très drôle ! À la fin de chaque obstacle, nous décidons de nous attendre, pour entamer tous les obstacles ensemble. Le second obstacle est tout de suite après. Il faut traverser une structure gonflable inclinée. Les participants qui attendent pour le premier obstacle peuvent nous lancer des balles en mousse (la file d’attente serpentait devant les deux premiers obstacles). Attention aux chutes !

En sortant de cet obstacle, nous décidons de trottiner. Devant nous se dresse un filet : il faut grimper et redescendre de l’autre côté. Et c’est reparti pour un petit trot jusqu’à la première station de couleur : le jaune. Nous devons ramper sous des cordes, des bénévoles nous arrosent de poudre jaune.

Une fois teints couleur citron, direction l’obstacle de bulles de mousse : il faut la traverser (et nous en profitons pour faire une petite bataille). Tous trempés (de sueur et de mousse), nous allons en direction de l’autre obstacle, en trottinant et en laissant le 4e membre de notre équipé déjà fatigué, à la traîne. Nous passons devant des chèvres qui nous encouragent (il y a un poney-club au milieu de l’hippodrome ; les poneys sont bien au frais dans leurs box, les chèvres sur leur carré d’herbe) et, lancés dans notre élan, nous avons failli louper l’embranchement pour l’obstacle suivant. Heureusement que notre coéquipier est là pour nous rappeler à l’ordre !

color obstacle rush

L’obstacle suivant est un mur gonflable vertical à grimper, en s’aidant d’une corde. De l’autre côté nous attend un toboggan (qui ne glisse pas du tout, dommage). Vite vite, pas de temps à perdre, nous apercevons la station de couleur rose ! Au petit trot, nous nous y engageons : il faut sauter dans les trous (comme un jeu de pneus) et les bénévoles nous lancent du rose ! Cette couleur a d’ailleurs bien tenu vu que nous étions humides.

Nous continuons notre parcours en affrontant les grosses balles : dans un enclos gonflable fermé, nous pouvons nous lancer de gros ballons (tellement grands que si je me mettais debout derrière, on ne me voyait pas). J’écourte un peu mon séjour sur cet obstacle parce que les garçons présents dedans font preuve de pas mal de violence en lançant les balles sur les autres, j’ai peur de me blesser.

Vient ensuite la station de couleur verte. Pendant que nous nous battons pour traverser l’obstacle composé de rouleaux verticaux, nous sommes aspergés avec de la poudre verte !

Nous décidons de repartir en courant doucement. Après 5 bonnes minutes de trot, je m’arrête, essoufflée et fatiguée par la chaleur. Je crois voir un mirage : des gens qui distribuent de l’eau ! Eh bien non, ce n’est pas un mirage, des bénévoles ont installé un stand. Nous prenons une bouteille d’eau que nous nous partageons entre nous 4. Avec le reste d’eau, nous nous arrosons tous un peu. Ça rafraîchit et ça fait tenir les couleurs !

En face de nous se trouvent les balles rebondissantes. Il faut monter sur la balle et sauter pour faire une petite course. Pas trop compliqué au final, mais à force de rires, nous nous essoufflons vite.

color obstacle rush

Nous avons fait la course (que j’ai gagnée !) et nous partons pour le prochain obstacle. Encore un mur à grimper et son toboggan. Les garçons décident de monter sans utiliser la corde. Pour ma part, je préfère m’en servir. Cette fois-ci le toboggan glisse bien, c’est très agréable, mais pas trop chaud, grâce à mon legging !

Direction la 4e station de couleur, le bleu. Il faut enjamber des cordages pendant que nous recevons beaucoup de poudre de couleur.

L’obstacle suivant est une bataille d’eau. Chacun a un petit ballon rempli d’eau. Il faut le lancer à travers le grillage et l’autre reçoit de l’eau. Malheureusement, j’ai des soucis pour bien viser, et mon ballon s’envole au-dessus de la grille, pour exploser lamentablement dans l’herbe. Quand on ne sait pas viser… Mais au final, ce fut une bonne partie de rigolade.

L’idée de trottiner nous a complètement abandonnée. L’avant dernier obstacle se traverse en rampant. Nous avons chacun un couloir et il faut ramper sous le filet. Nous avons encore une fois décidé de faire la course. J’ai terminé 3e, mais moi, au moins, je n’ai pas les genoux en feu, parce que j’avais décidé de mettre un legging long et pas un short comme les garçons.

Le dernier obstacle est une station de couleur. Il faut se laisser glisser par dessus des chevrons. À la fin, de l’orange nous est envoyé. Nous récupérons ensuite notre médaille et un sachet de couleur.

La Color Obstacle Rush : la fin de la course

Il est presque 14 h quand nous terminons le parcours. Les organisateurs avaient prévenu que nous en aurions pour 30 à 60 minutes. Nous sommes bien fatigués, et surtout, nous avons soif. Nous voulons récupérer nos sacs à dos (qui contiennent de l’eau) quand l’animateur appelle les rushers pour un Festival des Couleurs. Le principe est simple : on utilise le sachet de couleur qu’on vient de nous remettre, on se réunit tous ensemble devant la scène et au signal, on lance nos couleurs en l’air. C’est magnifique. Heureusement que j’ai prévu de quoi me boucher le nez parce que le nuage de couleurs est très étouffant.

color obstacle rush

Nous faisons un détour par le stand d’eau gratuit, nous récupérons nos affaires et faisons quelques photos. Puis, nous nous essuyons, nous changeons rapidement (au moins le T-shirt), pour éviter de salir le restaurant et les transports, et nous sortons en quête d’un endroit ouvert pour nous rassasier.

Mon avis sur la Color Obstacle Rush

Je ne m’attendais pas du tout à cela. J’avoue que la chaleur a un peu gâché l’expérience, j’ai trouvé qu’il faisait vraiment trop chaud. Pourtant j’avais suivi les conseils de Muciole pour éviter le coup de chaleur (eau, casquette etc.), mais je n’ai pas pu y échapper. Je me suis sentie mal toute la soirée, avec une grosse migraine. Mais heureusement que les organisateurs avaient prévu de distribuer de l’eau !

Ce parcours était aussi sportif, j’ai été toute courbaturée le lendemain, mais j’ai vraiment apprécié le principe. Les obstacles n’étaient pas compliqués, nous avons bien rigolé, il y avait une bonne ambiance, c’était vraiment agréable. Je vous conseille vivement cette expérience. De plus, il ne s’agit pas d’une course, chacun fait le parcours à son rythme. Si un obstacle vous semble trop difficile, vous pouvez simplement le contourner !

parcours rush

J’ai trouvé dommage qu’il n’y ai pas de public pour nous lancer des couleurs. Il n’y avait que 5 stations de couleurs et personnellement, j’aurais aimé me retrouver plus colorée.

color obtacle rush couleurs

Ainsi se termine mon témoignage sur la Color Obstacle Rush. En aviez-vous déjà entendu parler ? Souhaiteriez-vous y assister ? Dites-nous tout dans un commentaire !

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Sources images :

E.R avec son aimable autorisation

3 thoughts on “Une expérience colorée : retour sur la Color Obstacle Rush de Lyon”

  1. Je trouve l’idée de ce genre de courses ou parcours vraiment super, l’ambiance devait être top ! Espérons que l’année prochaine tu auras plus de couleurs :p

     

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