Xenoblade Chronicles

Notez cet article :

Vous vous demandez ce que c’est ? Un jeu vidéo bien sûr ! Mais attention, pas n’importe lequel, il était effectivement très attendu en France. Grand bien est dit de lui sur Internet et après avoir lu de très nombreuses critiques, je me suis décidée à l’acheter. Une petite fiche rapide pour commencer ?

Nom : Xenoblade Chronicles
Console : Wii
Type : Jeu de rôle
Prix : 50€ neuf, en magasin. (Sera disponible au Canada au printemps 2012)

Soyons clair, si vous aimez les RPG (Role Playing Game) et les univers fantastiques, voire futuristes, ce jeu est fait pour vous ! Je vous propose de reprendre le jeu point par point pour que vous puissiez en faire le tour.

L’histoire :

On dit grand bien du scénario, je m’attendais donc à quelque chose d’inédit et de complètement sensationnel. Laissez-moi vous raconter en quelques lignes l’essentiel du jeu. Je ne spoilerai rien de l’histoire elle-même, mais si vous souhaitez avoir la surprise la plus totale, passez votre chemin.

Comme dans chaque jeu de ce type, il faut bien un ennemi sur lequel se défouler. Ici, il s’agit des Mékons, des machines de guerre sans pitié pour les Homz, autrement dit, nous. Ces fameuses machines de guerre sont malheureusement difficiles à détruire et seule Monado, une épée bien particulière, semble pouvoir transpercer leur blindage. C’est avec grande peine que Dunban réussit à la manier, car utiliser sa puissance n’est pas sans conséquence.
Une épée puissante dotée de pouvoirs et qui ne se laisse pas manier par n’importe qui, on aurait pu espérer mieux vu les critiques élogieuses d’Internet. Vous pouvez regarder la première vidéo qui se lance tout de suite après le début d’une partie pour avoir de plus amples détails :

Malgré une histoire de fond qu’on pourrait retrouver dans n’importe quelle histoire fantastique, il faut bien reconnaître que l’histoire principale est vraiment… incroyable ! D’un bout à l’autre de l’histoire on saute de surprise en surprise. Le scénario est très bien réfléchi et je me plais à penser qu’il pourrait donner lieu à un bon film. Je ne vous en dis pas plus, mais sachez qu’aussitôt l’histoire lancée… il est difficile de s’arrêter !
La durée de vie du jeu est, quoi qu’il arrive, longue. Après 30h de jeu, je n’ai toujours pas terminé l’histoire principale et après 120h passée, je continue de découvrir des lieux, des trésors, des quêtes, etc… De très, très, très nombreuses quêtes annexes sont disponibles et non-négligeables, nous verrons plus bas pourquoi plus en détail.

Les graphismes :

Eh bien… C’est la Wii. Ils sont loin d’être aussi beaux que ceux de la PS3mais ils en restent respectables pour les possibilités qu’offre la console. Les doigts sont carrés, les yeux donnent une impression de vide, car ils sont trop plats et pas assez vivants, certains détails des vêtements (comme les colliers) donnent l’impression d’être collés à la peau, les cheveux ne tombent pas toujours naturellement autour du visage des personnages, mais je m’attendais à pire. On oublie bien vite les défauts à la vue des paysages réellement immenses qui s’étendent devant nous… heureusement que nos personnages courent vite ! Quelques paysages sont même réellement beaux et c’est avec plaisir qu’on évolue dans cet univers.

Méfiez-vous des images que vous pouvez trouver sur Internet, certaines sont vraiment pixelisées par comparaison au rendu sur un écran. Je vous ai mis deux images que je jugeais de bonne qualité par rapport à ce que je peux voir sur ma télévision.
Un autre bon point à ce niveau, les changements d’équipement faits sur les personnages sont réellement visibles lorsque vous retournez au jeu. Mieux encore ? Ils sont même visibles lors des cinématiques lancées tout au long du jeu.

Les combats :

C’est, en effet, une partie importante du jeu !
J’avais tout d’abord très peur de trouver cela trop compliqué, mais les tutoriels sont vraiment utiles pour peu qu’on prenne la peine de les lire correctement. De toute façon, vous en oublierez la moitié avant même d’en avoir eu réellement besoin, mais le manuel à l’intérieur de la boîte nous est bien utile puisqu’il explique les bases du combat. Vous pouvez également les relire à tout moment dans le jeu même… mais il faut bien avouer qu’au beau milieu d’un combat, si vous avez oublié (comme moi) comment lancer une attaque groupée, c’est bien pratique d’avoir le petit livret sous la main!
Contrairement à un jeu standard, vous ne pouvez agir que sur les attaques spéciales de votre personnage. Je dois dire que c’est assez déroutant de ne pas pouvoir lancer un simple coup d’épée. Les attaques simples sont dîtes « auto-attaque » et il vous suffit d’approcher de l’ennemi pour que votre personnage les lance tout seul. Vous n’avez qu’à vous préoccuper des Arts (de combat) propres à votre personnage… Eh bien, c’est largement suffisant ! Attendez-vous à des combats acharnés et vraiment très intéressants à mener ! Les différents Arts demandent de la précision dans leur lancement, certains sont plus efficaces de dos, d’autres sur le côté… Il est vraiment intéressant de penser à ce genre de choses.
Quand vous ne pensez pas à vous occuper de vos Arts, vous pouvez toujours aller encourager vos coéquipiers pour améliorer leur moral et vos relations avec eux… ce qui est non-négligeable : vos attaques n’en seront que plus puissantes.
Il existe tout un tas d’autres détails dont je pourrais vous parler pendant des heures, mais j’ai bien peur que finalement cela vous gâche un peu la surprise.

Ah ! Un point faible… Et quel terrible point faible… ! De nombreuses critiques sont faites au sujet de la caméra de jeu et à juste titre, elle est lamentable. Si l’ennemi vole, vous ne le voyez pas. Si l’ennemi est trop grand, vous ne vous voyez plus, car la vue se met parfois en contre-plongée. Si l’ennemi est de taille moyenne, vous arrivez à peu près à vous en sortir. Tout au cours du jeu, vous finirez par trouver de petites astuces pour replacer la caméra correctement, mais au début… c’est pénible. Cliquez deux fois sur « C » (arrière du nunchuk) pour la replacer derrière votre personnage principal. Bref, n’hésitez pas à redresser manuellement la caméra…

Les (petits) détails qui font qu’on aime :

Les possibilités de la manette de Wii sont pleinement exploitées et sans geste physique. Vous n’aurez jamais à secouer votre manette pour enclencher une action.

Le sociogramme est véritablement énorme. C’est ce qui vous montrera les relations entre vos différents personnages, mais également entre les habitants avec qui vous pourrez parler ! Ainsi, chaque petit villageois avec qui vous parlerez a une petite histoire ! Ce sont eux qui vous confieront de nombreuses quêtes annexes. Elles vont permettront de gagner de l’argent, des objets, des compétences, mais cela fera également évoluer les relations entre vos personnages.

Les musiques sont vraiment très jolies pour un jeu vidéo (voici un exemple). Les voix japonaises sont très expressives, mais je ne me plains pas des voix anglaises qui ne sont pas si moches. Comme de nombreux jeux japonnais, les voix ne sont pas doublé en français, il faudra vous contenter des sous-titres ! Rassurez vous, ce n’est pas si dérangeant et en plus, ça développe votre anglais !

Dunban,  son personnage est simplement extra, sans parler du surnom que lui donne Dickson. Cela m’a personnellement fait sourire.

Un petit récapitulatif :

Les 5 points forts :
1 – Des combats intéressants à foison tu auras.
2 – Une histoire intéressante tu trouveras.
3 – Des relations tu développeras.
4 – Changer l’heure dans le jeu, quand tu veux tu pourras.
5 – Un héros, longtemps tu seras.

Les 5 points faibles :
1 – Des doigts carrés tu auras.
2 – Une interface lourde de l’inventaire tu trouveras.
3 – Une addiction à ce jeu tu développeras.
4 – Les combats, trouver durs au début tu pourras.
5 – Embêté par la caméra tu seras.

Pour faire court, j’aime, j’adore, j’apprécie, j’aime encore et je ne dois pas être loin de l’addiction. Je ne regrette absolument pas mes 50€ et c’est un jeu que je conseille vivement à tous ceux que je sais fans de jeux vidéos ! Les points faibles sont secondaires et une fois le jeu bien pris en main, ils ne sont absolument plus un problème. Je pourrais en parler pendant de très longues heures, mais je préfère m’arrêter là et vous laisser découvrir le reste pas vous-même ! Courrez l’acheter, vous ne le regretterez pas !

Phénix

4 réflexions sur “Xenoblade Chronicles”

  1. Shigeki, le fake de Québécois.

    Mon dieu !
    J’avais oublié que celui-ci venait de sortir au Canada récemment, je l’attendais tellement..
    Bref, super article qui m’a un peu éclairci à travers trous les faits qu’on peut trouver sur Internet.

     
  2. J’apprécie également Zelda.
    Xenoblade est un jeu beaucoup plus long et plus « libre » avec beaucoup (énormément même !) de quête annexe, de lieux secrets, des cartes immenses et toute cette histoire de sociogramme…
    Je pense que tu appréciera si tu aimes les jeux longs, l’histoire est extra et très longue donc de ce côté là tu ne t’ennuiera pas du tout si c’est ça que tu recherches dans les jeux vidéos !

     

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