Sept jours pour une éternité

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Paru en 2003, ce roman est le 3ème écrit par l’auteur français Marc Lévy.

L’histoire se déroule à San Francisco. Époque actuelle. Afin de mettre un terme à leur rivalité, Lucifer et Dieu se sont lancés un défi : ils ont 1 semaine, soit 7 jours, pour tenter de faire triompher leur camp sur Terre. Pour cela, un agent de chaque camp sera envoyé sur Terre.
Un homme, une femme.

Lucas et Zofia.

Un diable et un ange.

L’avenir de l’humanité dépend d’eux deux. Tout était prévu : le lieu et la durée du pari. Tout ? Non. Il a été omis le fait que les deux agents se rencontrent. Et tombent amoureux…

Mon avis : 

 

L’histoire est bien et très agréable à lire. Le livre est découpé en 7 parties, qui correspondent aux 7 jours que dure le défi. L’ayant en format de poche, ce livre ne me quittait plus et avait élu domicile dans la poche gauche de mon manteau.
Ces 310 pages sont très vite passées. Hop, un petit coup de lecture avant de m’endormir, hop, en attendant le bus… J’ai même failli louper mon bus tellement j’étais plongée dans l’histoire !
Il ne faut pas une extrême concentration pour le lire : s’il y avait du brouhaha, je n’étais pas distraite, car l’histoire est facile à saisir. C’est une histoire pétillante, pleine de rebondissements ! J’aime beaucoup l’idée que ce soit le garçon le « méchant » dans l’histoire. Je ne sais pas trop pourquoi, peut-être un petit côté « bad boy », qui vole des voitures pour ensuite les jeter dans l’eau du port !

Mon personnage préféré est, malgré tout, Lucas. Certes, il fait le mal, il est toujours habillé en noir, il est méchant mais… Qu’est-ce qu’il a l’air craquant ! (J’extrapole sûrement, car les descriptions ne sont pas vraiment précises, enfin, pas assez à mon goût. Quoique, c’est bien finalement, ce manque de petits détails. Cela laisse une certaine place à l’imagination !)

Ce qui est le plus « troublant », ce sont les noms donnés à Dieu et Lucifer. Zofia appelle Dieu « Président » et Lucas appelle Lucifer « Monsieur ». Je trouve que cela a une petite connotation négative. Surtout le « Président ». Je m’explique. Le Président, c’est celui qui dirige un pays. Et là, cela me donne cette impression : que c’est Lucifer, et donc le mal, qui dominerait… (Ce qui est quand même un peu le cas. J’ai eu le sentiment que la tâche de Lucas, qui était de semer le chaos, était plus facile que celle de Zofia…)

Certes, cela peut faire du « déjà vu » : le bien et le mal qui s’opposent, mais en éternelle romantique, j’ai succombé et j’ai voulu essayer de lire ce roman, faisant confiance au style de Marc Lévy, que j’affectionne tout particulièrement !

Quelques mots sur l’auteur… 

Portrait Marc Lévy


 

 

 

 

 

 

 

 

 

Marc Lévy est né le 16 octobre 1961 à Boulogne (Hauts de Seine).

Ayant suivi des études de gestion et d’informatique, il crée, en 1983, sa propre société spécialisée dans les images de synthèse, en France et aux Etats-Unis (c’est d’ailleurs à ce moment-là qu’il part y vivre).
En 1989, il démissionne et retourne vivre à Paris.
En 1991, il ouvre un cabinet d’architecte, qu’il dirigera jusqu’en 2000, date de sortie de son premier best-seller : Et si c’était vrai.
Depuis cette date, il se consacre uniquement à l’écriture, ayant écrit de nombreux romans :

– Où es-tu ? en 2001 ;
– Sept jours pour une éternité en 2003 ;
– La prochaine fois en 2004 ;
– Vous revoir (la suite de Et si c’était vrai) en 2005 ;
– Mes amis, mes amours en 2006 ;
– Les Enfants de la liberté en 2007 ;
– Toutes ces choses qu’on ne s’est pas dites en 2008 ;
– Le premier jour et La première nuit en 2009 ;
– Le voleur d’ombres en 2010.

Tous ces romans ont été traduits en plus de 41 langues et certains ont même vu leur histoire adaptée au cinéma (Et si c’était vraiMes amis, mes amours,…).

Un petit extrait pour votre plus grand plaisir :

« Vous avez peur ! dit-il. C’est ça, vous êtes pétrifiée de trouille. Contre vos ordres établis, c’est vous qui refusez de voir, vous qui parliez d’aveuglement et de sincérité. Vous prêchez la bonne parole à longueur de journée, mais dénués d’acte les serments ne sont rien. Ne me jugez pas, c’est vrai, je suis votre opposé, votre contraire, votre dissemblance, mais je suis aussi votre ressemblance, votre autre moitié. Je ne saurais pas vous décrire ce que je ressens parce que je ne connais pas les mots pour qualifier ce qui me hante depuis deux jours, au point de me laisser croire que tout pourrait changer, mon monde, comme vous disiez, le vôtre, le leur. Je me fous des combats que j’ai menés, je me moque de mes nuits noires et de mes dimanches, je suis un immortel qui pour la première fois a envie de vivre. Nous pourrions nous apprendre l’un l’autre, nous découvrir et finir par nous ressembler… avec le temps. »

Et enfin, la phrase de fin, que je trouve magnifique :

« Il me suffit désormais de fermer mes paupières pour te voir, cesser de respirer pour sentir ton odeur, me mettre face au vent pour deviner ton souffle.
Savoir simplement que tu es là quelque part sur cette terre sera, dans mon enfer, mon petit coin de paradis… »

Âne Onyme.

1 réflexion sur “Sept jours pour une éternité”

  1. Personellement j’ai également adoré ce livre, c’était le premier des Marc Lévy que j’ai lu, et je ne l’ai laché qu’une fois la dernière page lue !!!
    L’histoire est bien et les personnages sont attachants (Je suis fan de Ptit Lu). Ce livre m’a donné envie de lire tous les autres de Marc Lévy !!!!

     

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