Les chevaux dans les dessins animés

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Ils ont bercé notre enfance : les dessins animés. Que vous soyez devant la télé un dimanche de pluie, ou un soir avec la baby-sitter, ou encore maintenant avec vos petits cousins, ou même parce que vous restez de grands enfants, les dessins animés vous les aimiez, vous les aimez et ils vous inspirent.

Qu’il s’agisse d’histoires fantastiques ou de contes enchantés, on retrouve fréquemment un animal : le cheval. 
 De la beauté de l’animal aux connotations qu’il suggère, cet article vous proposera une liste des chevaux de dessins animés, décrits sous toutes leurs coutures, euh pardon tous leurs traits de crayon…

 

Les chevaux des dessins animés Disney

Comment parler de dessins animés sans parler de Disney ? Il s’agit d’une institution au nombre de réalisations spectaculaire. Du premier long métrage (Blanche-neige et les sept nains) aux dessins en images de synthèse, l’apparition de notre fier destrier est fréquente, mais pas toujours sous la forme classique dont on a l’habitude.

Le Prince charmant sur son cheval blanc

Qui dit dessins animés dit souvent contes de fées et qui dit contes de fées dit souvent princesses. Mais je vous pose la question : que serait une princesse sans son prince charmant ? (Une femme libérée, c’est bon Cookie Dingler, tu le dis toi-même c’est pas si facile et, en plus, nous, on veut que l’on nous vende du rêve !) Bref, on aime les dessins animés de princesses sauvées par leurs princes. Mais avez-vous déjà vu un prince charmant en baudet du Poitou ou en trottinette ? Non, ça n’est pas très classe, Disney le sait et l’a exploité :

– Dès le début, l’équipe Disney a associé le prince au cheval. Notamment avec le premier long métrage, Blanche-neige et les sept nains (1937) où l’on voit la première apparition d’un équidé. Pardon, quel équidé ! L’archétype du beau cheval : cheval blanc (oui, blanc, c’est très important, c’est comme le cheval d’Henri IV), fin, mais avec une arrière-main puissante et la queue en panache, sans doute un étalon. Si les traits du cheval ne sont pas très travaillés et ne permettent pas d’identifier la race à laquelle il appartient, son équipement est plus réfléchi ; rênes tissées, collier de chasse et autres, comme vous pouvez le voir sur la photo ci-dessous.

Enfin, en dehors de son esthétique et de sa connotation, il n’apporte pas beaucoup plus au film et reste quand même un personnage de figuration.

– Dans le même registre, le méchant de Disney a aussi son cheval. Eh oui, sinon pas de courses épiques ni hippiques, et puis un méchant sans cheval, c’est comme un prince : cela n’a pas l’air très crédible. De plus, le cheval de méchant possède aussi ses normes, donc pas de joli cheval doux et calme pour lui. Non ! Le méchant doit faire peur, le méchant doit être vilain, le méchant doit être puissant et son cheval également. Par ailleurs, quelle couleur s’oppose au blanc ? Le noir bien sûr, c’est pour cela que le cheval de méchant se doit de l’être.
Par exemple, on retrouve le cheval de Jafar dans Aladdin (1992), cheval noir aux lignes fines avec une liste en tête, le film ayant plus que certainement lieu au Moyen-Orient, il s’agirait d’un cheval arabe vu sa morphologie.

De même on retrouve le cheval de Frollo, Le Bossu de Notre-Dame (1996), noir à la crinière longue et dense, l’encolure arquée et les muscles puissants. Il s’agit très certainement d’un frison, à vous de juger avec la photo ci-dessous. 

Par ailleurs, selon les plans et les scènes, celui-ci a soit les yeux noirs soit les yeux blancs sans pupilles qui lui donnent un air bestial et enragé. Cette caractéristique de « l’oeil changeant », on la retrouve également dans le film La légende de la vallée endormie (1949), avec le cheval de Brom Brones, Trompe-la-mort, qui a soit l’œil fanfaron soit l’œil rouge quand il est furieux. Comme on peut le voir ci-dessous.

De plus Trompe-la-mort, tout comme son maître, a un faible pour la bière. 
D’une manière générale, le cheval de Disney est à l’image de son cavalier, a fortiori si c’est un cheval de méchant, qu’il s’agisse des chevaux mongols trapus des Hans ou du cheval arabe du prince Achmed, dont les caractéristiques morphologiques sont poussées à l’excès. (Cheval de prince donc forcement blanc/gris, chanfrein étriqué, membres fins, croupe puissante et queue en panache).

Bon revenons à nos moutons, ou devrais-je dire plutôt à nos chevaux… Et puisqu’on parle du dessin animé Mulan (1998), on peut souligner la typographie des chevaux dans ce film, inspirée des dessins équins chinois. Ainsi aussi bien Khan, le cheval noir de Mulan que le cheval gris pommelé de Shang ont une petite tête, mais un corps, et surtout une croupe, puissante.
Ci-dessous, dans l’ordre, Khan, le cheval de Shang et une peinture chinoise de la dynastie Yuan.

 

De plus, parmi les chevaux déjà cités, Khan est le premier cheval à avoir une réelle personnalité : il n’est certes pas encore apte à la parole, mais il joue un vrai rôle dans les péripéties et ne sert pas seulement à embellir la pellicule.
De même, on retrouve aussi Sanson, le cheval du Prince Philippe dans la Belle au bois dormant (1959), gris toujours (enfin pas tout à fait, souris pour être exact), il est également doué d’intelligence, mais toujours pas de parole.

Enfin, pour finir avec un cheval gris, mesdemoiselles, qui n’a jamais rêvé que son tendre amour, arrivant galopant cheveux au vent, lui offre son propre destrier ?
Alors pour celles qui ne l’ont pas vu, regardez Pocahantas II, vous verrez que les rêves, même quand ils se réalisent, ne sont pas toujours proches de ce qu’on imagine. Et je vous rassure, vous n’aurez pas à supporter longtemps la faible qualité du second volet puisque la scène en question se trouve au début du film. Mais si, comme moi, vous avez un faible pour les jeunes hommes à la crinière flamboyante, je vous invite à le regarder jusqu’au bout. C’est malheureusement le seul atout que je trouve à ce dessin animé.

Après avoir vu le modèle du compagnon princier, passons à son opposé, le cheval « anti-héros ».

 

Le cheval de dessins animés « anti-héros »

Eh oui ! Eh oui ! Voltaire avec Candide n’a pas le monopole de l’anti-héros, et bien que les chevaux de prince nous restent plus facilement en mémoire, ils sont assez nombreux ces chevaux pathétiques dont la misérable condition est fréquemment associée à celle de leur ami sur deux pattes.

La première apparition de ce type de personnage se fait dans Cendrillon (1950), avec le cheval Major. Avec Pataud le chien, ils sont les deux seuls animaux du défunt père de Cendrillon et, tout comme cette dernière, ils subissent une condition assez rude. Major, ancien cheval de selle, gris, a donc les traits plutôt grossiers, la tête assez disproportionnée pour le reste du corps, le dos creusé, les membres plutôt arqués et une vraie encolure de girafe.
Dans le film, il n’est plus utilisé que pour tirer la carriole de la belle-famille de Cendrillon. Cependant, en tant qu’anti-héros, il finit par se libérer de son mauvais sort, c’est ainsi qu’il devient cocher puis cheval de tête du carrosse royal.

 

Ces chevaux sont assez humanisés, avec un caractère défini qui les rend plus touchants. Dans le même style, on a également dans le moyen-métrage, La légende de la vallée endormie, le cheval du « héros » Ichabod Crane, vieille carne, cheval de labour ; à sa démarche on ressent le poids des années.

Passons au personnage qui a touché ma petite enfance, il est l’archétype de l’anti-héros, il porte le malheur du monde sur ses épaules, bien qu’étant toujours un équidé, il a des yeux de cocker et a une fâcheuse tendance à perdre sa queue…
Je parle évidemment de Bourriquet !
Certes, c’est un âne mais, justement, ce trait accentue encore plus son caractère. On le retrouve soit bleu, soit gris selon les versions de Winny l’Ourson, il a ENFIN un caractère poussé et la capacité de parler. Et quelle voix ! Une voix grave et triste, si touchante qu’à mon sens il vole même la vedette à Winny. Bref Bourriquet, il a le look, Coco !

 

Dans la même catégorie, mais pas tout à fait le même type de personnage, on a le cheval qui se prend pour un héros, mais qui est en fait un zéro et qui passe comme Hercule de zéro en héros illico ! 
Je ne parle pas de Pégase, mais de Buck, le cheval du shérif dans La ferme se rebelle (2004).
Si, comme les précédents anti-héros, il a les traits caricaturés, son caractère vantard le rend au contraire peu touchant. C’est à travers une quête qu’il va finir par évoluer et enfin réaliser son rêve.
Certes, il n’est toujours pas le personnage principal, mais il joue un rôle à part entière et important dans les péripéties. Dernier détail, c’est l’un des rares chevaux Disney bai.

 

Ainsi on arrive à des équidés avec leur propre personnalité, fréquemment doués de parole et qui jouent un rôle plus significatif dans l’histoire. Ils ne sont plus « figurants », mais vrais personnages. Nous allons voir maintenant les chevaux de Disney personnifiés.

 

Le cheval personnifié

Le premier équidé personnifié est Horace Horsecollar, mis en image dans les épisodes de Mickey. Sa première apparition se fait dans « Mickey Laboureur » (1929), où il joue le rôle d’un cheval de labour. D’ailleurs, bien que n’ayant pas la morphologie d’un cheval de trait (grand, assez fin, mais plutôt musclé), on le retrouve fréquemment portant un harnais d’attelage autour du cou.
Si dans les débuts des productions Disney il apparaît de manière récurrente, il est peu à peu boudé. Loin de porter le bonnet d’âne, il s’avère le compagnon rusé de Mickey, l’aidant à sortir de situations difficiles, mais les studios finissent par lui préférer le célébrissime Dingo, plus gaffeur et, par conséquent, plus amusant. Ainsi le cheval garagiste et sa compagne Clarabelle la vache sont mis au placard et il n’en ressortira que pour des rôles mineurs où on le présente comme un compagnon de Mickey peu charismatique, à la limite du pédant, notamment dans Le Prince et le Pauvre (1990).
Ci-dessous une frise des différents aspects de Horace Horsecollar au cours des années ainsi qu’une image de lui extraite du film Le Prince et le Pauvre. 

 

 

Dans le Crapaud et le maître d’école (1949) apparaît un cheval assez proche de Horace Horsecollar tant au niveau de sa personnalité, du dessin que de son rôle dans les péripéties, Cyril Trottegalop. C’est le compagnon de route du personnage principal : Crapaud, alias Baron Têtard. Cheval gris, comme Horace il a des traits de cartoon (caricaturés), il porte un collier de harnais et il est intelligent et doué de parole ; il aide également le protagoniste à se sortir de situations difficiles. Cependant, contrairement à Horace, Cyril est présenté comme un animal jovial, plutôt cabotin, qui lui offre des apparitions dans d’autres moyen-métrages, notamment les aventures de Donald.

De même dans Mélodie Coktail, on retrouve le cheval alezan crins lavés, Bride abattue. Il jure fidélité à son maître Pecos Bill qui l’a sauvé du désert.

Globalement, les chevaux de Disney n’ont pas souvent le droit de parole et parmi les chevaux dotés d’une personnalité, la capacité d’élocution ne sera accordée que dans les animations « animales ». C’est-à-dire où les autres animaux parlent également tel que dans les 101 dalmatiens (1961) avec le cheval de ferme Captaine. Gris avec une liste en tête, il est sage et intelligent, ce qui lui permet de tempérer les actions impétueuses du vieux chien : Colonel.

Dans le même style, nous avons Froufrou dans les Aristochats (1970). Tout comme sa maîtresse Adelaïde Bonnefamille, c’est une Dame. Palomino, elle porte un chapeau rose à fleurs et elle s’exprime de manière distinguée. Cependant, jument oblige, elle a du caractère et n’hésite pas à jouer du sabot, notamment contre le rustre majordome Edgar.

Dans le reste des Disney, le cheval personnifié n’a pas la parole, mais est souvent associé à un compagnon humain. De plus, d’un point de vue esthétique, il est plus proche du cheval réel.
Ainsi on retrouve par exemple Philibert dans La Belle et la Bête (1991), il est l’un des rares chevaux de trait dans les dessins animés. Brave, mais un peu peureux, il est alezan crins lavés et de ce fait on peut présumer qu’il s’agit d’un comtois ou d’un trait breton.

Ensuite, de manière plus poussée au niveau de la personnalité, on retrouve Achille, le cheval de Phébus dans le Bossu de Notre Dame (1996). Intelligent, mais pas au point de prendre des initiatives, ce cheval de selle, gris souris, a au final plus le comportement d’un toutou fidèle et obéissant à son maître Phébus. D’ailleurs, j’avoue que j’aurai pu vous en parler dans la première partie, car entre Achille, beau cheval gris et Phébus, blondinet, beau corps, belle gueule, le duo s’apparente plus à la vision que l’on se fait du Prince et de son cheval. 
Le mieux est que vous jugiez par vous même avec la photo ci-dessous ou que vous revisionniez le film. Et si vous ne l’avez jamais vu, honte à vous ! Dépêchez-vous d’aller le louer !
Bon, il ne vaut pas le livre et édulcore grandement la réelle histoire, mais cela reste un beau dessin animé.

Passons au « cheval » qui a tout d’un oiseau, des ailes et même une tête de moineau, mais pas de linotte ! Je veux parler de Pégase, le cheval ailé d’Hercule (1997). Très attachant avec sa crinière bleue en brosse qui lui donne un look punk, c’est un peu une tête brulée ; courageux, mais pas toujours de la suite dans les idées. Encore une fois, son utilité s’apparente à celle du destrier du héros, mais avec un caractère unique qui en fait un personnage à part entière du film.

J’aurai pu le placer dans le cheval princier, mais Maximus dans Raiponce (2010) revisite le genre et dépoussière l’image que l’on a du cheval blanc. Intègre, intelligent, il est le mélange entre chien, détective, soldat et meilleur ami. Certes, il ne parle pas, mais il n’en a pas besoin pour autant tellement il est expressif. Je me rappelle être allée au cinéma avec appréhension à l’annonce du film et finalement avoir été agréablement surprise.
Prochaine étape : à quand le cheval Disney en personnage principal ?

En somme, Disney nous a offert à travers les années une ribambelle de chevaux aux robes, traits et tempéraments divers dans l’animation 2D, et un film qui fait un peu la synthèse de tous ces types de chevaux serait Fantasia (1940) ; voici d’ailleurs quelques images des chevaux que l’on y retrouve.

Pour finir, parlons du film d’animation en images de synthèse qui fait rêver les enfants : Toy Story.
Je ne sais pas vous, mais petite je rêvais que mes chevaux Barbie ou Playmobil s’animent la nuit (sauf ceux à qui j’avais cassé une patte à force de jouer avec et dont je craignais la Vendetta).

Ainsi, je finis par le fidèle compagnon du cow-boy Woody : Pile-Poil. Ce petit cheval bai est étrangement le seul personnage à ne pas pouvoir parler, pourtant dans cette réalisation, on retrouve un dinosaure qui parle, un cochon qui parle, et même des patates et une saucisse sur patte (euh pardon un teckel) qui parlent ! À  croire que Disney aime l’expression sois beau et tais toi ! 
Mais j’exagère et fabule puisque dans le dernier volet, Toy Story III (2010), nous retrouvons Bouton d’or, une adorable monsieur licorne, blanche aux crins dorés qui, non contente de pouvoir s’exprimer, se fait également remarquer pour son esprit.

Ci-dessous, dans l’ordre, Pile-poil en compagnie de Jessie, puis Bouton d’or

Les chevaux de dessins animés des autres studios

 Disney n’a pas le monopole du dessin animé et, par conséquent, le monopole du cheval d’animation.
On retrouve donc de beaux chevaux dessinés de manière assez classique dans une histoire où le cheval est, pour ainsi dire, un élément obligatoire et même presque un élément du décor : Excalibur, l’épée magique (1998, Warner Bross)

Juste petite incohérence qui m’a toujours marquée, c’est que Paf, le poney de Kayley, devient un cheval une fois celle-ci adulte, si ce n’est pas magnifique ! Si un jour vous trouvez un poney qui devient un cheval, prévenez-moi, je ferai un article en conséquence !
Du reste regardez par vous-même ci-dessous :

Dans le même style, mais plus poussé, nous avons Altivo, dans La route d’Eldorado (2000, Dreamworks). Il est le cheval gris de Cortès volé par Tulio et Miguel. Ce cheval gris, bien que ne s’exprimant pas, s’avère être un compagnon fidèle et intelligent très proche de Miguel et qui a un gros faible pour les pommes.

Toujours dans une production Dreamworks, passons au plus célèbre et également le plus horripilant bourricot : L’Âne. Que dire sur lui tellement il y a à dire, tellement certaines de ses répliques sont connues, tellement il est connu.
Et si je me plaignais que l’on ne voit suffisamment les équidés doués de parole, celui-ci rattrape pour tous les autres tant il a la langue bien pendue et, son meilleur ami, l’ogre Shrek, aimerait bien parfois que, justement, il n’ait pas le droit de parler.
Évidemment, Shrek est une satire moderne des normes d’animations et d’histoire avec le beau héros, prince, blond aux yeux bleus, sauvant la princesse sur son cheval blanc !
Cependant, dans le second film, on retrouvera l‘Âne transformé en l’Étalon et qui se plie par conséquent aux idéaux classiques du destrier (cheval blanc, queue en panache…), enfin presque, puisque sous ce pelage luisant il « reste toujours le même corniaud d’Âne ».

Ci-dessous, l’Âne, puis celui-ci transformé en l’Étalon :

Il est impossible de parler de chevaux dans les dessins animés sans parler de celui qui est entièrement dédié au cheval et pas n’importe lequel : au Mustang. L’esprit libre et sauvage des États-Unis, c’est comme cela que Spirit, l’étalon des plaines (2001) décrit  le Mustang. Il n’y a rien à redire à ce dessin animé, le cheval est au centre de l’histoire, il est agréablement dessiné et couplé à de somptueux paysages. L’animal est présenté comme un symbole, un idéal et on a une flopée de chevaux aux robes diverses qui nous change du cheval blanc ou du cheval gris avec son prince charmant.
Entre le beau Spirit, isabelle, sa mère palomino, Rivière pie alezane et tant d’autres encore, on en prend plein les yeux.
Par ailleurs, le scénario se veut réaliste, mis à part Spirit, le protagoniste qui fait office de narrateur, les chevaux ne parlent pas, mais pourtant ont des traits et des expressions de facies humanisés.
Devant la réussite globale du film, on peut comprendre que les studios puissent avoir peur de faire un nouveau film mettant en avant le cheval et de se heurter à la comparaison d’une réussite qui a enchanté tant de petits cavaliers et bien d’autres encore.

Ci-dessous, les trois chevaux principaux de la réalisation, Spirit, Rivière et la mère de Spirit. Puis, Spirit poulain, les chevaux de son troupeau et enfin les chevaux du village indien.

Pour terminer, et pour ouvrir un peu le sujet, parlons du maître de l’animation japonaise, Hayao Miyazaki, qui allie toujours beauté, poésie, merveille et originalité. On ne retrouve pas vraiment de chevaux dans ses productions mais, mieux que d’offrir à nos yeux de beaux dessins de chevaux, il revisite la monture et en réinvente de nouvelles toutes plus belles et plus gracieuses.
En voici quelques unes :

-Dans Nausicäa de la vallée du vent (1984), on retrouve d’étranges oiseaux-chevaux, bipèdes noirs à bec de perroquet. Selon cette page wikipedia, Hayao Miyazaki se serait inspiré des dodos pour imaginer ces créatures.
Dans le film, on peut en voir deux appartenant à maître Yupa : Kai et Kui. 

– Dans Princesse Mononoké (1997), on voit Ashitaka accompagné durant tout le film d’un superbe élan rouge, Yaku. Très fidèle envers son maître, il est par ailleurs doué d’intelligence, bien qu’à l’instar des films de Miyazaki, il ne possède pas d’expression humaine. C’est un animal beau et gracieux, notamment avec ses grandes cornes.

– Enfin, pas de Miyazaki père, mais de son fils Gorō, dans les contes de Terremer (2006), on retrouve un lama, monture de Arren. Certes, il n’a pas la grâce et l’originalité des deux précédentes espèces d’animaux, mais en reste pour autant un compagnon peu commun.

C’est la fin de ce petit listing, j’espère qu’il vous a plu et offert quelques réminiscences de votre enfance. En attendant le prochain film d’animation avec un nouvel équidé, vous pouvez donner votre avis sur l’article et préciser quel est votre cheval préféré et si aucun ne trouve grâce à vos yeux, essayez d’en dessiner un vous-même… Et pour ceux qui ne savent pas dessiner les chevaux, qui sait, cela pourrait être le sujet d’un prochain article…

Traino’

Sources texte :

http://personnages-disney.com
http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_Classiques_d’animation_Disney
http://www.nom-cheval.fr/chevaux-celebres.php
http://jasminsite.free.fr/chedis.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Faune_et_flore_de_Nausica%C3%A4_de_la_vall%C3%A9e_du_vent

 

Sources image :

http://www.cs3i.fr/ecole/ecole_curie/Spirit.htm
http://www.animationsource.org/mulan/fr/chars/Cheval_de_Shang/35092.html
http://www.lankaart.org/article-tchao-mong-fou-zho-mong-fu-60637562.html
http://doucemaman.centerblog.net/4556087-bourriquet
http://disney.wikia.com/wiki/Buck
http://ludy-quadrinhosdisney.blogspot.fr/2010/10/primeira-aparicao-do-horacio-1929.html
http://www.quizz.biz/quizz-124268.html
http://wakingsnowwhite.blogspot.fr/2010/11/i-live-for-furs-i-worship-furs.html
http://www.animationsource.org/aristochats/fr/chars/Frou_Frou/14765.html
http://www.dailyfreegames.com/game-trailer/t_10.html
http://www.toutlecine.com/images/film/0001/00012823-excalibur-l-epee-magique.html
http://jasminsite.free.fr/chedis.html

9 réflexions sur “Les chevaux dans les dessins animés”

  1. J’adore l’article! Super complet! Franchement intéressant, j’aime beaucoup l’analyse faite et l’ouverture sur les autres montures à la fin!

    Etrangement, en lisant le titre et le début de l’article, c’est Philibert, le cheval dans La Belle et la Bête qui m’est venu en tête le 1er, ce fidèle compagnon mais si peureux!

     
  2. Merci c’est gentil ^^
    Pour Philibert, c’est vrai que d’une part c’est le seul vrai cheval de trait donc il marque les esprits et puis au niveau du dessin, personnellement, je le trouve très réussi.
    Et puis la Belle et la Bête quand Belle est sauvée des loups par la Bête ne s’oublie pas (a)

     
  3. Super article, vraiment complet et un plan super bien réfléchit !
    Et puis ben, les disneys … j’adore !

     
  4. Super article bien complet ! Je n’avais jamais fait attention à toutes ces différences entre les chevaux des dessins animés, c’est vrai que les différences sont vraiment poussées. Je ne saurais dire lequel m’a le plus marqué, je me souviens quasiment de tous mais n’aurait jamais pensé à les énoncer puisqu’ils ne sont pas toujours mis en avant. J’aime beaucoup la seconde partie avec les chevaux non Disney, ils sont encore plus différents c’est très original !

     
  5. superbe article, bien que je ne puisse pas voir certaines images. Très bien écrit, très intéressant.
    Attention cependant, Achille, le cheval du Bossu de Notre Dame, n’est pas gris souris, mais juste gris ^^

     
  6. Merci pour cet article très complet, afin d’ajouter ma pierre à l’édifice, on pourrait ajouter le très fidèle « Jolly Jumper » de « Lucky Luke », le « Pégase » dans « Hercule » et « Angus » fidèle compagnon de Merida dans « Rebelle » ou « Brave » dans la version originale.

     
  7. Super article ! J’ai bcp aimée !
    Juste une petite question de quel dessin animé provient l’image en dessous de celle d’excalibur ??

     

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