Le rat domestique

Alors que je rentre d’une longue journée de cours, et ayant encore de longues heures d’étude devant moi, je me dirige vers ma chambre, non sans avoir au préalable pris de quoi me nourrir.
À peine la porte ouverte et le seuil franchi que Bejita et Kero m’accueillent chaleureusement, m’invitant à jouer à cache-cache avec eux dans mes draps de lit. Kero et Bejita, qui sont-ils ? Eh bien, ce sont mes deux adorables rats. Oui, des rats, vous avez bien lu. Ne prenez pas cet air dégoûté et laissez-moi vous parler d’eux, des rats, ces animaux bien trop souvent victimes de stéréotypes négatifs et mal jugés par la société.

Dans mon article, je vais d’abord distinguer le rat de compagnie et le rat sauvage, pour ne finir que par utiliser l’appellation « rat » pour désigner le rat de compagnie. Plusieurs points seront abordés : l’origine des rats domestiques, à quoi ressemblent-ils concrètement (les différentes robes et marquages, l’utilité et le fonctionnement de leurs différents appendices – queue, oreilles, pattes, etc.), ainsi que leur reproduction et je terminerai par différentes pathologies fréquemment rencontrées. Volontairement, je n’aborderai pas l’adoption d’un rat, je trouve qu’il y a assez d’informations sur la toile et dans des livres pour cela.

1. Un peu d’histoire

… Les rats domestiques, ou Rattus Norvegicus Domesticus de leur nom scientifique, sont des Animaux (animaux avec un A majuscule car ils font partie du règne Animal) de la famille des Rongeurs (comme la souris, l’écureuil, le cobaye… mais pas comme le lapin, qui lui appartient à la famille des Lagomorphes), plus précisément du sous-ordre des Myomorphes, avec la souris.
… Mais d’où provient et de qui descend le Rattus Norvegicus Domesticus ? L’ancêtre de nos rats de compagnie se prénomme Rattus Norvegicus, alias « le rat d’égout », celui à qui tout le monde pense quand on prononce ce mot (avec les rats de laboratoire, mais j’y reviendrai plus loin).
… Le rat (sous-entendu le Rattus Norvegicus et le Rattus Rattus, le rat noir) vit depuis des siècles en Europe, mais il semblerait qu’il soit plutôt originaire d’Asie ou d’Inde. Étant un animal doté d’une capacité intellectuelle relativement élevée, il a rapidement compris que pour mieux vivre ou survivre, la proximité humaine était indispensable. Mais cette cohabitation n’a pas forcément été appréciée réciproquement. Il fut même accusé d’être le principal vecteur de la Peste Noire qui, de 1334 à 1350, a fait des millions et des millions de victimes à travers le monde. Elle est arrivée chez nous vers 1348 à cause de bateaux venant d’un port de l’ex-URSS. Ce cargo comportait de nombreux rats noirs, et l’origine de la Peste leur a été rapidement attribuée. Cependant, le rat n’était en réalité que l’hôte du véritable vecteur, à savoir les puces. En effet, ce sont des puces contaminées par la bactérie Yersinas Pestis qui, en mordant des humains, les ont infectés. Les rats étaient aussi des victimes de ces puces malades : après une morsure, ils étaient également porteurs de la bactérie. Et il suffisait alors de se faire mordre par un rat ou d’être à proximité d’un cadavre contaminé pour souffrir de la Peste. Cette période macabre est peut-être la cause principale de l’image négative que l’on se fait du rat. Il est resté – et reste – pour beaucoup un transporteur de maladie.
… Comme mentionné plus haut, il y a deux espèces de rat sauvage. Tout d’abord, je vais parler du Rattus Norvegicus, puis j’aborderai le sujet du Rattus Rattus.
… Le Rattus Norvegicus – le rat brun ou encore surmulot – est un animal essentiellement nocturne vivant dans les grandes villes. Il est arrivé en Europe vers le XVIIIe siècle. Et dès lors, l’Homme n’a cessé d’essayer de l’exterminer… en vain. Le rat brun a toujours su déjouer les nombreux pièges et il a su utiliser les égouts d’une façon optimale (chauds en hiver et frais en été). Leurs colonies se trouvent à proximité de sources alimentaires d’une variété inimaginable (carton, cuir, bois, reste de nourriture… tout est bon à manger !). Ils s’attaquent également à des stocks, causant des dégâts considérables. Malgré son statut de nuisible accordé à cause de la Peste Noire ainsi qu’à cause du fait qu’il peut véhiculer la Leptospirose et la Salmonellose, il nous a été très utile lors de recherches en laboratoire depuis le XIXe siècle.
… Le Rattus Rattus, ou rat noir, contrairement à son cousin brun, préfère vivre dans des greniers et granges contenant de nombreux stocks alimentaires et où il fait chaud et sec. Il n’est pas rare non plus de le croiser dans des habitations. Il est arrivé au XIIe siècle en Europe. Il se rencontre partout, excepté dans des zones froides et désertiques. Comme le Rattus Norvegicus, il est omnivore, mangeant aussi bien fruits, légumes, céréales que viande et divers détritus. A l’instar de son cousin, il a également acquis une mauvaise réputation, notamment parce qu’il est également porteur de la bactérie de la Peste Noire, mais aussi d’autres maladies, comme la Salmonellose, le Typhus et le Sodoku (empoisonnement par morsure de rat). Cependant, beaucoup de gens arrivent à le domestiquer et en font leur animal de compagnie.

2. Un rat, c’est quoi ?

….En résumé, ce Rongeur omnivore peut atteindre 25 à 50 cm (queue comprise, qui peut alors faire 17 à 23 cm de long). Les mâles sont plus gros que les femelles (une moyenne de 500 g pour les mâles contre 300 g pour les femelles). Son espérance de vie est d’approximativement trois ans, avec déjà des signes de vieillesse vers un an et demi. La maturité sexuelle est atteinte vers six à huit semaines, et la gestation d’une portée varie de 21 à 23 jours, avec en moyenne dix ratons.
….Tout ceci, c’est bien beau, mais concrètement, ça ressemble à quoi, un rat ? Un rat A peut être tellement différent d’un rat B que je vais aborder les différentes caractéristiques que ces rongeurs arborent.

a) Robes, marquages, oreilles, poils

Tout d’abord, la première chose que l’on remarque chez un rat, c’est sa robe, ou bien la couleur de ses poils. Il existe une grande variété de couleurs chez un rat, allant du noir au blanc aux yeux noirs, en passant par l’agouti, les différentes nuances de bleu, l’albinos, le beige, le champagne, ou encore le topaze ou le siamois. Toutes ces couleurs sont la base de la robe du rat.
… Mais alors, pourquoi certains sont noir et blanc ? Parce qu’en plus de la robe, il existe des marquages pour classer les rats et ils sont aussi diversifiés que les couleurs. Pour ne citer que les plus connus, nous avons le uni (entièrement de la couleur de base), le berkshire (le ventre et les flancs sont blancs, le reste de la couleur de base), l’irish (une tache, des chaussettes et le bout de la queue blanc), l’hooded – l’un des plus fréquents (tête et épaules colorées, le plus souvent une bande dorsale aussi, mais on peut aussi rencontrer des individus sans bande dorsale. On les appellera alors capé et bareback), le masqué (un masque de couleur sur les yeux), le husky (une flèche blanche sur le visage, et suivant le type de husky, le dos et le flanc sont colorés. La particularité du husky est qu’il blanchit en grandissant), le blazed (flèche sur le nez, à ne pas confondre avec le husky) et l’étoilé. Tout ceci fait beaucoup d’un coup, mais je vais illustrer les différentes couleurs et marquages grâce à des photos que vous trouverez ci-dessous.
… Ce qui caractérise également un rat, ce sont ses oreilles. On en trouve effectivement deux types : les oreilles standard et les oreilles dites dumbo. Ces dernières ont un point d’attache beaucoup plus bas que les oreilles standard. Elles sont également plus grandes. Un des soucis majeurs des oreilles dumbo est qu’elles peuvent causer une surdité chez le rat… En plus de lui donner un air un peu plus benêt !
… Vient ensuite la texture du poil des rats. Eh non, tous les rats n’ont pas le même poil ! Quatre types de poils sont possibles : lisse, rex, double-rex et nu. Le poil lisse est, comme son nom l’indique, le plus doux au toucher. Le poil rex, quant à lui, a cette caractéristique qu’il est frisé, avec des vibrisses plus recourbées qu’à la normale. Le double-rex a les mêmes caractéristiques que les rex, sauf qu’ils ont le dos, le dessus de la tête et le ventre plus ou moins rapés, avec du poil frisé leur restant sur le museau, la base de la queue et les pattes. Et enfin, les rats nus, sont… nus !
… D’autres caractéristiques peuvent apparaître, comme la couleur des yeux, qui va du rose pâle au noir de jais, ainsi que la présence ou l’absence de queue (les rats sont alors appelés Manx). Et, aussi surprenant que cela puisse paraître, les Manx ne souffrent pas de problèmes d’équilibre dus à l’absence de leur queue (j’aborderai ce sujet plus loin).
… En résumé, pour caractériser son rat, on doit énoncer sa couleur, son marquage, son type d’oreilles et de poils. Ainsi, mon petit Kero est un Noir Husky Standard Lisse (oui, oui, il était noir ébène à sa naissance), tandis que Bejita est un Noir Hooded Standard Lisse.
….

b) Anatomie extérieure

Vous savez tous à quoi ressemble un rat… Enfin, du moins j’espère. Deux oreilles, deux yeux, quatre pattes, une queue. Oui, mais savez-vous combien de doigts un membre antérieur et un postérieur possèdent ? Combien de dents comporte leur mâchoire ? Comment fonctionnent leurs oreilles, quels sons peuvent-ils entendre ? Et les yeux : voient-ils en couleur, en noir et blanc, en couleurs pastels ?
….Tout d’abord, la tête, plus précisément la gueule. Les deux mâchoires sont composées de trois parties, contenant en tout seize dents. La première partie est la partie avant, celle qui porte les incisives – au nombre de quatre. De forme biseautée, elles sont naturellement teintes en jaune/orange dès les trois mois du rat. Ces premières dents, qui n’ont pas de racines, ont la particularité de pousser de façon permanente, ce qui peut provoquer des pathologies buccales. Il est donc capital qu’un rat ait à sa disposition un objet qui lui permet de limer de façon naturelle ses dents : un bout de bois fait très souvent l’affaire.
….Vient ensuite la seconde partie de la mâchoire : la barre ou diastème. C’est une zone dépourvue de dent qui a pour unique but de séparer les incisives des molaires. C’est dans cette zone que devrait se trouver la seconde paire d’incisives, les canines et les pré-molaires.
….Au nombre de trois par demi-mâchoire (six par mâchoire, donc douze en tout), les molaires sont des dents de broyage. Elles sont larges, plates, et contrairement aux incisives, elles n’ont pas de pigment jaune. Quand le rat mâche, seules les molaires sont en contact les unes avec les autres. Les incisives, elles, ne se touchent pas.
….Leur langue, munie de nombreuses papilles gustatives, leur permet de goûter le salé, le sucré, l’amer, etc.
….À noter aussi que la gorge du rat est entièrement entourée de muscles masticateurs, limitant ainsi les risques de lésions à la trachée ou aux vaisseaux sanguins principaux. Elle permet au rat de manger n’importe quoi sans risquer de se blesser.

….Vient ensuite le museau du rat. Il permet au rat de reconnaître les individus de sa tribu. Composé de deux narines sensibles, il forme, avec la lèvre supérieure – qui est fendue – une structure complexe appelée rhinarium. Des vibrisses, ou moustaches, se situent de part et d’autre. Ces moustaches sont très sensibles aux vibrations. Ce sont des poils, donc elles ne sont pas innervées (pas de nerfs qui les traversent). Leur sensibilité provient de leur implantation dans un follicule spécial recouvert d’une capsule de sang. Lorsqu’une vibrisse subit une pression, le sang bouge d’un côté ou de l’autre ; le mouvement est donc amplifié et c’est le nerf sous-jacent qui transmet les informations au cerveau. 
….Ces vibrisses sont également très utiles lors des déplacements nocturnes, car elles sont très importantes pour s’orienter.

Les yeux, contrairement à ceux des humains, ne sont pas aussi importants pour le rat ; il a une vue médiocre : il ne voit pas les couleurs et il est myope… Ils ont une position latérale étant donné que le rat est une proie et non un prédateur (les chats et les chiens ont les yeux en position faciale, car ce sont des prédateurs). Plus les yeux sont clairs, plus le rat a une mauvaise vue. La lubrification des rats se fait via la glande de Harder qui se situe derrière le globe oculaire. Cette glande sécrète de la porphyrine, un liquide de couleur rouge souvent pris pour du sang. Les yeux des rats ont, comme la plupart des animaux, une troisième paupière. C’est un voile blanc qui se situe dans le coin de l’œil et qui est plus ou moins visible.

Les oreilles sont ultra mobiles, elles peuvent bouger à 180° indépendamment, ce qui lui permet de détecter la source du moindre bruit. Son système auditif est très performant, ce qui lui permet d’entendre une gamme de sons inaudibles à l’oreille humaine, allant de 22kHz à 80kHz (l’oreille humaine n’entend des sons que dans les Hz, donc une gamme de sons 100 fois plus haute que la fréquence d’audition des rats). Les rats communiquent d’ailleurs par ultrasons. Les sons aigus les excitent tandis que les sons graves les rassurent. Les oreilles permettent de régler la température corporelle du rat.

… Les pattes antérieures et postérieures ne sont pas semblables, tant au niveau du nombre de doigts que de la forme et de la structure.
… Les pattes antérieures comportent quatre doigts et un petit pouce dépourvu de griffe. Elles ont des rôles très variés : préhension de la nourriture, escalade, saut, nage, etc. Les postérieurs sont plus allongés et comportent cinq doigts griffus. 
….Sous la plante se trouvent des callosités qui ont deux fonctions : réguler la température et amortir les chocs lors de la course et des sauts.

….Les appareils reproducteurs du mâle et de la femelle sont totalement différents, je ne vous apprends rien. Le mâle a deux bourses (la poche qui contient les testicules) relativement développées en comparaison avec la taille du corps, situées juste en dessous de l’anus. Elles ont la caractéristique de pouvoir remonter dans l’abdomen en cas de stress ou de situation dangereuse. Sur l’abdomen se situe le prépuce, orifice uro-génital. Comme son nom l’indique, c’est par là que l’urine est évacuée et que le mâle sort son sexe.
….Quant à la femelle, elle a un utérus dit bicorne : elle a un seul utérus, mais celui-ci est divisé en deux parties. C’est en grande partie grâce à cela que les rattes peuvent mettre bas une dizaine, voire plus, de ratons. Contrairement au mâle, la femelle a les orifices génitaux et urinaires séparés.

Et pour terminer ce tour externe du rat, je vais voir l’apparence et les fonctions de l’appendice caudal, autrement dit la queue. Cette partie du rat – qui peut parfois atteindre la même taille que le corps ! – a tendance à dégouter pas mal de personnes et c’est souvent à cause d’elle que les personnes hésitent à adopter un rat. Pourtant, elle est relativement indispensable pour le rat (« relativement », car les Manx n’en ont pas et ils ne souffrent pas trop de ce « handicap »). Elle lui sert de balancier quand le rat se retrouve sur une corde à linge ou sur une surface très étroite. Elle est très utile aussi quand il doit observer un objet situé en contrebas : le rat utilise sa queue comme maintien en l’enroulant autour d’un objet. Elle est très utile également pour réguler la chaleur corporelle : elle est parcourue par de gros vaisseaux sanguins qui se dilatent en été pour évacuer la chaleur et qui se contractent en hiver pour la retenir.
….L’apparence de la queue d’un rat est assez particulière. Elle est composée d’anneaux d’écailles (entre 160 et 190) et est recouverte de poils plus courts et plus durs que les poils du corps.
La queue est un membre fragile : porter un rat par la queue risque de la casser.

3. La reproduction

Les mâles et les femelles ne sont pas matures sexuellement après le même nombre de semaines. La femelle est mature avant le mâle, la maturité arrivant respectivement à cinq ou six semaines et sept ou huit semaines. C’est très tôt ! Il faut rapidement séparer les mâles des femelles, sinon des portées Kinder (non désirées) vont apparaître. Le meilleur moment pour une première portée se situe après les six mois, mais avant les huit mois de la ratte. En effet, plus elle avance en âge, plus les risques de complications pour une première portée augmentent. Quant au mâle, la première monte est recommandée quand il a atteint l’âge adulte, c’est-à-dire huit mois. A ce moment-là, son caractère définitif sera en place, et l’on pourra déterminer s’il est intéressant ou pas de faire une portée (s’il est agressif, les ratons risquent de l’être à leur tour).
….Plusieurs signes montrent qu’une femelle est en chaleur. Tout d’abord, elle est plus excitée qu’à l’accoutumée, elle court et couine quand on veut la prendre, les autres femelles lui grimpent dessus, et elle papillonne des oreilles en se cambrant quand on lui gratte la croupe. A ce moment-là, on peut mettre les deux futurs parents ensemble. Les rapports sont très rapides et très nombreux, étant donné que seul un quart de ceux-ci sont féconds. C’est la femelle qui décide de la marche à suivre : quand elle décide qu’elle en a eu assez, elle repousse le mâle. Une fois la femelle fécondée, un bouchon blanchâtre se forme à l’entrée de la vulve.
….Les premiers signes de portée ne se voient qu’à la prise de poids de la femelle et le plus souvent on ne les détecte que deux semaines après l’accouplement, soit peu de temps avant la mise bas. Au bout de ces quinze jours, la femelle arbore un ventre plus bombé que la normale et cinq à huit jours plus tard, elle perd les eaux (liquide rosâtre), elle se couche de tout son long et elle a des contractions.
….Les ratons naissent aveugles, sourds et nus. La peau de leur ventre est relativement transparente : on peut distinguer le lait s’ils ont eu un bon repas ! Après deux à cinq jours, les couleurs et marquages apparaissent, puis les poils et les dents au bout d’une semaine, voire dix jours. Après quinze jours, ils ouvrent enfin les yeux et commencent à accepter de la nourriture consistante.

4. Quelques pathologies fréquentes

Les rats ont une santé relativement fragile, et ils sont souvent sujets à de nombreuses pathologies de degrés divers.
….Les tumeurs sont l’une des pathologies dont l’issue est souvent le décès. Autant les mâles que les femelles peuvent en souffrir, mais le type de cancer varie suivant le sexe. Quoi qu’il en soit, les cancers sont provoqués par une croissance trop rapide, un surpoids, un taux élevé de phosphore et magnésium ou un manque de calcium, diverses infections chroniques bactériennes et virales, etc.
….Chez la femelle, on rencontre le plus souvent des tumeurs mammaires, mais il n’est pas rare d’avoir affaire à des tumeurs utérines.
….Chez les mâles, ce sont des tumeurs testiculaires, mammaires, mais aussi hypophysaires (l‘hypophyse est une petite glande qui se situe dans le cerveau, plus précisément accrochée au plancher).
….Il existe aussi des cancers communs qui apparaissent chez les deux sexes. C’est le cas des tumeurs cutanées, nerveuses, thyroïdiennes, etc.
….La seule possibilité de guérir ces cancers est l’opération, mais celle-ci est relativement coûteuse et parfois le rat n’en réchappe pas. Cependant, avec ou sans opération, la durée de vie d’un rat atteint d’un cancer diminue fortement. De plus, les cancers des rats se métastasent, c’est-à-dire que les cellules cancéreuses se « détachent » et vont « se réimplanter » autre part dans le corps, créant ainsi un autre cancer…

….La bouche du rat est une zone sensible. Comme dit précédemment, les dents doivent être limées, soit naturellement, soit avec une intervention du vétérinaire. Si les dents atteignent une certaine longueur, elles risquent de déchirer l’intérieur de la bouche, et l’abcès dentaire est une des possibilités à envisager. Cette pathologie, en plus d’être assez écœurante, débouche sur la mort du rat si elle n’est pas prise à temps. Les abcès dentaires sont très variés, mais assez faciles à reconnaître : une bosse dure sous la joue.
….Une mauvaise position des dents, soit une malocclusion dentaire, peut empêcher le rat de se nourrir et risque d’entraîner la mort. Il faut donc couper les incisives si elles deviennent trop longues.

….Le rat souffre également de problèmes respiratoires divers provoqués par différents facteurs. Les plus répandus sont les problèmes respiratoires chroniques qui sont dus à un mycoplasme (Mycoplasma pulmonis) et un virus (Sendaï). Cette maladie est très difficile à soigner et le rat sera au final beaucoup plus sensible avec des risques de rechutes.
….Les problèmes respiratoires sont tellement variés, avec des effets différents et autant d’origines, qu’il est difficile de ne citer que les principaux.

….Les problèmes de pattes, notamment la pododermatite, causent de nombreux soucis de locomotion pour le rat. La pododermatite est causée par deux facteurs : le contact prolongé avec l’urine et une prédisposition génétique.
….Cette maladie se déclare par une petite tache rouge sur les pattes postérieures, sur la zone d’appui. Si cette pathologie n’est pas prise à temps, elle peut s’ulcérer, et peut peut-être se terminer en tumeur. Si elle n’est pas à un stade trop important, elle peut être soignée avec des antibiotiques et des anti-inflammatoires. Si elle commence à s’ulcérer, un traitement avec une crème asséchante doit être appliqué, mais la guérison ne sera pas totale. Et si la masse devient vraiment trop importante, l’intervention chirurgicale et la cryothérapie sont à envisager, mais les résultats ne seront qu’éphémères.

….Les gales sont aussi fréquemment rencontrées chez les rats venant d’animalerie. Elles sont dues à un parasite, mais fort heureusement elles se soignent très bien avec un traitement antiparasitaire pour chaton. Elles se présentent sous forme de croutes sur les oreilles.

Sources texte.
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Source photo.
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-Kero, Noir Husky Standard Lisse, ainsi que Bejita, Noir Hooded Stantard lisse, m’appartiennent.

Hurricane