Le kimono

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Kimono et coca-cola
Du saké chaud à Osaka
Des guincheries avec les geishas
Japon t’es pas tout à fait ça
T’es pas tout à fait ça… [Alain Bashung]

Impossible de parler Japon sans parler kimono. Cependant, cet habit traditionnel japonais ne le serait pas complètement. Il serait hérité des relations entre les Japonais et la dynastie des Hans, en Chine, au Ve siècle.
Avant l’introduction des vêtements occidentaux sur l’archipel dans les années 1920-1930, le terme kimono désignait tout type de vêtement. Aujourd’hui, il désigne la robe traditionnelle japonaise, de forme T, portée essentiellement pour les grandes occasions.

On distingue les kimonos féminins et masculins. Les principales différences résident dans les motifs et les couleurs. Les kimonos masculins sont souvent sombres et sobres, contrairement aux kimonos féminins qui sont plus clairs et plus colorés. On distingue ensuite les kimonos selon la solennité de l’usage qui en est fait.

Les principaux kimonos féminins, du plus formel au plus basique :

– Kurotomesode : kimono noir avec des motifs seulement en dessous de la taille. Le kurotomesode est le kimono le plus formel pour les femmes mariées. Il est porté aux mariages par les mères des mariés. Un kurotomesode a cinq kamons (blasons de famille) : un sur le dos de chaque manche, un au milieu du dos et un sur le devant de chaque épaule.

– Furisode : c’est le kimono le plus formel pour les femmes célibataires (non mariées). Les motifs couvrent le haut et le bas du vêtement ; c’est ce kimono qui est porté au seijin shiki, ainsi qu’aux mariages par les jeunes femmes de la famille des mariés.

– Irotomesode : ressemble au kurotomesode, mais non noir. Les motifs se trouvent seulement en dessous de la taille. Il est porté aux mariages par les femmes mariées de la famille des mariés. Un irotomesode peut avoir trois ou cinq kamons.

– Homongi : se traduit littéralement « vêtement de visite ». Il est caractérisé par des motifs continus sur les épaules et manches, ainsi qu’en dessous de la taille. Le homongi peut être porté par les femmes mariées et célibataires ; ce sont souvent les amies de la mariée qui le porteront aux mariages. Un homongi peut aussi servir aux sorties formelles, telles des galas.

– Komon : petit motif. Il s’agit d’un kimono avec un motif répétitif. Ce kimono est assez informel et peut être porté en ville, ou rendu plus formel avec un joli obi pour manger au restaurant. Les femmes mariées et célibataires peuvent le porter.

– Yukata : vêtement informel, sans doublure, fait de coton habituellement, mais aussi de lin ou de chanvre. Les yukata sont portés en été, aux festivals, par femmes, hommes et enfants. Ils sont également portés aux onsen (bains chauds), où ils sont souvent fournis par l’établissement, on parle alors de yukatabira.

Kimono

Le kimono masculin :

Il n’existe pas de multiples types de kimonos chez les hommes comme chez les femmes. Le côté formel du kimono masculin est seulement souligné par le nombre de kamons (blasons de la famille), présents de 5 pour les plus formels jusqu’à un seul pour les kimonos simples.

– Les accessoires –

Il existe une dizaine d’accessoires associés au kimono féminin. Les hommes n’accordent leur kimono plus sobre qu’avec moins de cinq accessoires. Pour plus de confort dans la lecture, les photos sont en dessous.

– les Zori : Sandales couvertes de tissu, de cuir ou de paille tissée. Les zori peuvent être très élaborés ou très simples. Ils sont portés par les hommes, les femmes et les enfants.

– les Geta : Sandales de bois portées en été, on les voit surtout avec des yukata.

– les Tabi : Chaussettes qui montent jusqu’aux chevilles, avec le gros orteil séparé des autres. Ils sont portés avec les sandales traditionnelles.

Haori et kimono informels des années 1920.

– le Hakama : Vêtement couvrant le bas du corps, très ample, porté traditionnellement par les hommes, les femmes le réservant à certaines cérémonies (ou anciennement aux voyages à cheval). Le hakama peut prendre deux formes : celle d’un pantalon (avec une séparation entre les jambes) ou celle d’une jupe. Il est porté par dessus un kimono. Traditionnellement, les samouraïs (hommes et femmes) portaient les hakama de type pantalon, tandis que ceux de type jupe étaient plutôt portés par les moines et les hommes âgés. De nos jours, le hakama est utilisé dans certains arts martiaux. Les hakama ont plusieurs niveaux de formalité, d’après leur couleur et motif. Les ensembles masculins les plus formels comportent souvent le hakama, alors que ce n’est pas le cas pour les ensembles féminins.

– l’Haori : Veste qui tombe aux hanches ou jusqu’aux genoux et qui ajoute un peu de formalité, mais n’est pas portée par les femmes dans leurs ensembles les plus formels. À l’origine, l’Haori était porté seulement par les hommes, jusqu’à la période Meiji (fin du XIXe siècle) où il a été adopté par les femmes. Les haori féminins sont plus longs que ceux des hommes.

– l’Obi : Sorte de ceinture large et très longue, faite de tissu. Les obis des hommes mesurent environ 8 cm en largeur, alors que ceux des femmes font de 12 cm jusqu’à 30 cm de largeur, la moyenne étant de 15 cm. Comme les kimonos, les obis sont choisis pour la formalité (ou non) d’un événement.

Obi kimono

Snøball

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