Jeu ô combien attendu par les geeks et geekettes, The Last Story ne déçoit pas ! Le dernier bébé de Hironobu Sakaguchi fait fureur en France. On comprend pourquoi après les premières minutes, ce jeu de rôle d’un genre particulier nous fait tout de suite tomber sous le charme.
Généralités :
Nom : The Last Story
Console : Wii
Type : Jeu de rôle
Prix : 50€ neuf, en magasin.
Scénario & personnages :
Frappé par un fléau impossible à enrailler, la Terre se meurt lentement. Le dernier endroit épargné semble être l’île de Lazulis. Poussé par un fol espoir, Zael s’y rend avec ses cinq compagnons. Malheureusement pour eux, les mercenaires ne sont pas les bienvenus dans la cité. Leurs rêves de chevalerie étant plus présent que jamais avec la proximité du palais, le petit groupe reste, mais ils sont loin de se douter de ce qui les attend.
Projetez-vous dans un univers fantastique, mais… l’histoire débute dans les égouts ! Pas très ragoutant et un peu trop sombre à mon goût pour prendre le jeu en main, mais on s’en sort. Le personnage incarné est un jeune mercenaire, Zael (Elza de son nom original). Notre jeune héros est entouré par Dagran (Quark) son presque-frère, Lowell (Jackal), Syrenne (Seiren), Mirania (Manamia) et Yurick (Yuris). Pas facile dans un premier temps de savoir qui peut faire quoi ! C’est pourtant un point fondamental du jeu.
Syrenne et Dagran préfèrent largement les combats rapprochés tandis que Yurick et Lowell se font un plaisir de massacrer les ennemis à distance à l’aide de sorts. Mirania reste elle aussi en retrait en se chargeant des soins du petit groupe. Zael fait partit de ceux qui se chargent du combat rapproché et, plus loin, nous verrons qu’il est le personnage qui permet toute les stratégies.
On s’attache vite au caractère de chacun des personnages et particulièrement à nos deux joyeuses têtes Syrenne et Lowell. Duo de choc avec une jeune femme libre de tous complexes et Lowell, bourreau des cœurs ; on ne se lasse pas de leurs dialogues qui sont bien amusants. Yurick et Mirania sont plus du genre discret, voire carrément solitaire pour notre magicien. Dagran n’est rien de moins que le leader du groupe : d’apparence autoritaire, il fait de son mieux pour le bien-être de ses compagnons. Zael… eh bien, il est considéré comme le petit dernier malgré le fait qu’il soit l’un des fondateurs du groupe avec Dagran. Syrenne se fait un malin plaisir de le mener par le bout du nez… !
Pour la durée de vie du jeu, comptez une vingtaine d’heures si vous foncez. Ce n’est pas énorme, je suis d’accord, surtout pour ce type de jeu, mais ce qui fait l’originalité de The Last Story c’est que ce sont 20h d’action pure et dure. Contrairement à Xenoblade Chronicles, pas besoin de combattre de petits monstres par-ci par-là pour gagner de l’expérience. Avec celle gagnée durant l’histoire principale, il est possible de terminer le jeu sans trop de mal (un peu quand même, je dois bien l’avouer !). L’histoire principale est bien balisée et on enchaîne les cinématiques. Finalement c’est un jeu-film dans lequel il est difficile de se perdre. Rares seront les moments où vous vous demanderez ce que vous devez faire. C’est un jeu qui va, littéralement, à l’essentiel !
Combat, maniabilité, etc… : Gameplay
Comme dit plus haut, le jeu débute dans les égouts (bon appétit surtout) très sombres, exigus et on s’y perd un peu. On fonce dans les murs alors qu’on visait un ennemi et ce sont les autres qui se chargent de tout le combat. Bon, c’est un peu cahoteux dans un premier temps. Heureusement pour nous, des tutoriels s’affichent au fur et à mesure ! Ils sont les bienvenus, mais… pas très lisibles, on note tout de même que de très beaux artworks sont associé à chacun d’eux.
La caméra est moins désastreuse que celle de Xenoblade Chronicles et heureusement ! Un petit clic à l’arrière du nunshuck et la voilà replacée comme il faut. On ne peut pas vraiment la déplacer manuellement pour voir plus haut ou plus bas, mais on comprend rapidement que le viseur de l’arbalète de Zael remplace ce système. Vous remarquerez vite que s’il y a quelque chose à voir, le viseur se déclenche tout seul et il suffit de chercher ce qu’il y a à voir, mais attention ! Votre temps est limité dans ces moments-là.
Parlons un peu stratégie à présent. Délicieux mélange de Fire Emblem et d’un jeu de rôle, le système de combat ne laisse que peu de place à la surprise ! À chaque début de combat important, une vue aérienne se déclenche et vos personnages commentent la formation des ennemis. À vous ensuite de choisir votre stratégie ! Mais comment, me demanderez-vous ? Eh bien, arrivé à un certain stade du jeu, le jeune Zael pourra donner des ordres aux autres membres du groupe (Dagran compris, si, si !). Dans ces moments-là, le temps se suspend et vous indiquez aux autres qui doit faire quoi. Ce système donne une nouvelle dimension au combat sans compter que vous pouvez interagir avec l’environnement du combat pour faire des attaques surprises ou des attaques murales.
Durant les combats, vos personnages se parlent, se crient dessus, s’encouragent ou encore s’envoient des vannes. C’est appréciable, mais bon courage pour lire les dialogues quand vous êtes occupés à courir sur toute la carte pour échapper à votre agresseur. Ce ne serait pas tellement embêtant de zapper quelques dialogues sauf que ceux des combats contiennent souvent des indications sur comment combattre les boss…
Le choix des armes est pile poil comme il faut. Ni trop, ni pas assez. Il en va de même pour le choix des armures. À ce sujet, vous pourrez choisir vous-mêmes les couleurs des vêtements de vos différents personnages ! Encore mieux ? Si un gadget se rajoute sur l’armure lors d’une amélioration et que cela ne vous plaît pas, vous pourrez désactiver certaines parties d’armures.
Un jeu accessible à tous pour peu qu’on prenne la peine de décoder les tutoriels et le tout accompagné d’un scénario simple, mais original. De meilleurs graphismes que ceux de Xenoblade Chronicles pour ceux qui aurait été déçus. Bon, on ne s’attend pas à des miracles pour la Wii, mais le résultat est honorable ! Débutants et geeks aimeront ce jeu !
En deux mots ? Bref, mais intense !
Et vous, comment avez-vous vécu l’expérience The Last Story ? Comptez-vous l’acheter ?