10 plantes originales pour rendre jaloux vos voisins !

Notez cet article :

Vous en avez marre que dans votre quartier tout le monde ait une haie de photinias, de lauriers ou de thuyas ? 
La tulipe, le rosier, la lavande et le buis, vous aimez, c’est joli, mais à la longue, en voir partout, ça vous fatigue ?
Alors cet article est fait pour vous !
Vous trouverez ci-dessous 10 plantes originales de tailles et conditions culturales différentes qui rendront jaloux vos voisins !

Précisions avant que vous ne lisiez cet article : cet article est basé sur des sources, mais également sur mes connaissances personnelles. Les conditions culturales données sont donc ici proposées à titre général. Si vous achetez une de ses plantes, il est préférable de demander confirmation à un vendeur quant à la possibilité d’adaptation de la plante à votre sol et votre climat. 
Au niveau des sites d’achat : je vous propose ici des liens d’achat pour les plantes sur des pépinières en ligne. Cependant, je ne peux que vous conseiller d’appeler les pépinières de votre région pour voir s’ils ont ces plantes, puis de faire le déplacement pour d’un voir votre végétal de vive vue avant achat et de deux faire travailler vos pépiniéristes locaux.

Decaisnea fargesii – Arbre aux haricots bleus.

– Description : 
Le Decaisnea fargesii est un grand arbuste caduc de 5 mètres de haut sur 3 mètres d’étalement, taille adulte. Il possède un large feuillage, dense, vert foncé qui devient jaune beurre à l’automne. S’il a une silhouette dressée, c’est-à-dire que dans l’ensemble il donne l’impression de monter, il a aussi un joli port arqué, c’est-à-dire que les branches sont légèrement retombantes à leur extrémité.
En début d’été, il apparaît de petites grappes de fleurs vert-jaune en clochettes, ces grappes sont assez lâches et les fleurs sont originales tant par leur couleur que par leur forme, ce qui vous offre une jolie floraison en juin et juillet.
Mais l’originalité majeure de ce grand arbuste est sa fructification automnale. En effet, les fleurs donnent de grosses gousses bleues, tombantes, qui ressemblent un peu à de gros haricots. Avec son feuillage qui devient jaune intense, le contraste jaune/bleu détonne.

– Conditions culturales : 
Planter cet arbuste, en massif préférentiellement, voire en haie libre avec une exposition soit ensoleillée soit à la mi-ombre est conseillé. L’arbre aux haricots bleus a besoin d’un sol assez léger et frais à humide.
Cette plante est relativement rustique et résiste aux gelées allant jusqu’à -15°/-20°C, par contre elle est assez sensible aux vents froids, évitez donc de la placer dans les parties de votre jardin souffrant de courants d’air ou de vents froids, notamment ceux qui viennent du nord.
Un petit paillis peut être une bonne chose, notamment pour garder une humidité du sol au pied de votre Decaisnea. Concernant la taille, elle se pratique en début de printemps (mars) : vous enlèverez les branches mortes, celles qui entrent à l’intérieur de l’arbuste et si des branches se croisent, éliminez en une également.
Surtout, ne coupez pas directement vos branches, c’est-à-dire en les raccourcissant ; ne les coupez qu’à la base sinon vous allez perdre son joli port arqué.
(Pour mieux comprendre voir le schéma ci-dessous)

Cet arbuste, comme beaucoup d’arbustes, a une forte capacité à drageonner, c’est-à-dire à faire de nouvelles branches à partir de la base du sol. Ainsi, vous supprimerez au fur et à mesure une ou deux des plus vieilles branches par année. 

– Achat :
Lien pépinière en ligne « Jardin du pic-vert »
Lien pépinière en ligne « Jardin du monde »
Lien pour achat en semence (sachet de 10 graines de Decaisnea fargesii), pépinière en ligne « Semences du Puy »

Caesalpinia gilliesii – Oiseau de paradis jaune.

– Description :

Le Caesalpinia gilliesii est un arbuste caduc à croissance lente, il mesure, taille adulte, 3 mètres de haut sur 5 à 6 mètres d’étalement. Bien qu’il s’agisse d’un arbuste, il a une silhouette arborée qui fait qu’il ressemble plus à un petit arbre qu’à un arbuste.
Il possède un feuillage fin, peu dense, fait de feuilles composées vert tendre et finement découpées. Pour vous donner une idée, ses feuilles ressemblent beaucoup à celle de l’albizia.
Sa floraison est son atout majeur : très originale, elle s’étale de juillet à début septembre. Elle est composée de panicules de fleurs jaunes avec de nombreuses étamines rouge vif extrêmement longues (les panicules sont des sortes de grappes de fleurs, lâches).

Cette plante, du fait de sa floraison, a une connotation exotique ; c’est notamment pour cela qu’on lui donne le même nom que l’oiseau de paradis (Strelitzia reginae).

– Conditions culturales :
Vous pouvez planter cet arbuste en massif ou isolé et ainsi vous créer une ombre légère et mettre un transat dessous (mais pour cela, il faudra vous armer de patience : le Caesalpinia a une croissance lente). Sinon, surtout si vous êtes originaires du Nord de la France, vous pouvez le mettre en pot afin de pouvoir le rentrer lors des grosses gelées. En effet, cette plante a besoin d’une exposition plein soleil et est moyennement résistante au gel, pas plus de -10 voir -12°C en climat océanique, pas plus de -8/-10°C en climat méditerranéen. Le Caesalpinia n’a pas d’exigence de sol particulière, tant au niveau de la quantité d’eau que du pH, cependant il aime bien les sols assez légers.
Compte tenu de sa moyenne résistance au froid, si vous vivez au Nord de la France, je vous déconseille d’acheter cette plante, de même si vous vivez en altitude (C’est pas grave j’ai plein d’autres plantes faites pour vous  ) à moins que vous ne la plantiez en pot et la rentriez en hiver.
Pour les autres régions, je vous conseille un petit paillis et une situation protégée.
Concernant la taille, cet arbuste n’a, pour ainsi dire, pas besoin de taille, sauf s’il est en pot. Dans ce cas il aura besoin d’être contenu et dégarni de la base si vous voulez mettre d’autres plantes à son pied.

– Achat : 
Attention lors de l’achat : prenez garde, d’une part à acheter l’espèce type « Caesalpinia gilliesii » et pas un cultivar ; d’autre part à ne pas acheter d’autres espèces, notamment « Caesalpinia pulcherrima« , qui ne sont absolument pas résistantes au froid ! 
Le Caesalpinia gilliesii se trouve sur le catalogue « Jardiland », il serait donc disponible sur commande dans l’une de leurs pépinières ; mais encore une fois, si vous trouvez, faites travailler vos petits producteurs locaux !

– Si vous êtes de l’ouest de la France, je sais que la pépinière Ripaud propose cette plante. Elle est livrable et de bonne qualité.  
– Pépinière en ligne « Mes arbustes »

Calycanthus floridus – Arbre aux anémones. 

 

– Description :
Le Calycanthus floridus est un arbuste caduc qui mesure, taille adulte, 2 mètres de haut sur 2 mètres d’étalement, voire 3 mètres de haut s’il n’est pas contenu. 
L’arbre aux anémones est un arbuste touffu avec un feuillage dense de feuilles simples, opposées, vert tendre à vert acidulé et légèrement vernies. En automne, les feuilles prennent un joli jaune, cependant, sa floraison est son atout premier.
En effet, de fin mai à début août, il offre une floraison abondante de fleurs rouge foncé sur les jeunes rameaux. Ces fleurs sont très originales, elles ressemblent un peu à de minis nénuphars (d’où le nom d’arbre aux anémones) et elles diffusent un puissant parfum très agréable. L’identification du parfum diffère d’une personne à une autre, personnellement je trouve qu’elles sentent l’ananas.

– Conditions culturales :
L’arbre aux anémones est idéal pour une utilisation en massif voire en haie libre. Il aime bien les situations ensoleillées où sa floraison sera plus abondante, mais supporte très bien la mi-ombre ou l’ombre. Le Calycanthus floridus préfère les sols frais et profonds, mais n’est malgré tout pas très exigeant. De même, il n’est pas très sensible au pH du sol, cependant en sol très calcaire (pH basique), il aura tendance à souffrir de chlorose. 
Point de vue rusticité, c’est une plante résistance qui souffre difficilement du froid.
Concernant la taille, cet arbuste a besoin d’une taille annuelle légère. On doit donc lui tailler les pointes, d’une part afin qu’il conserve sa silhouette touffue, d’autre part afin de stimuler la floraison. Comme je le disais, l’arbre aux anémones voit sa floraison apparaître sur le nouveau bois, ainsi tailler le bois de l’année stimulera la pousse de nouveau bois et, par conséquent, la floraison suivante.
Cette taille devra s’effectuer après la floraison car, malgré la période à laquelle les fleurs apparaissent (début d’été), le calycanthus floridus est considéré comme un arbuste à floraison printanière, c’est-à-dire que les boutons floraux seront formés à l’automne et non pas au printemps. Pour ceux que j’aurais perdus en route, la seule chose à retenir, c’est qu’il faut sortir votre sécateur en septembre.

– Achat :
– Le Calycanthus floridus se trouve sur le catalogue « Jardiland », il serait donc disponible sur commande dans l’une de leurs pépinières ; mais encore une fois, si vous trouvez, faites travailler vos petits producteurs locaux !
– Pépinière en ligne « Plante et Design »
– Pépinière en ligne « Plantes-et-jardins »
-Pépinière en ligne « Jardin du Pic Vert »
Cet arbuste est déjà plus cultivé que les deux précédents et donc sera plus facile à se procurer.

Dianthus erinaceus ssp alpinus – Œillet hérisson. 

 

– Description :
Le Dianthus erinaceus ssp (sous-espèce) alpinus est une plante vivace de rocaille. Il s’agit d’une plante petite, dense et à croissance lente qui ne dépasse pas plus de 10/15 cm de haut et qui ne s’étale que de quelques centimètres chaque année. Sa caractéristique principale est la texture de son feuillage vert gris : celui-ci est pointu et assez rigide, c’est de là que lui vient son nom d’œillet hérisson puisqu’au touché, il a le même aspect que ce petit mammifère. 
D’avril à début juillet, il produit de toutes petites fleurs d’œillet, roses, charmantes.

– Conditions culturales :
Le Dianthus erinaceus ssp alpinus est une plante de rocaille, par conséquent il aime les expositions ensoleillées, mais il supporte la mi-ombre. Il apprécie les sols secs, caillouteux et se plaît particulièrement dans les grandes fissures entre deux cailloux. Mise à part l’année de la plantation, il n’est pas du tout gourmand en eau et nécessite peu voire aucun d’arrosage. 
En dehors de cela, s’il est planté dans de bonnes conditions, il ne nécessite aucun entretien.
Vous pouvez également le planter dans une jardinière, notamment avec des plantes grasses. Dans ce cas-là, prévoyez un mélange avec 1/3 de cailloux, 1/3 de terreau et 1/3 de terre végétale.

– Achat :
Cette plante est peu connue du grand public et des grosses pépinières, par conséquent il vaut mieux vous renseigner auprès de vos pépinières locales ou d’aller voir sur le site des pépiniéristes collectionneurs : l’APSECO (Association des Pépiniéristes Collectionneurs) 
Sinon, de même pour le Caesalpinia gilliesii, j’ai découvert cette plante auprès d’une pépinière. Pour le dianthus ericaneus ssp alpinus, c’est auprès une pépinière du Vars donc, si vous êtes du Sud-Est de la France, vous trouverez très facilement cette plante que je vous conseille d’avoir dans votre jardin.
(Visite seulement sur rendez-vous) Pépinière La Soldanelle 

 

Euphorbia characias ‘Silver Swan’ – Euphorbe characias bicolore.

 

– Description :
L’Euphorbia characias ‘Silver Swan’ est une vivace assez haute, à port architectural. Elle a la même silhouette que l’espèce type (Euphorbia characias), mais elle est un peu plus petite et mesure environ 50 cm de haut et va en s’étalant jusqu’à 70 cm. Malgré sa hauteur, s’agissant d’une vivace, vous ne serez pas étonnés de la voir disparaître en hiver.
Comme la plupart des euphorbes, elle forme de grandes tiges aux feuilles organisées autour de nœuds (c’est-à-dire que l’on retrouve des feuilles réparties autour de la tige se succédant par « échelles »).
L’attrait majeur de cette euphorbe est son feuillage et sa floraison bicolore.
Les feuilles de l’euphorbe ‘Silver Swan’ sont vert tendre, glauques avec les bords blanc crème. De même, la floraison qui a lieu de mi-mars à juin est également vert tendre panaché de blanc.

– Conditions culturales :
L’euphorbe bicolore est une plante de massif à utiliser soit en strate basse pour des massifs arbustifs, soit en strate haute pour des massifs de vivaces.
Elle aime les situations ensoleillées, voire mi-ombre, et n’est pas exigeante au niveau du sol, mais elle préfère les sols pauvres et bien drainés.
Deux tailles sont à effectuer sur les euphorbes characias : une faible taille post-floraison où vous enlèverez les hampes florales et une taille à l’automne où vous couperez à la base votre euphorbe (si vous êtes du Nord de la France un paillis de protection peu être utile).
De plus, si vous voyez un retour à l’espèce type (une tige qui n’est plus panachée), supprimez la tige immédiatement.
Enfin, lors de la taille, il est primordial de vous équiper de gants, car les euphorbes produisent du latex très agressif, donc protégez vos mains et évitez le contact avec le visage lors de la taille.

-Achat :
Pépinière en ligne « Jardin du Pic Vert »
Pépinière roche-saint-louis
Disponible en graine auprès de Jardiland.
Sinon, j’ai découvert cette plante également à la pépinière Pépinière La Soldanelle

 

Gunnera manicata – Gunnère du Brésil ou Rhubarbe géante.

– Description : 
La Gunnera manicata est une vivace géante à port structuré qui peut atteindre jusqu’à 2 mètres de haut et autant d’envergure. On lui donne le nom de rhubarbe géante, car sa silhouette est semblable à celle de la rhubarbe mais, attention, cette plante n’est en aucun cas comestible. De même que pour l’euphorbe, malgré sa hauteur, s’agissant d’une vivace, vous ne serez pas étonnés de la voir disparaître en hiver.
L’attrait majeur de cette plante est, vous l’aurez compris, la plante en elle-même. En effet, si vous voulez avoir un monstre de la nature dans votre jardin, cette plante est l’idéal (bon, ok un monstre, mais un gentil monstre genre Denver le dernier dinosaure).
Les feuilles de la gunnera manicata sont très grandes, vert moyen, dentées et gaufrées avec des nervures assez prononcées. De plus, tout comme les tiges, elles possèdent des épines non pointues, mais dont il faut se méfier.
En été, elle forme d’énormes hampes florales, en épis coniques, pouvant atteindre jusqu’à un mètre de haut. D’abord vert clair, elle devient progressivement rouge puis brune.

– Conditions culturales : 
La gunnère du Brésil se plante isolée ou en massif. L’idéal est qu’elle soit proche d’arbres qui lui confèrent une situation protégée.
Elle n’a pas d’exigences d’exposition particulière et supporte donc aussi bien le soleil que l’ombre, mais elle a besoin d’un sol profond, riche et bien humide. C’est pour cela que la proximité avec des arbres est idéal pour elle.
Si les feuilles ne résistent pas au froid et disparaîtront aux portes de l’hiver, la souche est assez résistante. Il est cependant indispensable que vous mettiez dessus un épais paillis de feuilles mortes ou idéalement de paille afin de la protéger des gelées, surtout en dessous de -10°C.

– Achat :
Pépinière en ligne « Jardin du Pic Vert »
Pépinière en ligne « Plantes et jardins »

 

Cercidiphyllum japonicum – Arbre caramel.

 

– Description :
Le Cercidiphyllum japonicum est un arbre caduc de moyen à petit développement dans nos régions. Sa croissance est assez rapide et il atteint 4 à 10 mètres, taille adulte.
L’intérêt premier de l’arbre caramel est, comme son nom l’indique, qu’il sent le caramel. En effet, les feuilles, une fois froissées ou quand elles chutent à l’automne, dégagent un effluve agréable.
Son port est assez variable et dépend de la taille que vous lui ferez subir ainsi que de la densité de plantation.
Il possède un feuillage remarquable, intéressant tout au long de l’année. Au printemps, les feuilles débourrent roses. Ainsi, les bourgeons et les premières feuilles portent cette coloration. Le reste de l’année son, feuillage est vert tendre à vert bleuté et les pétioles (petites tiges qui relient la feuille à l’arbre) sont roses. En automne s’orchestre un mélange de nuances allant du jaune à l’orangé jusqu’au pourpre…
Par ailleurs, l’écorce de l’arbre est d’un joli brun rougeâtre qui se desquame avec le temps.
La floraison, par contre, n’a rien de spécialement remarquable et donne de toutes petites fleurs roses au début du printemps avant l’apparition des feuilles.

– Conditions culturales :
L’arbre caramel peut se planter en massif ou isolé. Il se plaît aussi bien au soleil qu’à la mi-ombre. Au niveau du sol, il n’est pas exigeant au niveau du pH, mais prendra des teintes de feuillage plus variables en sol acide. Le cercidiphyllum a besoin d’un sol fertile, frais à humide.
Très résistant, il souffre difficilement du froid.
Si vous plantez votre arbre en isolé, il aura tendance à avoir un port plus arrondi, et en massif plus élancé.
De même, à l’achat de la plante, regardez si votre arbre possède une flèche ou non (la flèche est la branche tout en haut de votre arbre qui suit l’axe du tronc). En effet, si la flèche est absente, il aura tendance à avoir un port plus conique ou arrondi et donc il faudra le tailler de sorte qu’il garde cet aspect.
S’il a toujours sa flèche, il aura un port plus allongé, élancé et il ne faudra SURTOUT PAS toucher à cette branche terminale. Il faudra tailler votre arbre en supprimant les branches les plus basses.
La première taille mettra plus en valeur le feuillage ; la deuxième, sans pour autant dévaloriser le feuillage, vous permettra de mettre en valeur l’écorce de l’arbre caramel.
À noter : si vous n’avez jamais assez d’originalité, le cercidiphyllum japonicum existe aussi avec un cultivar ‘Pendula’ : port pleureur.

– Achat :
Plante disponible sur le catalogue Jardiland et Truffaud :
Pépinière en ligne « Jardin du Pic Vert »
Pépinière en ligne « Plantes et jardins »

 

Akebia quinata – Liane chocolat

– Description : 
L‘Akebia quinata est une plante grimpante caduque, ligneuse (c’est-à-dire qu’elle va former du petit bois et l’année suivante les pousses repartiront généralement de ce bois et non du pied). Elle peut s’étaler sur 3 à 6 mètres d’envergure.
Elle fait des feuilles composées de trois à cinq folioles, d’abord bronze, elles deviennent vert moyen le reste de l’année.
C’est sa floraison qui lui confère toute son originalité. Plante dioïque, c’est-à-dire qu’il y a des fleurs mâles et des fleurs femelles, vous aurez donc deux types de fleurs sur une grappe florale. Les fleurs femelles sont grosses avec les pétales violet foncé à rouge bordeaux et se trouvent à la base la grappe (la grappe étant pendante, elles seront donc les plus en hauteur). Les fleurs mâles sont petites, mauves à roses. De plus, cette floraison qui a lieu en avril-juin est très parfumée, les fleurs sentent la vanille.
Enfin, l’akebia quinata donne parfois des fruits comestibles : ovales, d’abord blanc, ils sont mauves à maturité et s’ouvrent sur des petites graines.
Conditions culturales :
L’Akebia quinata étant une plante grimpante, vous devez la placer proche d’un support sur lequel elle peut grimper (arche, treillis …). La plante aime le soleil, mais se plaît aussi à la mi-ombre du moment qu’elle est protégée en hiver. En effet, elle est relativement peu sensible au froid mais, comme les clématites, elle peut craindre le gel au niveau du pied. C’est pour cela qu’il est bien de lui mettre du paillis ou une tuile à la base durant la saison difficile.
L’akebia quinata supporte tout type de pH, mais se plaît mieux dans des sols basiques à neutre.
De plus, elle a besoin d’un sol assez fertile retenant bien l’humidité. Par conséquent, elle est une plante idéale pour les sols argileux où il est difficile, en général, de faire pousser des grimpantes.
Au niveau de la taille, elle n’a pas besoin de taille particulière sauf si vous voulez la contenir. Dans ce cas, vous la taillerez après la floraison et ne supprimerez jamais plus d’un tiers du feuillage.
Achat :
Plante disponible sur le catalogue Jardiland et Truffaud.
Pépinière en ligne « Jardin du Pic Vert »

Pépinière en ligne « Plantes et jardins »

 

Meconopsis grandis -Pavot bleu.

– Description :
Le Meconopsis grandis est une plante vivace dont le pied mesure environ 30 cm de haut sur autant d’étalement. En début d’été, vers juin-juillet, elle forme des tiges de fleurs pouvant monter à un mètre de haut. Ces fleurs sont bleues, turquoise, de forme simple, proche de celles des pavots (papaver) et légèrement retombantes. Les feuilles sont poilues, organisées en rosette, mais c’est évidemment sa floraison d’un bleu unique qui fait l’originalité de la plante.

– Conditions culturales : 
Cette vivace a besoin d’une ombre totale et de beaucoup d’humidité. Par conséquent, placez-la dans un massif ou un parterre avec un sol riche et humide, sous des arbres ou des arbustes avec une orientation Nord-ouest à Nord-est. Dans l’idéal, si vous avez un petit point d’eau ombragé, plantez-la à proximité.
De plus, elle apprécie particulièrement les sols acides où son bleu n’en sera que plus intense.

– Achat :
Pépinière en ligne « Jardin du Pic Vert »

 

Convolvulus cneorum – Liseron arbustif.

 

– Description :
Vous aimez le liseron, vous trouvez qu’il fait de jolies fleurs, mais vous détestez sa manière de tout envahir et d’étouffer toutes les plantes qui sont sur son chemin ?
Ce liseron est fait pour vous ! En effet, contrairement aux autres liserons, il n’est pas une plante grimpante/rampante, mais un arbuste et même un arbuste plutôt compact et dense qui mesure tout au plus 80 cm de haut sur autant d’étalement (et je dis bien tout au plus). Ainsi, il forme une jolie boule ronde au feuillage persistant (en plus, oh le bonheur !), gris-vert argenté, aux feuilles étroites et soyeuses.
En prime, il possède une longue et abondante floraison qui dure de mai à août. Ces fleurs de liserons sont grosses, blanches avec le cœur jaune et le bouton floral est rose avant l’ouverture de la fleur.
En somme, c’est le liseron parfait ! Et si vos voisins n’en sont pas jaloux, vous vous féliciterez de votre achat quand vous les verrez à quatre pattes en train de démêler leur vilain liseron autour de leurs autres plantes !

– Conditions culturales :
Le convolvulus cneorum se plante préférentiellement en massif, voire en plante haute de rocaille. Il n’est pas exigeant au niveau du sol, il a même tendance à préférer les sols pauvres. Cependant, il a besoin d’un sol bien drainé et d’une exposition plein soleil.
Il n’a pas particulièrement besoin de taille, mais si vous voulez qu’il ne se dégarnisse pas et qu’il garde son aspect touffu, une taille des pointes de feuilles est de bon augure, le tout étant de ne jamais atteindre le vieux bois.

– Achat :
Cet arbuste est plus connu et plus répandu dans les pépinières que les autres plantes proposées, il vous sera donc plus aisé de le trouver.
Disponible sur le catalogue Jardiland et Truffaud :
http://www.pepinieres-huchet.com/la-boutique/arbustes-a-fleurs/ete/liste-alphabetique/183-convolvulus-cneorum.html
http://www.jardindupicvert.com/4daction/w_partner/liseron_cneorum_convolvulus.1109

Voilà, j’espère que vous avez trouvé votre bonheur parmi ces plantes et, si ce n’est pas le cas ou si justement c’est le cas, il pourrait peut-être y avoir un jour un autre article sur le même thème … 
Et vous, quelle plante avez-vous préféré ? Ou quelle plante vous a le plus étonné ?

Sources texte :
– Larousse des plantes et fleurs de jardin
– Plantes faciles pour un jardin réussi – Sélection du Reader’s Digest
http://nature.jardin.free.fr/cadre2b.html
http://www.aujardin.info
http://www.plantes-et-jardins.com
http://www.jardindupicvert.com

 

Sources images :
http://www.visoflora.com
http://www.vilmorin-tree-seeds.com
http://www.plantes-et-design.com
http://www.plantes-shopping.fr
http://swedishrockgarden.com
http://www.fleurs-des-montagnes.net
http://www.gapphotos.com
http://www.plant-encyclopedia.net
http://www.exoterra.nl
http://lh2treeid.blogspot.fr
http://www.bluebellnursery.com
http://www.taxateca.com
http://www.fennelandfern.co.uk
http://www.containernurseries.co.nz
http://www.pepinieres-ruiz.fr

 

Traino’