Jean-Jacques Goldman : l’homme qui voulait rester dans l’ombre

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Goldman

Tout le monde le connait, tout le monde en parle, tout le monde a déjà chanté une de ses chansons. Jean-Jacques Goldman est considéré comme l’un des plus grands artistes de la chanson française. En vingt-six ans, il a composé près de 250 chansons, dont 125 pour d’autres artistes. D’abord une carrière en groupe, puis une carrière solo et, du jour au lendemain, il arrête tout. Jean-Jacques Goldman décide de se retirer de la scène, tenant absolument à rester dans l’ombre. Alors, qui est-il ? Pourquoi a-t-il décidé de tout arrêter ? Que fait-il dans l’ombre ? Cet article tentera de répondre à toutes ces questions.

Retour sur sa vie privée

Il nait le 11 octobre 1951 à Paris. Il est le troisième d’une famille juive de quatre enfants. Sa mère, Ruth Ambrunn, est née en 1922 en Allemagne et son père, Alter Mojze Goldman, né en 1909, a participé à la Résistance française. Jean-Jacques Goldman est bachelier, obtenant son bac en 1969, et intègre l’Edhec (École Des Hautes Études Commerciales) à Lille. Il en sortira diplômé en 1973. Il fondera la maison de production JRG avec son frère, Robert, qui était devenu son manager.
En 1975, il se marie avec Catherine, qui a toujours vécu loin des caméras et de la médiatisation. Elle est psychologue et il aura trois enfants avec elle : Caroline, Michael et Nina. Michael deviendra, en 2007, le co-fondateur du célèbre label My Major Company. En 1997, il divorce. Ce n’est qu’en 2001 qu’il va se remarier avec Nathalie, qui, elle aussi, a toujours vécu loin des médias. Elle est docteur en mathématiques et ils ont trois enfants :  Maya, Kimi et Rose.

Sa carrière en groupe

Jean-Jacques Goldman met pour la première fois les pieds dans un studio en 1969, il a alors 18 ans. Il se retrouve au milieu d’un groupe paroissial portant le nom de « Red Mountain Gospellers » , groupe de sept membres où Jean-Jacques, qui sait déjà jouer entre autres du piano, du violon, des percussions et la flûte à bec, jouera de la guitare, de l’orgue et de l’harmonica.
Dans ses années lycée, il découvre le rock et décide alors de fonder le groupe « The Phalansters », mais son groupe se perdra lorsqu’il partira à Lille pour ses études supérieures.
En 1975, il commence à être reconnu avec le groupe « Taï Phong ». Il ne devait à priori pas chanter, mais il va devoir remplacer le chanteur malade. Le succès est tout près grâce à la chanson « Siser Jane ».
En même temps que sa carrière en groupe, il démarre sa carrière solo. En 1976, il sort un 45 tours en solo, qui contient deux titres : « C’est pas grave Papa » et « Tu m’as dit ».
En 1977, il sort un deuxième 45 Tours avec les titres : « Les nuits de solitude » et « Jour bizarre ».
En 1978, Goldman refuse de participer à la tournée du groupe, c’est alors Michael Jones qui arrive pour le remplacer. En 1979, « Taï Phong » se sépare.

Le début du succès

Il rencontre un énorme succès grâce au titre « Il suffira d’un signe », sorti en 1981. L’album aurait dû s’appeler Démodé, mais, jugé trop peu commercial selon la maison de disque, il sera sans nom. Après l’incroyable succès de ce titre, la maison de disque « Epic » le pousse à sortir un nouvel album, qui sera lui aussi sans nom, mais où l’on verra apparaître des titres toujours aussi connus, tels que « Quand la musique est bonne », « Comme toi » et « Au bout de mes rêves ». Après ces grandes réussites, il sort un troisième disque qui, cette fois, aura un nom Positif, et s’écoulera à 300 000 exemplaires vendus dès 1984.

Jones – Goldman : le triomphe assuré

Bien sûr, comment parler de Jean-Jacques Goldman sans parler de Michael Jones ? Pour sa tournée, l’artiste décide de faire appel au grand musicien qu’est Michael Jones et qui, rappelons le, avait remplacé Goldman pour la tournée de « Taï Phong ». Les deux hommes se connaissent déjà, mais leur complicité ne commence qu’à ce moment précis. C’est ainsi qu’ils vont partager beaucoup de choses, tel que le succès. Jones suivra l’artiste dans ses tournées et chantera avec lui sur l’immense tube « Je te donne ».

1990, l’année Fredericks Goldman Jones

Le trio Fredericks Goldman Jones

Nouveau tournant dans la vie de Goldman : il forme un trio avec ses deux amis : Michael Jones et Carole Fredericks, choristes d’artistes renommés, tels que Mireille Matthieu et Serge Gainsbourg. Ils sortent un album signé de leurs trois noms. Ce sera ensuite le nom du trio. En 1993, l’album Rouge, enregistré par les trois artistes à Moscou sort. Ils enchaînent les tournées et se retrouvent à jouer devant plusieurs milliers de personnes au Zénith. Une des chansons les plus connues reste « Né en 17 à Leidenstadt ».
En 1997, Goldman reviendra avec un album solo : En Passant.

L’arrivée dans les années 2000

En 2001, il sort l’album « Chansons pour les pieds » où l’on y retrouvera de grands titres, tels que « Ensemble » et « Tournent les violons ». En 2002, il rappelle sa troupe de musiciens dont Michael Jones fait partie, pour faire la tournée. C’était sa dernière. Cependant, il continue d’écrire pour les autres artistes : en 2006, il écrit les paroles de « Viens me chercher » de Garou. En 2007, il écrit « 4 mots sur un piano », qu’il chante aux côtés de Patrick Fiori et Christine Ricol. En 2008, il déclare ne pas savoir quand il reviendra sur scène et dit même : « en tout cas, ce ne sera pas dans les années à venir ». En 2009, il adapte deux chansons de Michael Jones, « Comme un père » et « D’hôtel en hôtel », et la même année, il participe au concert de Patrick Fiori à Aix en Provence. En 2010, il interprète « La Promesse » en duo avec le chanteur Grégoire.

Goldman et les associations humanitaires

L’auteur-compositeur décide de se servir de son talent pour aider les associations. Il participera au collectif pour les enfants d’Éthiopie aux côtés de Daniel Balavoine et de Renaud, aux Restos du Cœur, au Sidaction, Solidarité Asie, etc. Bien sûr, on ne peut pas le nier, Jean-Jacques Goldman est l’un des principaux organisateurs des Restos du Cœur qui, comme chaque année, rencontre un immense succès. C’est donc une fois par an que l’on peut revoir le chanteur sur scène pour la plus belle des raisons : aider les autres. Il y est depuis le début de la tournée des Enfoirés, donc depuis 1986.

« L’homme en or » devient « l’homme de l’ombre »

Goldman

L’homme est plus dans la composition et l’écriture que dans l’interprétation. Il écrira pour de nombreux artistes dont les titres seront des réussites tels que « Je te promet » de Johnny Hallyday, « Il me dit que je suis belle » de Patricia Kaas, « Aisha » de Khaled. On ne peut pas citer toutes les chansons qu’il a écrites, puisqu’elles sont trop nombreuses : plus de 125.

Récemment encore, Jean-Jacques Goldman a expliqué qu’il y aurait peu de chances qu’il ressorte un album un jour et encore moins de le revoir en tournée. Il explique que sa vie n’est plus remplie que de musique, comme avant, et qu’il se verrait mal reprendre une tournée à 70 ans. Les choses sont claires, Jean-Jacques Goldman restera dans l’ombre. Aujourd’hui, il tient d’abord à s’occuper de sa famille et à retrouver une vie normale. Il fait ses courses à la supérette du coin, comme tout le monde, fait du vélo avec ses filles, tient un stand à la Kermesse de l’école. On le décrit même comme un papa poule. S’il avait continué sur sa lancée, peut-être n’aurait-il pas pu consacrer autant de temps à sa famille. L’homme continue quand même à accorder beaucoup de son temps pour organiser la soirée des Restos du Cœur et on n’est jamais déçu ! Le spectacle est toujours aussi grand !
L’homme semble très heureux et reste discret, mais personne ne peut oublier l’icône de la chanson française. Qu’en est-il pour vous ? « L’homme en or » vous manque-t-il ?

Sources images :

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 Source texte :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Jacques_Goldman

4 thoughts on “Jean-Jacques Goldman : l’homme qui voulait rester dans l’ombre”

  1. Goldman est vraiment un très grand artiste comme il y en a peu, œuvrant beaucoup dans l’ombre mais toujours là quand une cause lui tient à cœur. Il a vraiment un nom qui lui convient parfaitement !

     
  2. Bonjour je m pelle laura et je suis une grande fan de JJ je l adore tellement c est un grand chanteur et un artiste il a des chansons magnifiques et trop belle je l ai jamais rencontrer j aimerai tellement l le voir en vrai j habite dans l Hérault 34 pas loin de Marseille la ou habité JJ en ce moment j ai créer un skyblog sur lui c est jjjtadr34.skyblog.com venez laisser vos cons svp merci

     
  3. J dispose du texte d’une chansons ayant pour titre « Les quatre saisons d’une vie d’amour », il ne reste ^plus qu’à trouver une belle musique et quatre chanteurs (un pour chaque saison).
    Un grand merci à vous.
    Jean

     

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