Si vous souhaitez vous déplacer sur de grandes distances, vous allez certainement prendre un avion. Cependant, ce mode de transport n’est pas forcément rassurant et nous avons toujours peur d’oublier des règles élémentaires. Voici cinq conseils pour prendre l’avion de manière plus sereine.
Conseil n°1 : vérifier son vol, les détails de son voyage et que tous les papiers sont à portée de main
Ce conseil peut paraître saugrenu, mais regardez toujours quelques jours et quelques heures avant votre vol que celui-ci n’a pas été avancé ou reculé ! Les retards sont assez fréquents, parfois cela ne se chiffre pas en quelques heures, mais en plusieurs jours ! Il est donc important de vérifier en avance pour éviter les mauvaises surprises. Même si cela est plus rare, les avances existent aussi, donc pour ne pas être dans la précipitation n’hésitez pas à vérifier vos horaires.
Pour la petite anecdote, je me trouvais à Bangkok, j’arrivais à l’aéroport, je cherchais désespérément mon vol sur les panneaux d’affichage et finalement on m’indique de manière très zen que mon vol est reporté et que cela a été annoncé la veille… Dans la même lancée, une fois je devais prendre un vol à 22 h et mon vol avait été avancé à… 21 h ! Par conséquent, les temps d’enregistrement étaient également plus tôt, mais coup de chance, j’avais vérifié dans la matinée.
En plus de ce conseil, je ne peux que vous conseiller de vérifier en amont le nombre de kilos auxquels vous avez le droit en soute et en cabine. Effectivement, il n’est pas rare de voir les personnes en excédents essayer d’enlever quelques grammes pour éviter les surtaxes… Attention chaque compagnie aérienne a ses standards et les poids varient souvent de plusieurs kilos, tout comme les dimensions des bagages autorisés.
Autre conseil, n’oubliez pas de mettre votre billet, votre carte d’embarquement et votre carte d’identité à portée de main : à l’aéroport vous devez les présenter assez souvent et il est toujours désagréable de fouiller partout pour retrouver nos précieux papiers. Pensez à une petite pochette qui regroupe tout ce dont vous avez besoin et n’oubliez pas également de glisser les ordonnances pour les médicaments que vous transportez, ainsi que les factures pour le matériel électronique de valeur.
Conseil n°2 : Boire beaucoup d’eau avant et pendant le voyage
Pour favoriser la circulation sanguine n’hésitez pas à vous hydrater pendant plusieurs jours avant le voyage. En effet, les conditions de vol peuvent accentuer une mauvaise circulation et favoriser la création de caillots. Pensez donc quelques jours avant à faire attention aux quantités d’eau que vous buvez et à faire en sorte d’être toujours bien hydraté. Si vous avez déjà des soucis de circulation sanguine, vous pouvez acheter des bas de contention ou consulter votre médecin : des médicaments pourraient vous être prescrits.
De plus, une fois dans l’avion, sans s’en rendre forcément compte nous ne nous hydratons pas assez. En effet, les conditions (altitude…) font que nous devrions boire plus d’eau qu’à l’accoutumée pour être correctement hydraté. N’hésitez donc pas à réclamer cette boisson à une hôtesse ou à vous lever pour en demander (en plus vous favoriserez votre circulation sanguine en vous dégourdissant les jambes). Attention, ne buvez jamais l’eau du robinet de l’avion, elle n’est pas potable et vous pouvez tomber malade.
Conseil n°3 : Vérifier ses bagages (notamment à main) et prévoir un petit sac à glisser sous le siège devant soi
On ne vous le dira jamais assez : vérifiez ce que vous avez dans vos bagages, il existe en effet des produits anodins qui peuvent devenir très dangereux en plein vol. Vérifiez bien que vous ne mettez aucun produit interdit en soute (les accidents arrivent très vite) et surtout dans votre bagage à main contrôlez que vous avez bien ce qui est autorisé, comme les liquides, les médicaments, les aliments ou les batteries en lithium qui se transportent uniquement en bagage à main dans des conditions strictes… Sous peine de devoir les jeter s’ils ne sont pas admis.
Pour l’histoire, j’étais sur un vol long-courrier, tout se passait merveilleusement bien et aux alentours de 6 h du matin j’ai été réveillée par une odeur de fumée. Il restait 3 h 30 de vol, on survolait un océan et les hôtesses restaient calmes, mais on voyait qu’il se passait quelque chose. Toute la cabine a été coupée en électricité, heureusement le poste de pilotage pouvait communiquer et nous, passagers, on s’est tous mis à lire les fameuses consignes de sécurité et ceux au niveau des portes de secours ont été briefés par les hôtesses. Les seuls éléments communiqués : un feu s’est déclaré, le personnel navigant essaie de localiser le souci, mais ça se passe au niveau des soutes et il faut envisager plusieurs solutions. Finalement on a pu atterrir normalement sur une piste spéciale de l’aéroport où les pompiers étaient prêts à intervenir et on a rapidement été sortis de l’avion. On ne sait pas exactement ce qu’il s’est passé, mais l’une des pistes évoquées en vol a été un oubli d’un produit interdit dans un bagage… Faites vraiment attention, parce que quand ça arrive en plein vol, ce n’est absolument pas agréable à vivre…
Sur un ton plus léger et pour passer un vol agréable, n’hésitez pas à prévoir un petit sac en plus. En effet, celui-ci vous évitera d’ouvrir sans cesse le compartiment à bagage, car vous glisserez ce petit sac sous le siège devant vous. Ainsi, pendant le vol vous aurez accès à tout ce dont vous avez besoin (mouchoirs, pulls, médicaments, sachets…).
Conseil n°4 : Prévoir un temps d’attente pour les douanes
Une fois votre carte d’embarquement en main, n’attendez pas la dernière minute pour passer les contrôles de sécurité. En effet, les files d’attente peuvent être longues et les soucis peuvent vite arriver. En période de forte affluence, il m’est déjà arrivé d’attendre 1 h 30 dans la queue des contrôles… N’hésitez donc pas à passer rapidement « à l’arrière » et vous pourrez profiter du duty free.
De plus, en étant moins pressé et moins stressé aux contrôles, vous serez plus agréable face à une attente plus longue que prévue. Pour l’anecdote, une fois j’étais en avance (de 3 h), j’allais passer les contrôles et j’avais trop de bagages à main (personne à part ces contrôleurs ne me l’avait indiqué) et j’ai dû aller faire le tri dans une pièce à côté. Je savais que j’étais large, mais c’était stressant (j’essayais de faire rentrer mon sac à main dans mon sac à dos vu que je n’avais pas le droit à un sac à main en plus de mon bagage cabine, pour une raison inconnue). Une femme s’est énervée, le personnel était à cran, moi je me demandais « comment je fais, comment je fais, comment je fais » et en voyant ma détresse totale, deux employés sont venus m’aider et ils m’ont fait passer avec un jean sale autour des épaules, 3 t-shirts sur moi, une serviette de bain à la main et mon sac à dos sur le dos. Ne me jugez pas en me lisant, les personnes ont bien ri en me voyant déambuler comme ça dans l’aéroport… Surtout que je suis revenue les voir, car je ne trouvais plus ma carte d’embarquement que j’avais donnée à ce poste de contrôle. Et en remettant tout au sol, un des hommes m’a indiqué où il l’avait mise (dans un t-shirt…). Dans tous les cas devant mon attitude assez passive et pas trop stressée niveau temps, ils m’ont aidée et ont été plus sympa qu’avec certains autours qui hurlaient de stress. D’ailleurs ils m’ont donné un conseil, parce que mon look n’allait « pas le faire », ils m’ont dit « une fois la fouille des bagages finie, ressors ton sac, il n’y a que nous qui bloquons sur le nombre de sacs ». Par contre, une femme qui a commencé à les insulter et à donner des coups parce qu’elle « allait rater son vol » a dû jeter pleins de choses, car elle n’a pu passer que quand son sac pouvait se fermer correctement. Finalement, je suis arrivée juste au moment de l’embarquement et je n’ai pas pu voir le duty free…
Conseil n°5 : Pour éviter les oreilles qui se bouchent / qui font mal pendant l’atterrissage et le décollage
Maintenant que vous êtes dans l’avion, le décollage est imminent. Cependant, vous craignez pour vos oreilles et les variations de pression… Pour lutter contre ce phénomène, n’hésitez pas à faire quelques petits exercices simples : bailler régulièrement, faire semblant de mâcher (ou prenez un chewing-gum, mais attention à l’estomac après) ou encore sucer un bonbon. Normalement la pression sera moins forte pendant ces quelques minutes. Pour les enfants ou les bébés, n’hésitez pas à leur donner une tétine / un doudou à sucer pour éviter qu’eux aussi ne souffrent des oreilles et se mettent à hurler. Si vous êtes particulièrement sensible vous pouvez vous renseigner sur d’autres alternatives possibles en pharmacie (bouchons spéciaux, médicaments…).
Cet article est maintenant terminé, avez-vous d’autres conseils ? Connaissiez-vous toutes ces astuces ? N’hésitez pas à tout nous dire en commentant cet article.
Maëva M
Source texte :
Expérience personnelle
