La réussite scolaire, ce n’est pas sorcier pour le Québécois Luc Langevin, âgé de 28 ans aujourd’hui. Ce magicien-physicien a pour but ultime de devenir le plus grand magicien du monde.
Parcours scolaire de Luc Langevin
Malgré un Baccalauréat en génie physique et une maîtrise en optique, son cheminement scolaire a été plutôt tumultueux. Dès son jeune âge, il fut un élève turbulent et cela se reflétait dans ses résultats scolaires. Pendant tout son niveau primaire, il eut de la difficulté dans presque toutes les matières. Par contre, tout changea lorsqu’il découvrit sa passion pour la magie. « Le succès est une question de motivation. Parce que quand on travaille sur quelque chose qu’on aime, on y met tous les efforts », a-t-il découvert. Dès son secondaire 2 (4ème), ses notes remontèrent en flèche, grâce à sa motivation. Tout devenait clair et net pour lui : il voulait étudier les arts de la magie au CÉGEP (Collège d’Enseignement Général ou Professionnel, dans lequel on entre après le secondaire). Son monde s’écroula lorsque sa mère lui dit : « Ben voyons Luc, il n’y a pas de programme Magie au CÉGEP ! ». Et pourtant, elle avait raison. Aucun cours de magie ne se donnait nulle part. Pour lui, tout était planifié depuis longtemps, étudier dans la magie. Toutefois, il ne rebroussa pas chemin. Son rêve était encore le même, gagner sa vie en tant que magicien. Encore en secondaire, il participa à des spectacles organisés par son école, puis à des concours. À la fin de son secondaire, il devint l’un des élèves les plus doués de son école, en ayant les meilleures notes, surtout en sciences (physique et chimie).
Carrière de Luc Langevin
Avec un diplôme d’études secondaires en main, il se dirigea ensuite vers le CÉGEP pour faire ses études en Sciences Pures, en espérant que faire des études en sciences lui ouvrirait des portes vers l’art de la magie. Il ira jusqu’à l’Université Laval pour compléter ses études. Pendant celles-ci, il ira auditionner pour « Le Grand Rire de Québec », un festival d’humour organisé annuellement, présentant différents humoristiques de divers genres. Une journée d’audition lui a été suffisante pour être refusé. Le gérant lui expliquait qu’il manquait de magnétisme envers le public et de charisme, alors qu’il n’y avait qu’une personne dans le public. Après cette expérience, il fut anéanti et, pour lui, son rêve de devenir magicien s’était effondré à jamais. Du coup, il avait abandonné ce rêve et se concentra sur ses études. Par la suite, un appel le surprit, venant de la compagnie Téléfaction, qui proposait à Luc de passer une audition pour être la vedette de l’émission télé « Comme par magie ». Au final, il a été choisi parmi les autres magiciens qui auditionnaient et aujourd’hui, on peut retrouver son émission qui est diffusée à Artv. Il a déjà 3 saisons à son actif.
Tours de magie de Luc Langevin
La lévitation :
La carte :
Entrevue de Luc Langevin
Entrevue réalisée par Hurley
Quelles sont tes principales qualités lors de tes tours de magie ?
Je pense que ce sont l’empathie, l’aisance avec le public et la capacité à attirer l’attention là où il faut !
As-tu des tours que tu as inventés ? Lesquels ?
Oui, plusieurs. Ce serait trop long de tous te les nommer mais parmi eux se trouvent notamment le tour où je fais entrer un pointeur laser dans mon torse, celui où je fais une colombe en papier qui se transforme en une vraie, celui où je prends une photo avec quelqu’un et que celle-ci se retrouve publiée dans le journal d’aujourd’hui, etc.
Quel est ton public préféré ?
Le public adulte est ce que je préfère. Mais les enfants ont une belle spontanéité.
Quelles sont tes inspirations ?
David Copperfield, Derren Brown, Alain Choquette, Criss Angel…
Quels sont tes groupes de musique préférés ?
Pink Floyd, Metallica… J’écoute aussi beaucoup de musique instrumentale.
Tu souhaites devenir le plus grand magicien du monde. Comment comptes-tu y arriver ?
Une étape à la fois, je pense. J’ai réussi à me faire connaître au Québec. Pour les prochaines années, je vais tenter de percer en France et en Europe et dans 5 ou 6 ans, je tâcherai d’entrer aux États-Unis.
Comment fais-tu pour combiner la dextérité de tes mains et la vitesse dans tes tours ?
C’est simple, je pratique beaucoup ! En pratiquant, on réussit à faire presque n’importe quoi.
Y-a-t-il un tour que tu as plus de difficulté à effectuer ? Le plus dangereux que tu as fait ?
Oui, certains tours de prestidigitation sont très difficiles car ils nécessitent des techniques plus complexes. Le tour le plus dangereux que j’ai fait est celui où je m’évade d’un bidon de lait rempli d’eau en hommage à Houdini (dans la saison 3 de Comme Par Magie).
Un dernier mot pour la fin ?
Croyez en vos rêves. 🙂
Entrevue tirée du site http://www.lactualite.com
Toutes ces études pour devenir… Magicien ?
À six ans, je savais ce que je voulais faire plus tard. Comme il n’existe pas de formation en magie au cégep ou à l’université, je me suis dirigé vers ce qui, pour moi, en était le plus proche : les sciences. Mes études m’ont permis d’assouvir ma curiosité (« pourquoi le ciel est-il bleu ? », etc.) et de me mettre en contact avec des phénomènes physiques qui me servent pour créer des illusions.
Comment avez-vous mis au point vos techniques ?
Enfant, avec des kits qu’on trouve en magasin. À 18 ans, j’ai été admis à l’Association des magiciens professionnels et amateurs de Québec, un cercle d’initiés qui échangent des tours, des idées de présentation. J’y ai appris des trucs avec lesquels je n’aurais pas pu me familiariser autrement.
Vous ne créez pas vos numéros ?
Pour l’émission de télé, j’invente au moins un tour à chaque fois. Pour le reste, je puise, comme la majorité des magiciens, dans le répertoire, que j’adapte à ma personnalité, à mon approche scientifique et à ma spécialité : la micro-magie.
On ne vous verra donc jamais scier une personne en deux ?
En regardant travailler Alain Choquette, j’ai découvert que ce ne sont pas les tours les plus flamboyants qui étonnent le plus les spectateurs et que le charisme se révèle le meilleur truc du magicien. Il m’arrive de créer des illusions tellement convaincantes que des adultes, sachant très bien que la magie n’existe pas, se mettent à douter : « est-ce que ça se pourrait qu’il plie du métal, juste par la pensée ? ».
Soyez franc. Dans votre émission, qui est le vrai magicien : vous, le caméraman ou le monteur ?
Quand on voit un numéro impressionnant, on peut se demander s’il n’est pas « arrangé avec le gars des vues », s’il n’y a pas eu un trucage à la postproduction. Mais je vous garantis que les téléspectateurs voient exactement la même chose que les gens devant qui je m’exécute.
Allez, expliquez-nous le truc de la fourchette.
Même si je vous l’expliquais, vous ne sauriez pas le faire, car il demande beaucoup de pratique. Je ne possède pas la faculté d’appliquer une force à distance sur les objets, mais je vous ai donné l’illusion que j’en étais doué, puisque la fourchette était réellement tordue. J’ai mis des mois pour réussir.
(Le tour de la fourchette consiste à la faire plier, sans même avoir à la toucher.)
Contrairement à la plupart des magiciens, vous vous produisez en manches courtes. Où vont les objets que vous faites disparaître ?
Dans le cosmos ! Comme les gens suspectent les manches des magiciens, j’ai décidé, tôt dans mon apprentissage, de ne jamais y avoir recours.
Vous demeurez toujours à Québec, même si vous travaillez de plus en plus à Montréal.
Sur un tapis volant, l’aller-retour se fait tout seul !
Ma critique sur Luc Langevin
Étant donné que Luc était en conférence dans mon école, j’ai donc pu y assister et c’est pour cela que je souhaite vous donner mon avis. Premièrement, j’ai beaucoup aimé sa conférence. J’ai été séduite par son charisme, la finesse dans son regard, et j’ai plutôt été étonnée. En tant que jeune magicien, je le trouve rempli de qualités qui lui permettront d’aller loin. En faisant souvent référence à la science, il rend ses tours éducatifs. De plus, il a dû déployer de la persévérance et du courage pour arriver là où il est aujourd’hui. Ce n’est pas toujours facile d’atteindre le but tant rêvé en ayant de faibles notes à l’école, mais il a su nous prouver qu’avec une passion, on pouvait faire monter nos notes, ce qui est une belle motivation, autant pour les jeunes que pour nous. Il a su piquer ma curiosité du début à la fin, même s’il n’a exécuté que deux tours de magie. Étant donné que nous étions plus de 100 personnes, il n’a pas pu faire sa micro-magie. C’était distrayant et inspirant. Il a su nous captiver et s’il passe dans votre région, ça vaut la peine d’aller le voir !
Pour le mot de la fin, il faut croire en ses rêves et avancer. « Si on vise la lune et qu’on la manque, on atterrit quand même sur une étoile. Je vous souhaite d’être heureux », c’est avec cette phrase que Luc Langevin a clôturé sa conférence.
Je suis Luc Langevin depuis des années et son émission qui passait à la télé .. Je suis fan, merci de ce retour.