Critique de livre : « Fleurs captives » de Virginia C. Andrews

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En cette période de l’année, alors que les cours reprennent et que le stress, temporairement éloigné par l’été, revient en force, il est important de savoir comment se changer les idées et se relaxer. La lecture est un passe-temps à la fois reposant et enrichissant, qui vous permettra aisément d’oublier un peu les mathématiques ou les sciences. Mais que lire ? Je vous propose une œuvre que j’ai récemment découverte grâce à une amie : « Fleurs captives » de Virginia C. Andrews. Qu’est-ce que c’est ? De quoi ça parle ? Suivez-moi, je vais vous expliquer !

Titre : Fleurs captives

Auteur : Virginia C. Andrews

Éditeur : J’AI LU

Année de parution : 1981

Traduit de l’anglais par Michel Deutsh

Résumé de « Fleurs captives »

La vie avait été généreuse pour les Dollanganger : quatre beaux enfants, deux filles et deux garçons, choyés et aimés. Une famille tout-à-fait ordinaire, avec un nom un peu spécial, que rien au monde ne semblait pouvoir séparer. Mais un jour, la chance tourna… Et le calvaire de Cathy, Chris, Cory et Carrie commença. Eux, qui ne sont ni censés exister, ni censés être découverts, se retrouvent séquestrés dans l’obscure grenier d’une immense maison. Forcés de subsister grâce à de vaines promesses, sans soleil et sans bruit, les quatre enfants font de l’endroit leur propre univers. Un univers qui sera l’un des seuls témoins des changements qui s’opéreront chez eux, tandis que les jours, les semaines, les mois et les années s’écouleront. Alors que la confiance s’effrite et que les derniers espoirs se dissipent, les enfants vieillissent, coupés du reste du monde, et ne songent plus qu’à une chose : s’échapper.

« Fleurs captives » : la femme derrière le livre…

Cleo Virginia Andrews est née à Portsmouth, en Virginie, le 6 juin 1923. Ses parents, un outilleur-ajusteur et une téléphoniste, avaient trois enfants : deux fils et une fille, Virginia. Bien qu’ils aient vécu brièvement à Rochester, dans l’état de New York, la jeunesse de la future écrivaine s’est déroulée presque entièrement dans sa ville natale.

La vie de Virginia prit un tour inattendu lorsque, adolescente, elle tomba des escaliers de son école et subit de graves blessures. Une chirurgie ratée et de l’arthrite la contraignirent à passer le reste de sa vie en béquilles ou en chaise roulante. Elle subira d’autres interventions chirurgicales, plus tard, pour essayer de corriger les maux hérités de sa chute.

Après la mort de son père, en 1957, Virginia déménagera à deux reprises avec sa mère : dans le Missouri, la première fois, puis en Arizona. Avec les revenus amassés grâce à son métier de portraitiste et de dessinatrice de mode, elle soutiendra sa famille pendant un temps. Malgré une carrière réussie, elle finit par se tourner vers l’écriture, qui lui apporte davantage de satisfaction artistique. Elle écrit plusieurs romans et histoires courtes qui succèdent à son premier manuscrit qui fut détruit en raison de sa forte tendance autobiographique qui déplaisait à l’auteure.

« Flowers in the Attic », ou « Fleurs captives » en français, paru en 1979. Deux semaines seulement après sa première publication, le livre atteignit la liste des Best-sellers. Selon beaucoup de spéculations, l’histoire serait basée sur des événements réels. Lorsqu’on posa la question à l’écrivaine, elle avoua que sa propre vie et celles de gens qu’elle avait connus avaient contribué, en partie, à la « fiction » qu’elle avait écrite.

En 1986, alors qu’elle avait 63 ans, un cancer du sein lui fut diagnostiqué. Elle décéda peu de temps après, alors que deux de ses livres étaient sur le point de paraître. Après sa mort, son best-seller « Fleurs captives » fut transposé à l’écran. 

Lorsqu’elle mourut, Virginia C. Andrews avait, à ses dires, les synopsis de soixante-trois autres histoires. Sa famille déclara qu’elle travaillait avec un auteur pour continuer ses oeuvres. Même si le secret devait être gardé, il ne tarda pas à être dévoilé quelques années plus tard, le nom de cet auteur : Andrew Neiderman. Ainsi, des livres continuèrent à être publiés sous le nom de « V. C. Andrews ». 

Critique de « Fleurs captives »

Moi qui lis habituellement du fantastique ou de la science-fiction (comme vous avez pu le déduire si vous avez lu mon article sur Anita Blake), en me lançant dans « Fleurs captives » de Virginia C. Andrews, j’avais envie de m’éloigner des fins inévitablement heureuses et de lire quelque chose d’un peu plus terre-à-terre. Le drame que semblaient vivre les enfants de ce livre m’a tout de suite interpellée quand une amie m’a conseillé ce roman. J’ai donc commencé et, très vite, je me suis retrouvée plongée au cœur d’une histoire racontée par le personnage principal, Cathy. Une véritable descente aux Enfers, pour des enfants encore très jeunes, qui sont forcés de grandir, de mûrir et de vieillir, prisonniers d’un grenier, sans pouvoir voir les saisons défiler ou le monde tourner. En écoutant attentivement les événements que relatait Cathy, j’ai ressenti une profonde indignation face aux injustices et aux épreuves qui leur étaient imposées. Déchirée par la confiance inébranlable de Chris, même après l’une des pires trahisons imaginables, la haine grandissante de Cathy, l’innocence des jumeaux, Carry et Cory… Ce livre m’a fait passer par une multitude d’émotions différentes – rarement la joie, je dois bien l’avouer. L’évolution psychologique des personnages en est, je pense, l’élément clé. Après tout, qu’y a-t-il donc à dire de plus sur des enfants séquestrés dans une pièce pendant des années ? Les relations entre les frères et sœurs se redéfinissent peu à peu en fonction des circonstances, la promiscuité forçant les liens à se resserrer et à devenir les seuls soutiens présents. En somme, un drame très touchant, un drame aux conséquences, qui semblent, en y réfléchissant, terriblement naturelles… Sur ce, je me tais, à vous de découvrir la suite !

« Fleurs captives », la suite !

Pour ceux qui tomberaient amoureux du premier tome, comme moi, l’histoire de Cathy, Chris, Cory et Carrie a bien une suite ! La série compte en fait cinq tomes : « Flowers in the attic », « Petals on the wind », « If there be thorns », « Seeds of yesterday » et « Garden of shadows ». Respectivement, ces mêmes livres ont été traduits sous les noms de, bien sûr, « Fleurs captives », « Pétales au vent », « Bouquet d’épines », « Les racines du passé » et, enfin, « Le jardin des ombres ». Le meilleur reste, selon moi, le premier, même s’il appelle à la suite racontée dans « Pétales au vent » !

 

Finalement, « Fleurs captives » est, pour moi, une lecture marquante. Bien que difficile, la situation des enfants est touchante et on ne peut s’empêcher de s’attacher à eux.

 

De votre côté, aimez-vous les drames ou préférez-vous les lectures plus légères ?

Avez-vous déjà lu la série ? Qu’en avez-vous pensé ?

Sinon, vous intéresse-t-elle ?

 

Source texte 

The Complete V.C.Andrews

 

Sources image

Image 1 – Paperblog

Image 2 –  The Caffienated Mommy

10 réflexions sur “Critique de livre : « Fleurs captives » de Virginia C. Andrews”

  1. Une lecture qui a l’air assez dure mais intéressante et surtout très prenante! Rien qu’avec le résumé, ça donne envie de savoir comment ils se sont retrouvés dans cette situation, pourquoi ils ne peuvent sortir de leur grenier! D’après ce que tu dis, on semble entrer réellement dans la psychologie de ces enfants séquestrés, et le fait que ça soit raconter par Cathy ne doit qu’accentuer cette impression!
    C’est le genre de livre que j’aime bien, quand on est plongé dans une histoire presque réelle! Je pense que je vais me renseigner pour voir si quelqu’un autour de moi ne l’a pas, ça m’a donné envie d’en savoir plus!

     
  2. Oui, j’ai fait exprès dans le résumé de laisser un peu de mystère autour des causes et des conséquences, en espérant que ça aiguiserait votre curiosité ! (a)
    En tout cas, pour être prenant, ce l’est ! Je l’ai lu en quelques jours à peine !
    Pour le trouver, je pense même que tu pourrais même aller voir dans des boutiques de livres usagés ; sachant qu’il est relativement vieux (1981) tu pourrais l’avoir pour presque rien je pense ! ^^

     
    1. Oui, voir autour de moi si quelqu’un l’a, sinon bibliothèque ou librairie! C’est vrai qu’il n’est pas tout neuf, il doit y en avoir pas mal d’occasion à acheter, merci!
      (et ça marche bien le suspense dans le résumé xDDD)

       
  3. bonjour je viens de lire le jardin des ombres « fleurs captives » tomes 1 et je recherche la suite mais je ne vois pas de tomes 2 pouvais m’indiquer le titres exactes du tomes 2 merci d’avances

     
  4. Pour le tome 2 de « Fleurs captives », tu pourras le trouver sous le nom de « Petals on the wind », si tu le cherches en anglais. Sinon, il a été traduit sous le nom de « Pétales au vent » chez J’AI LU. Il sera peut-être difficile à trouver vu l’année de parution, mais si tu cherches sur Internet ou dans des boutiques de livres de seconde main, tu y arriveras peut-être ! Je te souhaite bonne chance en tout cas ! 🙂

     
  5. Bonsoir,
    J’ai lu l’intégralité des œuvres de virginia Andrew…pouvez vous me conseiller un auteur qui me procure les mêmes frissons? Merci

     
  6. Bonsoir !
    Malheureusement, je ne pense pas être la personne la mieux désignée pour le faire. Je n’ai lu que cette série de l’auteure, et ce n’est pas un genre que je lis fréquemment… Malgré tout, bonne chance pour trouver, et si jamais vous trouvez quelque chose qui vaut le coup d’oeil, je prendrai volontier la suggestion ! 🙂

     
  7. Lu il y a probablement quelque chose comme 25 ans, j’en ai le souvenir d’une histoire bouleversante. Cette série a été (et reste) un de mes meilleurs moments de lecture et dieu sait que je suis une lectrice boulimique ;-). Je ne peux que la conseiller…

     
  8. Bonjour à tous le film passe sur TF1 en deux partie depuis hier, c’est à 15H. Quand je l’ai vu hier ça m’a rappeler cette merveilleuse saga que j’avais lu adolescente ! le film est bien fait mais rien ne vaut la lecture !

     

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