Fable, the lost chapter.

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Parlons un peu de Fable à présent. Mais non ! Pas des fables de La Fontaine ! Je dirais même que ça n’a absolument rien à voir. Il s’agit d’un jeu vidéo de type RPG (Role Playing Game = un jeu de rôle), qui comporte, pour le moment, trois volets. Penchons-nous un peu sur cet univers tout à fait particulier, qui ravira les petits geeks et geekettes amateurs d’héroïque fantasy.

Ce premier volet de la saga Fable a fait sa sortie le 23 septembre 2005 sur PC et Xbox 360. Malgré son ancienneté, il reste un grand classique, qu’on peut se procurer pour environ 15€ !
L’action se passe en Albion, à une époque où la magie et les créatures les plus improbables existent et se promènent librement.
Chaque choix a une conséquence. Si vous optez pour la voie du bien et de la sagesse, votre héros sera doté d’une auréole et tous les villageois vous aimeront ! Choisissez la voie du mal et de petites, puis longues cornes, feront leur apparition ! La neutralité ne vous apportera ni l’un, ni l’autre, votre héros ne sera ni aimé, ni rejeté.
Il s’agit de mener votre personnage de l’enfance à l’adolescence, de l’adolescence à l’âge adulte et de l’âge adulte à la vieillesse. Rassurez-vous, il est hors de question que notre bienveillant héros (ou démon) d’Albion meurt ! Son âge restera bloqué à 80 ans et il sera toujours au sommet de sa forme. Même s’il est un vieillard, il pourra toujours dérouiller balverines, trolls et hobbes.
Bien, maintenant que les présentations sont faites, que diriez-vous d’entrer dans le vif du sujet ?
Les points forts d’abord : un très très très large choix d’armes et d’armures.

On comprend mieux pourquoi ce héros est presque entièrement personnalisable : armes, tenue, tatouage(s), coupe de cheveux, barbe, choix du chemin emprunté, magicien, voleur ou guerrier, attrayant ou effrayant. Il est même possible de choisir le surnom par lequel les gens vous appellent ! Et il y en a pour tous les goûts : « Chasse poulet », « Assassin », « Rôdeur », « Tartignolle », « L’Anguille » ou encore « Paladin ». Bref, il est possible de vraiment créer un personnage comme on le souhaite. Encore mieux, vous pouvez même choisir une (ou plusieurs) femme(s) à votre héros. Évidemment, si vous ressemblez à un démon, il sera d’autant plus difficile de la faire vôtre !

On constate également un très large choix d’ennemis à combattre, avec différents styles. Aucun doute là-dessus, vous ne serez pas au bout de vos surprises (ni de vos peines…) !

Que demander de plus ? Une histoire qui en vaut la peine, bien sûr. Eh bien, vous ne serez pas déçus de ce côté-là non plus ! Une histoire qui dure et qui ne peut pas être terminée en cinq minutes. Eh oui, si votre héros n’est pas bien entraîné, vous en pâtirez ! À vous de bien savoir répartir votre expérience entre la force brute, la dextérité et la magie. Entre temps, vous devrez remplir des missions annexes pour gagner de l’argent, des armes, de la renommée et, surtout, de l’expérience ! Le jeu ne manque pas de « bonus », entre les portes démoniaques, qui posent des énigmes, les clefs d’argent à trouver pour ouvrir des coffres emplis de trésors, les offrandes à faire dans les deux temples (bien et mal) pour gagner des surprises et les quêtes annexes… Le jeu est loin d’être fini ! Surtout qu’il est possible de le recommencer en choisissant l’autre camp… À bon entendeur.

Autre très bon point : des graphismes et des animations très respectables !

Les points négatifs ? Il n’y en a pas tant que ça ! On regrettera, malgré tout, un boss final un poil trop simple à battre… Rassurez-vous, il en vaut la peine tout de même ! Peut-être que pouvoir choisir le sexe de son personnage aurait été un plus. Le personnage sera toujours un homme. Et nous, les femmes ? On veut notre héroïne !

Mon avis : Je l’ai acheté pratiquement à sa sortie et je ne le regrette absolument pas. Depuis cinq ans que je l’ai, il m’arrive toujours d’y jouer !

Le second volet de la saga est sorti un certain 24 septembre 2008. Le concept ne change pas, mais – oh surprise ! – il n’est que sur Xbox 360. Les non-détenteurs de cette console ont eu beau pester, tempêter, espérer et tonner qu’ils le voulaient et – non mieux ! – l’exigeaient sur pc, rien n’y fit…
Il faut compter entre 20€ et 30€ pour avoir ce second volet.

Inutile de refaire une longue présentation. Les principes ne changent pas et – autant le dire – pratiquement rien ne change, malgré les 500 ans censés s’être écoulés entre le premier Fable et celui-ci. La déception se fait sentir. On pouvait au moins s’attendre à des graphismes améliorés, mais ce n’est pas le cas. Le héros semble voler en courant dans les escaliers, il paraît trop petit et trop large, les couleurs sont trop criardes… Peut-être que, finalement, ce n’est pas plus mal qu’il ne soit pas sorti sur pc. Comme dans le premier volet, on retrouve une Arène et quelle déception là encore ! Cette arène est beaucoup trop simple et infiniment moins bien que dans le premier volet. On nous promettait beaucoup de rêve et d’innovation, mais globalement ce n’était que de la poudre aux yeux…

Afin d’obtenir un point de vue extérieur, j’ai interrogé Jérémy, 18 ans, petit geek de terminale S. Il m’explique avoir une passion pour les jeux vidéo de tout type. Ah ? Et les maths et la physique alors ? Ahem… Ne nous attardons pas sur des sujets qui fâchent.

Revenons à nos moutons. Je lui demande d’abord comment il a connu Fable. « Au lycée, une amie m’en a parlé et me l’a prêté. Comme j’ai beaucoup aimé, j’ai décidé d’acheter le 2ème volet. ». Jusque là, rien d’anormal. Pour avoir plus d’informations sur ce qui varie entre les deux premiers volets, je lui demande justement de m’en faire part et de commenter ces changements. « Les changements sont multiples. Tout d’abord, on n’a plus la minicarte, qui était quand même très pratique… Mais par contre, on a l’apparition d’un chemin lumineux, qui nous montre la direction à suivre, ce qui peut être pas mal quand on est un peu perdu. Ensuite, il y a l’apparition d’un chien, qui est très utile, car il permet de trouver des objets enfouis dans le sol. Mais ce chien a une seconde particularité : il peut se battre contre les ennemis quand on les fait tomber par terre, le chien leur saute alors dessus pour les achever. Pour en finir avec ce chien, tout au long de l’histoire, il est possible d’améliorer son flair et sa combativité. ». Eh bien, il semblerait que ce chien soit la grosse nouveauté de ce volet. Mais Jérémy ne s’arrête pas là et il enchaîne : « Puis, il y a les armes de mêlée et armes de distance. Les armes de mêlée sont très très variées : on retrouve un peu le même choix que dans le 1er volet de Fable. Le choix est tout aussi important pour les armes de distance, car on peut passer d’un pistolet à une arbalète ou même à un fusil. Tout comme dans le premier titre, on peut améliorer ces armes pour qu’elles deviennent encore plus puissantes. ». Bon, finalement, deux grosses nouveautés alors : le chien et les armes à feu.

Pour continuer, je lui demande de me parler du détail de la famille. « On peut avoir de nombreuses familles, on peut se marier avec plusieurs femmes et décider d’avoir des gosses ou non. Mais attention, si on n’en prend pas soin, elle peut décider de divorcer et de partir avec VOTRE enfant. ». Il semblerait que notre sujet l’ait appris à ses dépens… Allons, allons, Jérémy, ne pleure pas, je suis certaine que tu vas t’en remettre. Pour qu’il se change les idées, je lui ai proposé de parler de cette fameuse arène. « L’Arène, si on peut l’appeler comme ça, est très très différente du premier titre ! En effet, elle est constituée de 8 salles. Dans la salle 1, on a un chrono à ne pas dépasser pour battre un nombre donné d’ennemis et ainsi de suite jusqu’à la salle 8. Mais comme vous le devinez certainement, la difficulté augmente au fur et à mesure qu’on avance dans les salles. En la comparant au premier titre, l’arène de Fable II m’a vraiment déçu… ». Au moins, ça a le mérite d’être clair.

Avant de conclure, je lui ai demandé s’il avait des remarques générales à faire sur ce jeu. « J’ai une préférence pour le 1er volet, même si la jouabilité avec la manette de Xbox 360 est mieux pour le second. ». Bon, le mot de la fin, Jérémy ? « À vous les studios ! NON… ! Attends, j’ai mieux ! À vos manettes ! ». C’est noté, Jérémy ! Merci pour tout !

Mon avis : Finalement, il n’est pas plus mal qu’il ne soit pas sorti sur pc. Un volet décevant à mon goût… Décevant, mais loin d’être sans intérêt. En effet, Fable reste Fable et même si l’univers se répète un peu, il est toujours aussi agréable d’y jouer !

Le troisième volet tant attendu devait initialement sortir sur Xbox 360 et PC. Les plus fans (comme moi !), qui attendaient désespérément sa sortie le 26 octobre 2010, furent bien étonnés de voir qu’un mois avant sa mise en vente, la date devienne soudain « non communiquée ». Plus d’un ordinateur a du passer par la fenêtre ce jour-là… En revanche, les détenteurs de Xbox 360 sont, une fois de plus, les premiers servis, puisque le jeu est sorti, pour eux, ce 29 octobre 2010. De quoi faire rager ! Il faut compter une soixantaine d’euros pour l’avoir sur Xbox. Sur pc, on attend toujours…

On retrouvera dans ce volet, un chien fidèle et une nouvelle arène qu’on espère, cette fois, satisfaisante.

Côté nouveauté, on nous plonge dans ce même monde d’Albion, mais industrialisé et néanmoins toujours aussi magique. La grande nouveauté est déjà le choix de commencer l’histoire avec un Prince ou une Princesse. Les réclamations de mesdemoiselles les geekettes ont été entendues !

Par ailleurs, l’apparence de l’épée du personnage change selon le choix du joueur d’emprunter la voie du bien ou du mal. Jolie idée que de vouloir améliorer les graphismes, c’est pourquoi la date de sortie de ce jeu sur pc à été repoussée. À voir les graphismes de la Xbox, qui sont très réussis, on se demande ce qui pourrait être encore mieux. Une opération commerciale pour nous faire languir… ?

Parmi les autres modifications, on se retrouve avec un personnage sans inventaire à proprement parler. Pour changer de tenue, il faudra se rendre dans ce qui est appelé le sanctuaire. Notre charmant héros devient plus polyvalent et il lui est désormais possible de devenir un guitariste en herbe en plus d’un bretteur hors pair. Enfin, notre héros a une voix, il parle désormais dans les cinématiques comme n’importe quel autre personnage !

Mon avis : Je n’ai pas encore joué à ce volet et je me base, pour le moment, sur les vidéos que je peux trouver. Il a, en tout cas, une excellente note globale si on se réfère au site Internet (~17/20). Néanmoins, il ne s’agit que du jeu sur Xbox. J’ai de (très) grosses attentes en ce qui concerne le jeu sur pc… Je croise les doigts pour ne pas attendre ce jeu pour rien.

 

Phénix

3 thoughts on “Fable, the lost chapter.”

  1. Article intéressant. J’ai entendu parler de ce JV sans jamais y jouer, mais j’ai entendu beaucoup de bien de Fable 3 sur PC. Ma seule critique pour cet article serait donc qu’il est dommage que l’archive soit parue tel quel, sans « mise à jour » étant donné que Fable 3 est sorti sur PC depuis ^^

     
  2. Je ne suis pas très jeux-vidéos donc je ne connaissais pas comme jeu. J’aime beaucoup le fait de donner ton avis, tout comme le fait de faire ce mini-interview. C’est bien d’avoir plusieurs avis ^^
    Sinon, je rejoins Ursuline, il est dommage que l’article n’ai pas été mis à jour …

     
  3. J’adore cette série de jeu. J’ai commencé par Fable 2 sur XBox 360, par hasard, ma passion pour les RPG m’y ayant poussé. Puis, forcément, j’ai enchaîné avec le 3 (qui est super, bien qu’un poil trop linéaire). Mais jusque là, impossible de trouver Fable: The Lost Chapter… Jusqu’à il y a quelques mois. Cependant, 2 petites choses à corriger: The Lost Chapter est une réédition du 1er Fable avec « un chapitre bonus »; ensuite, Fable, The Lost Chapter n’est pas sorti sur XBox 360, mais sur la toute première XBox. 😉

     

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