Lynda Lemay

Notez cet article :

Avez-vous déjà entendu une de ces chansons qui vous donnent des frissons ? Et d’autres qui vous font rire aux éclats ? Lynda Lemay est la reine des rires et des larmes avec ses chansons toujours différentes traitant de tous les sujets possibles. Suivez-moi pour en apprendre plus sur elle !

 

Biographie

 

Lynda est née le 25 juillet 1966 à Portneuf au Québec. Son père est dessinateur et sa mère est femme au foyer. Elle a aussi deux sœurs, Diane et France, dont l’une d’elles lui inspirera la chanson Jumelle.

Passionnée d’écriture, Lynda commence à écrire des chansons dès ses neuf ans. Adolescente, elle s’essaie à la guitare pour accompagner ses textes. Elle aime tellement l’écriture qu’elle s’oriente en littérature à l’université mais arrête pour se consacrer à un roman. Elle décidera un peu plus tard de créer ses textes et de composer, dans le but de pouvoir raconter des histoires à travers ses chansons.

En 1995, elle épouse Patrick Huard, humoriste québécois et accouche, deux ans plus tard, d’une petite fille appelée Jessie. Ils se séparent quelques temps après, et en 2005, elle se remarie avec Michael Weisinger avec qui elle a, l’année suivante, à nouveau une fille qu’ils appelent Ruby.

 

Le premier mari de Lynda avec sa fille

 

Au fur et à mesure que les années passent, elle se fait un nom dans l’industrie de la musique, où son parrain se trouve être Charles Aznavour. Ils n’ont pas toujours l’occasion de se voir, mais chaque rencontre est unique, d’après elle.

À ce jour, elle est chanteuse, guitariste, pianiste, parolière et elle a encore de nombreux talents à nous montrer !

 

Discographie

 

C’est l’année de ses 24 ans (en 1990) qu’elle lance son premier album Nos rêves. Celui-ci ne se fait pas vraiment remarquer, du moins pas en Europe, mais cela ne saurait tarder.

 

Premier album de Lynda Lemay

 

Ce n’est que quatre ans plus tard qu’elle lance un nouveau CD nommé tout simplement Y comme les ‘’y’’ de son nom. Cet album est assez sombre, entre On m’a fait la haine où une femme chante son dégoût d’elle-même à l’homme qui l’aime après avoir été violée et Berceuse pour adulte qui expose bien la différence entre d’une part les adultes, ne sachant plus se satisfaire de la douceur d’une chanson et d’autre part les enfants qui eux, n’ont pas besoin d’artifices pour trouver la paix. A cette liste s’ajoute le premier titre de l’album Jamais fidèle, où une femme confesse son mal être de ne jamais aimer longtemps.

 

En 1995 sort un single contenant le titre La visite, ainsi que deux sons de son deuxième album et sa chanson La veilleuse avec laquelle elle avait remporté le prix du Festival international de la chanson de Granby.

 

Le troisième opus se nomme Lynda Lemay (1996) et il regroupe toutes les chansons du deuxième album en plus de La visite et La veilleuse.

 

Son quatrième disque porte le même nom que le précédent et sort en 1998. Dans celui-ci, une chanson sur les idées noires des adolescents borde celle sur l’infidélité ainsi que celle sur l’envie d’avoir des enfants, même avec les inconvénients évidents, juste par amour. Cette dernière, La Marmaille, est une chanson où Lynda décrit un désir d’être mère, pas uniquement pour l’enfant en lui-même mais aussi pour la personne avec qui on va l’élever.

 

Son enregistrement suivant, réalisé en mode Live, est composé de dix-huit titres et sort l’année suivante. Quelques anciennes chansons reviennent, mais ce volet est surtout marqué par l’apparition de nouveaux morceaux tels que Décevoir qui raconte l’histoire d’une femme qui pense avoir fait de la peine à tout le monde, même sa meilleure amie. Elle dit qu’il ne lui ‘’reste plus qu’à décevoir sa fille’’. Il y a aussi Ma Chouette, une histoire rigolote d’un accouchement sans docteur et d’une infirmière qui donne des surnoms assez spéciaux.

 

Le sixième album contient quelques chansons assez drôles comme Bande de dégonflés et Crétin, mais aussi, comme à son habitude, des chansons plus tristes comme J’ai battu ma fille et Je suis grande. La perle de cet album est sans doute Maudits Français qui parle des relations entre Québécois et Français et qui finit sur une note affectueuse. Il sort en février 2000 et son nom (Du coq à l’âme) évoque la capacité de son auteur à passer d’un thème à l’autre sans souci.

 

L’album Les lettres rouges sort le même mois à deux ans d’intervalle et compte 18 titres. On y trouve la suite de Bande de dégonflés qui est Bande de dégonflantes, ainsi qu’une chanson sur l’homoparentalité, avec pour titre, Les deux hommes. Cette dernière est particulièrement touchante, puisqu’elle raconte l’histoire de deux hommes voulant devenir pères et de leur fils qui, malgré un rejet temporaire à cause de la société actuelle, les comprendra finalement d’avoir voulu élever un enfant.

 

Fin 2003, viens le huitième recueil de chansons Les secrets des oiseaux. Le titre qui me reste le plus souvent en tête est J’aime pas les femmes. En somme, c’est un rassemblement de tous les défauts des hommes et des femmes mis bout à bout.

Il y a aussi Ça sent le bébé, où elle démontre avec un humour qui lui est propre, qu’on a beau tout nettoyer, tout changer, tout parfumer, un bébé, ça reste dégoûtant.

 

Février 2005, Un paradis quelque part est en vente. La chanson du même nom décrit un endroit idéal, évoluant dans un coin de sa tête. Celui-ci serait le paradis de ceux qui s’aiment, là où ils n’auraient plus d’obstacle à surmonter.

 

L’année suivante sort l’album regroupant toutes les chansons de sa comédie musicale Un éternel hiver. C’est en fait l’histoire de cinq personnes qui évolueront dans nos têtes au fil de l’histoire, car au fur et à mesure que les chansons défilent, on apprend certains côtés cachés de ces personnages. En effet, pour quelle raison Jeff boit-il autant ? Pourquoi Nathalie se sent-elle obligée de laisser faire son garçon ? Pourquoi Manon changera-t-elle d’avis sur Jeff ? Bref, un bon gros micmac de 51 titres dont quelques-uns seront repris d’autres albums de Lynda, comme par exemple Les mûres.

 

En novembre 2006, Ma signature sort avec ses 16 titres. Le dernier choix est une chanson dans laquelle certains gringalets se reconnaîtront. En effet, dans cette histoire, on parle de petits reclus des jeux de ballons, terrorisés par l’objet rond. Parlons aussi du Traité de solitude qui, lui aussi, a son lot de tristesse. Bien que traitées différemment, ces deux histoires sont pour moi très représentatives de la réalité.

 

Un an plus tard, dans son album Lynda Lemay 40/40, elle reprend beaucoup d’anciens titres, dont par exemple, les chansons liées Tu t’appelles Marguerite, où elle prend le rôle de l’amie d’enfance d’une dame qui a la maladie d’Alzheimer, et Je m’appelle Marguerite où, cette fois, c’est la fameuse Marguerite qui chante qu’elle ne reconnaît pas cette femme qui lui chante que demain, tout ira mieux. Il y a aussi Un verre de n’importe quoi, dans un tout autre style, que je vous conseille d’aller voir.

 

En novembre 2008, dans son treizième album Allo c’est moi, sort la chanson du même nom. Pour moi, celle-ci illustre surtout le fait que dans cette génération, on ne se bat peut-être pas assez pour l’amour et qu’on ne fait pas assez ‘’l’autruche’’, – comme elle le dit – lors des conflits. Aussi, cette chanson dure plus de sept minutes, pour bien profiter de cette histoire prenante.

 

Ce n’est que deux années plus tard que vient son avant-dernier album (à l’heure actuelle) Blessée. Les trois premières chansons sont pour moi des perles. Tout d’abord, la chanson du même nom parle d’une fille qui malgré tous les coups durs qu’elle a pris dans la vie, reste forte et va même aider ‘’tous les autres blessés comme elle’’ comme c’est dit dans la chanson. Ensuite viens Debout sur les pissenlits, l’histoire de deux amants dont l’un a refait sa vie et n’est plus prêt à recevoir l’autre, comme avant. Enfin, la troisième est J’ai rencontré Marie, contant que même si on a enfin trouvé le bonheur avec une personne du même sexe, ce n’est pas toujours facile de l’annoncer à son entourage.

 

Finalement, son dernier album intitulé Best Of, sorti en 2011, regroupe, comme son nom l’indique, les ‘’meilleurs’’ titres qu’elle a fait jusqu’à présent. En vrac parmi les plus touchantes : Une mère ; Le plus fort c’est mon père ; Pas de mots ; Je suis grande

 

Le Best Of de Lynda Lemay

 

Mon top 5 des chansons les plus amusantes

 

Faisons un petit tour du côté de mes chansons préférées …

 

En numéro 5, je vous proposerais Ma Chouette. Comme dit plus haut, elle parle d’un accouchement qui se fait sans médecin. En effet, la future mère est uniquement aidée d’une infirmière qui a la manie de l’appeler Ma Chouette à tout bout de champ. Pour connaître la chute de l’histoire, je vous dirige ici ==> http://www.youtube.com/watch?v=GGfxqsgpe64

 

En quatrième position, je placerais sûrement La visite. Ici, c’est l’histoire d’une femme ermite qui préfèrerait qu’on la laisse tranquille et qui nous le prouve par de nombreux moyens. Pour voir tous les détails ==> http://www.youtube.com/watch?v=p4s3hQ4mOWw

 

En dernière place du podium, je parlerais sûrement de cette chanson pour toutes les frustrées au monde (Au nom des frustrées). Comme elle le dit, cette chanson est thérapeutique, mais elle est aussi très drôle ! ==> http://www.youtube.com/watch?v=u0gDwa3x4Vk

 

En deuxième position, je placerais la chanson qui rassemble tous les types de crétins qui existent dans les soirées (Crétin). Vous en reconnaîtrez surement ! ==> http://www.youtube.com/watch?v=-CJcs1TUUDw

 

Et en toute première place, je mettrais sans doute Si j’étais optimiste. Certes, les médias ne se trompent pas en disant que Lynda écrit des chansons tristes, mais après tout, c’est normal non ? Pour l’écouter, cliquez ici ==> http://www.youtube.com/watch?v=mb5rqyT9VjU

 

Quelques anecdotes

 

–       D’après Lynda, Francis Lalanne serait la personne qui aurait fait évoluer son style d’écriture. En effet, après qu’elle ait écouté sa chanson Pleure un bon coup ma petite Véro, elle s’est mise à écrire avec des mots plus crus. En gros, ses textes deviennent comme on les connaît maintenant.

–       Dans une interview, Lynda dit qu’elle trouve plus vivant le fait d’enregistrer un nouvel album en concert. En effet, le public ne connaît pas la chanson et ce sont donc des réactions nouvelles et imprévues qu’on pourra entendre, par exemple sur l’album Blessée.

–       Pour choisir les titres qu’elle placera sur son album Best Of, elle a non seulement demandé conseil à ses proches, mais aussi à certains fans. Elle a, après cela, fait un mix des réponses et de ses propres chansons préférées.

–       Personnellement, j’avais toujours lu que la chanson Pas de mots avait été écrite pour une de ses connaissances, mais dans une interview, elle dit qu’elle est écrite pour Patrick Sébastien qui a malheureusement perdu son fils. La première phrase de la chanson vient d’ailleurs de sa bouche.

 

 

Et vous, aviez-vous déjà entendu parler d’elle ? De son spectacle ? De ses chansons ?

Avez-vous apprécié votre lecture ? Cela vous a-t-il donné envie d’en apprendre plus sur elle ? Partagez vos impressions !

 

 

Sources :

Le site officiel

LyndaLemay.info

Video de Francis Lalanne avec commentaire

Interview 1

Interview 2

1 réflexion sur “Lynda Lemay”

  1. Arfff cette femme est un véritable cadeau canadien ! Pas de musique électronique, pas de synthétiseur … du bon vieux texte bien écrit , en mi-français mi canadien (faut ré entendre les souliers verts !) mais surtout deux textes à couper le souffle : j’ai battu ma fill et on m’a fait la haine ouchhh !

     

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut