Potins flash : Anti aime la pluie !

En cette glorieuse journée du 15 avril 2012, un goûter entre monchvaliennes était organisé sur Lyon ! Vu le déluge qui s’est abattu sur la ville ce dimanche, nous nous sommes toutes réfugiées chez notre chère correctrice Snøball. Voici le bilan de cette journée bien sympathique !

Comme je le disais donc, une petite journée entre monchvaliennes était prévue ce dimanche. À l’origine, il était prévu qu’Antivirus, Ursuline, Snøball, Poireau et moi-même (Phénix) devions faire une sortie au parc de la Tête d’Or, mais une météo capricieuse (détrompez-vous, c’est un élément important !) nous a forcé à nous abriter chez Snøball. Jusque-là, rien d’anormal, mais c’est sans compter sur un sens de l’orientation équivalent à celui d’une huître et une mémoire avoisinant le néant.
Antivirus et moi nous retrouvâmes donc à Perrache vers 13h45. Le rendez-vous chez Snøball étant prévu à 14h-14h30 nous étions juste comme il faut ! Comme nous étions déjà venues chez la correctrice, nous pensions donc ne pas avoir de mal à retrouver notre chemin… Eh bien, vous serez heureux de savoir, chers monchvaliens, qu’Anti et moi n’avons aucun sens de l’orientation ! (surtout moi, je l’avoue). Après avoir visité le début d’une rue qui n’avait rien à voir avec notre destination, nous avons fini par retrouver la mini-impasse qui conduit chez Snø.
À moitié trempées, abritées sous des parapluies défoncés avec deux bouteilles, des kinder maxi et des kinder surprise dans nos sacs, nous sommes finalement arrivées devant la porte de son immeuble… porte qui nécessite un code.
Ai-je besoin de préciser que ni moi ni elle ne l’avions ?

Bon… pas de quoi en faire un drame me direz vous ! Un petit SMS à la correctrice et le tour est joué, mais PAS DU TOUT ! Nous sommes Antivirus et Phénix et tout devient démesurément compliqué à notre approche. Donc, SMS envoyé. Après avoir attendu une réponse pendant une dizaine de minutes sous la pluie, nous nous sommes décidées à l’appeler et, bien évidement, sinon c’était trop facile, son téléphone était éteint (enfin pas tout à fait, mais attendez la suite !) ! Voilà à quoi nous ressemblions à ce moment là :

Pas de panique… Un Phénix et une Antivirus n’abandonnent jamais ! Telles deux cambrioleuses amateurs, nous avons tenté de retrouver le code en nous fiant à l’usure des touches. Après moult essais, je laissai tomber et proposai une solution à Anti :
« Et si on miaoutait sous ses fenêtres ? »
Vous remarquerez ce merveilleux nouveau verbe. À la suite de ma proposition, nous nous sommes donc mise à miauler sous ses fenêtres sans vraiment savoir de laquelle il s’agissait… Les miaous d’Antivirus étaient quelque peu enroués. Ridicule pour ridicule, je me suis mise à hurler comme un putois des mots susceptibles de faire réagir la correctrice :
« SNØØØØ ! SNØBALL ! FEYDOO ! PHENIX ! ANTIVIRUS… ! MIAOUUUU ! URSULIIIINE ! POIREAU ! »
Pas de réponse… Je n’osais pas crier Monchval de peur de ruiner la réputation de Snøball (rares sont ceux qui assument totalement leur présence sur Monchval… et à juste titre !)
Bref. La situation était critique et c’est ce qui explique donc cette merveilleuse, fantastique, fabuleuse vidéo de votre administratrice préférée ! SI ! C’est bien elle ! En chair et en os ! Je vous laisse savourer :

Si vous avez encore des doutes, je confirme qu’Anti aime la pluie et qu’elle possède un parapluie Airbus totalement défoncé, mais elle se justifie à ce sujet : « Bah oui quoi, vu le vent, autant en prendre un tout pourri ! » Pas faux, pas faux…
« Bon si on allait visiter la ruelle là ? … Ah non en fait c’est crade.
– Et y’a un pigeon au mileu. »
Pour ceux qui ne seraient pas au courant, notre admin à une peur bleue des pigeons. Je précise que cela faisait bien vingt minutes que nous tentions d’entrer chez Snøball.
« Bon, bah on a qu’à attendre Poireau ou Ursu en priant pour qu’elles aient le code. »
Essuyant vents, pluies, hommes se prenant pour Hulk (si, si !) et pigeons, un voisin mignon, mais exaspéré, a ouvert sa fenêtre. Sans doute était-il désespéré de nous entendre beugler sous ses fenêtres, car il nous a donné le code de bon cœur si cela pouvait nous faire taire ! AMEN !
Nous voilà ENFIN dans le couloir de l’immeuble.
« Et… euh… c’est quel étage ? »
Ah ah bonne question… Bon, ce fut tache aisée que de vérifier à chaque étage les noms sur les portes. Quel bonheur d’être enveloppé dans la chaleur d’un appartement après une demi heure sous la pluie ! Réchauffant nos popotins à la chaleur du radiateur, nous avons attendu tranquillement Ursuline et Poireau pour commencer à grignoter. Le téléphone de Snøball était en fait bel et bien allumé, MAIS il ne semblait pas vouloir recevoir ni SMS ni appel. Monsieur faisait son rebelle et ce n’est qu’après l’avoir redémarré deux fois qu’il se mit à marcher correctement. (Anti et moi sommes intimement convaincues que son portable à une dent contre nous, le fourbe… mais c’est un hypocrite, il ne dit pas les choses en face). Au sujet des téléphones, le mien à fait un vol plané chez Snø d’ailleurs.
Les deux autres convives ne se firent pas attendre bien longtemps et c’est dans la joie que nous avons partagé ce moment toutes ensembles !

À bientôt pour de nouvelles aventuuures !