Les Tatouages

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Le mot tatouage est composé de « TA », qui signifie dessin, et de « ATOUAS », qui signifie esprit.
De nos jours, le tatouage est devenu une pratique courante. En effet, d’après certaines études, 1 Français sur 10 serait tatoué.
Retournons un peu sur l’histoire de cette pratique indélébile.

Histoire du tatouage

Les 1ers tatouages datent de la préhistoire et ils ont été retrouvés sur des corps momifiés. Les plus anciens dateraient de 5300 avant Jésus Christ. À cette époque, on pensait que les tatouages avaient une vertu thérapeutique principalement, comme par exemple au niveau des articulations pour aider l’arthrose à guérir ou, du moins, à la rendre moins douloureuse et moins contraignante. Les tatouages de cette époque étaient donc de simples lignes/points…
Les tatouages d’avant la naissance du Christ étaient aussi des signes d’ornements et d’accompagnements sacrés/religieux dans l’au-delà, pour les morts, d’une certaine importance. Ce genre de tatouage date de 2000 avant Jésus Christ et se trouve dans les contrées asiatiques ainsi qu’en Égypte.

Au VIIIème siècle, le tatouage est banni par le pape Adrien en Occident, donc les tatouages sont proscrits dans la religion chrétienne. Il y a même eu des condamnations pour ceux qui se faisaient tatouer quand même, ce qui a provoqué la disparition du tatouage en Occident du IXème au XVIIIème siècle. À cela s’ajoute l’invasion des Normands en France au XIème siècle, qui, eux aussi, méprisent les tatouages.
Pourtant, certains chrétiens se font tatouer des croix pour se distinguer du peuple musulman. De plus, les chrétiens faisant des pèlerinages se faisaient aussi tatouer afin que leur corps raconte la prouesse qu’ils avaient accomplie.

Le judaïsme est également totalement contre le tatouage (« Vous ne ferez point d’incision dans votre chair pour un mort, et vous n’imprimerez point de figures sur vous. Je suis l’Eternel »), tout comme l’Islam (« Le tatouage est une marque satanique, cause de malédictions, les ablutions rituelles n’ont aucun effet sur la peau tatouée »). Le bouddhisme, lui, n’est pas clairement décidé sur la question.

En 1770, les Européens redécouvrent le tatouage avec les explorations qu’ils font dans les îles de l’Océan pacifique sud.

Ce sont surtout les marins qui ont des tatouages :  le plus souvent ce sont des croix, car la légende disait que, grâce à cette marque, ils ne pouvaient être dévorés par les requins.
Les grands guerriers japonais, eux, avaient de grandes fresques en couleurs.

Les tatouages étaient un bon système d’identification avant l’arrivée des photos, empreintes, ADN et tout. Jusqu’au XIXème siècle, la fiche de police avait une description de chaque tatouage de chaque individu afin de bien les reconnaître.

À la fin du XXème siècle, le tatouage se démocratise et devient un art de modification corporelle pour séduire, s’embellir, etc.

 

Les significations du tatouage à travers les âges

Les tatouages sont utilisés chez les animaux pour les identifier. Mais pas que sur les animaux :
À l’époque de l’antiquité, les esclaves sont souvent marqués sur le front (une chouette ou un vaisseau de guerre) pour être reconnaissables en toute circonstance. Certains tyrans, pour se faire passer des messages discrètement, rasent la tête de leurs esclaves, tatouent un message, attendent la repousse des cheveux puis envoient l’esclave chez la personne qui doit recevoir le message.
En Égypte, ce sont surtout les femmes qui sont tatouées pour leur assurer sensualité et fécondité.
Les Romains tatouent la 1ère lettre du nom de famille du maître entre les deux yeux des esclaves.
À l’époque romaine, le tatouage remplace le marquage au fer rouge sur les condamnés, afin que tout le monde sache ce qui attend cette personne. Mais au IVème siècle, Constantin Ier décrète que ce tatouage doit être fait sur les jambes ou les mains, pour laisser le visage vierge, car il a été fait à l’image de dieu.
Lors de la seconde guerre mondiale, on tatouait les prisonniers des camps sur l’avant-bras par leur n° de matricule.
À notre époque, le tatouage sert à montrer une appartenance à un gang, le nombre de personnes tuées (larme tatouée sur le visage), une lâcheté envers son gang… Ou simplement une signification propre à chacun. Le tatouage est aussi utilisé en chirurgie plastique, comme pour redessiner un téton perdu lors d’un enlèvement du sein dans un cancer de ce dernier.

 

L’art du tatouage

Dans les cultures tribales, on aiguise des os afin de les rendre pointus, ensuite on les imbibe d’encre et on traverse la peau pour tatouer.
Une autre méthode consiste à inciser la peau avec la forme souhaitée, puis, ensuite, de frotter avec des pigments, des cendres, etc.
La méthode utilisée dans nos contrées occidentales consiste « simplement » à introduire une aiguille imbibée d’encre à travers la peau (entre le derme et l’épiderme), à l’aide d’un appareil électrique, qui fera aller l’aiguille de bas en haut de manière très rapide. Cet appareil est appelé un dermographe dont voici un dessin (ne vous y méprenez pas, ce n’est pas très grand, la longue partie avant l’aiguille a une taille un peu plus grande qu’un stylo !) :

dermographeLe tatoueur reste rarement plus de 4 heures sur un tatouage, car l’endorphine (qui est produite par notre corps et qui nous apaise naturellement contre la douleur) n’agit pas plus longtemps.

Le jour du tatouage :
Il est conseillé de ne pas consommer d’aspirine ou d’alcool dans les 24 heures qui précèdent le tatouage afin de ne pas faire d’hémorragie, car se sont des produits qui fluidifient le sang.
Le tatoueur doit se laver les mains, laver l’endroit qui va être tatoué et, surtout, utiliser des instruments stériles (le plus souvent, ces instruments sont à usage unique et il les ouvre devant vous) !
Une fois l’intervention terminée, le tatoueur désinfecte la zone concernée à l’aide d’une solution antiseptique et applique de la pommade cicatrisante ainsi qu’un pansement, pour éviter que la zone du tatouage ne frotte avec les vêtements et, donc, qu’il s’abime.
La peau doit rester propre en permanence et grasse pendant la phase de cicatrisation, qui dure environ quinze jours. Le nettoyage doit se faire au moyen d’eau tiède et de savon doux ou d’une solution antiseptique sans alcool (éviter surtout les savons classiques, qui se rincent mal et, donc, qui peuvent « attaquer » la plaie du tatouage encore à vif). Une fois que la zone tatouée est propre, il faut appliquer une pommade cicatrisante afin de faciliter la cicatrisation. Il est conseillé de porter des vêtements en coton pendant la durée de la cicatrisation et laisser le tatouage à l’air libre autant que possible (comme toute plaie, pour l’aider à sécher et donc guérir plus vite). Les bains, la piscine ou la mer sont à proscrire pendant deux ou trois semaines, ainsi que le soleil ou les rayons UV pendant au moins un mois. De nombreux tatoueurs déconseillent même d’exposer le tatouage au soleil durant la première année.
Au bout d’une dizaine de jours, le tatouage va se mettre à peler. Il ne faut surtout pas tirer sur la peau morte, sous peine d’enlever de l’encre.

 

Pour enlever un tatouage

Il y a deux méthodes pour se débarrasser de son tatouage :
Soit on le fait recouvrir par un autre, méthode qui signifie que le tatouage que l’on a actuellement ne nous correspond plus, mais qu’on n’est pas contre l’idée de garder un tatouage,
Soit on utilise la méthode du laser, qui est la seule méthode capable d’enlever totalement un tatouage. En France, seules les personnes reconnues comme médecins ont le droit de pratiquer cette méthode.

 

Autres sortes de tatouage

Il y a d’autres techniques de tatouage : au henné, autocollant ou décalcomanie, qui disparaît en quelques jours, maquillage dit permanent, qui est similaire à un vrai tatouage (consiste à mettre des pigments sous la peau pour redessiner les sourcils, marquer le contour des lèvres/yeux, etc.) ou semi-permanent (le pigment est mis sous la peau mais moins profond, ce qui fait qu’au bout d’un moment, le tatouage va partir).
Il y a aussi la méthode de scarification, qui consiste à se faire des cicatrices ayant une forme artistique.

Les différents styles de tatouage

Le tatouage Américain : il a un tracé épais avec des couleurs vives et des ombres noires.
Le tatouage Réaliste : c’est, en général, un portrait. Ce genre de tatouage met des heures à être réalisé. Il est, en général, réalisé uniquement avec de l’encre noire et grise.
Le tatouage Tribal : il est représenté avec des lignes assez épaisses, pratiquement toujours uniquement noir.
Le tatouage Oriental : les motifs sont souvent issus de la mythologie japonaise. En général, le fond est noir et gris, avec parfois un peu de couleur.
Le tatouage Custom : ce genre de tatouage est, en général, dessiné par le tatoué lui-même.
Le tatouage Celtique : c’est un dérivé celte du tatouage tribal, mais sa composition lui confère un style bien particulier et reconnaissable. Il est à base de motifs comme la croix celtique.
Le tatouage Morbid, ou Horror : style de tattoo inspiré des films d’horreur ou de science-fiction.
Le tatouage Polynésien : chaque ligne, chaque signe, aura sa propre signification.

 

Les tatouages de l’équipe

Eh bien oui, notre équipe est, elle aussi, tatouée ! Faisons un petit tour d’horizon sur les personnes tatouées, la zone tatouée ainsi que la douleur ressentie :
I Am The Rain, notre très chère modette du Tchat, s’est faite tatouer au niveau de l’avant-bras. Elle m’a avoué ne pas avoir souffert, juste ressenti comme des petites griffures de chat ! Son tatouage n’est pas une décision prise à la légère. En effet, elle voulait se faire tatouer depuis ses 15 ans, mais ne savait pas du tout quoi, donc l’idée restait en suspens… C’est cet été qu’elle a eu un déclic ! Se faire tatouer le mot « vie », en grec, sur son avant-bras ! Pourquoi ce mot ? Tout simplement parce qu’il se prononce Zoé, comme son prénom ! Elle a avoué avoir passé des heures sous Word pour trouver la police exacte qu’elle voulait pour son tatouage… Pour ce qui est du choix du tatoueur, elle a regardé les critiques sur Internet et s’est décidée à aller chez le tatoueur de sa ville ! Voilà son tatouage :

tatouageLùhcylhe, ancienne journaliste, maintenant anim’ du Tchat’, s’est fait tatouer la cheville. Et elle, par contre, elle a souffert. Elle s’en est remise depuis, je vous rassure. :’)
Et moi-même, Nova, je suis tatouée au niveau de la cheville/du bas de la jambe. Je n’ai pas souffert, juste comme une piqûre de vaccin à répétition quoi ! Mon tatouage représente un tribal d’une dizaine de cm de haut. Je voulais me faire tatouer depuis que j’ai 6-7 ans, et puis mes parents (enfin ma mère) ont toujours aimé l’idée. Mais bon, moi je n’avais toujours pas vraiment d’idée précise, ni pour le dessin, ni pour l’endroit, et j’avais toujours peur de me lancer. Et puis un jour, pour mon anniversaire, ma mère a annoncé à la famille que mon cadeau serait un tatouage. Je ne pouvais plus vraiment reculer et j’ai donc dû faire un choix… L’idée d’un tatouage au niveau de l’aine me séduisait, mais bon, pour montrer aux grands-parents, qui ont participé au cadeau, il y a mieux. x) Donc, je me suis dit que la cheville c’était discret, mais aussi très féminin. Pour le dessin, je savais juste que je voulais un tribal en hauteur. Je suis donc allée chez un tatoueur très réputé par chez moi, on a pris rendez-vous et le jour du tatouage, il m’a tout simplement dessiné un modèle, au feutre, sur la jambe, en respectant mes critères et là, je suis tombée amoureuse. Depuis, je suis toujours amoureuse de mon tatouage et vraiment, je n’ai aucun regret !

Quant à Eden, certes, elle n’est plus une colorée, mais lors de l’élaboration de cet article, elle l’était encore. Son tatouage est en préparation ! (Que dis-je, elle attend juste impatiemment le jour de son rendez-vous ! Qui est pour bientôt, mais je n’en révèle pas plus). L’histoire de son tatouage est teintée de sentiments. En effet, au départ, il y a 4 ans (donc c’est une décision mûrement réfléchie), elle a voulu se faire tatouer la marque au fer que possédait un cheval qu’elle adorait. Puis l’année dernière, elle a pu acquérir sa propre jument… C’est donc une marque, qui les représenterait elle et sa jument, qu’elle a voulu se faire tatouer… Ce tatouage sera sur sa nuque, car elle a été séduite par l’idée de pouvoir le cacher ou non selon sa coiffure ! Et pour ce qui est de son tatoueur, elle le connait depuis longtemps et elle a totalement confiance en lui, puisque c’est lui qui lui a déjà percé la peau à 3 reprises. =) Le dessin, c’est elle-même qui l’a dessiné, et je vous le présente en avant première !

tatouage

Sans transition, voici les tatouages de stars un peu moins locales :

Matt Pokora, qui nous montre qu’une partie du corps peut être entièrement tatouée (voire même tout le corps…)

m pokora

Rihanna :

rihanna

Johnny Depp, qui, pour la petite anecdote, s’était fait tatouer le nom de sa première femme. Lorsqu’ils ont divorcé, il s’est fait modifier quelques lettres du prénom, pour le transformer en « Alcoolique pour toujours » (traduit de l’américain).

johnny depp

Et enfin, Pink :

Justine Boucher

1 réflexion sur “Les Tatouages”

  1. Article très intéressant, même si ça se sent qu’il sort des archives, avec les membres cités et leurs rangs actuels 😉

    J’aime beaucoup le parallèle avec les stars actuelles, très intéressant (ou comment les stars influencent aussi les gens qui veulent se faire des tatouages. C’est à la « mode » ) ^^

     

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