Comment j’ai arrêté de fumer

Comment j'ai arrêté de fumer
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Je ne vais pas vous refaire la liste de toutes les bonnes raisons pour lesquelles il serait préférable que vous arrêtiez de fumer, parce que je sais que vous les connaissez aussi bien que moi ! Je vais plutôt vous parler de la façon dont je m’y suis prise pour arrêter de fumer, il y a cinq mois de ça, quasiment sans douleur et surtout sans rechute. Que vous soyez vous-même fumeur ou que vous ayez des fumeurs parmi vos proches, j’espère que mon expérience vous sera utile et vous permettra, à vous aussi, d’arrêter ou d’aider quelqu’un à arrêter.

Le déclic

Comment j'ai arrêté de fumer

Commençons par le début : ma première cigarette. J’avais 14 ans et, avec une de mes copines, on s’est amusées à allumer une cigarette « pour voir quel goût ça a ». Évidemment, c’était infâme et j’ai à peine pris une bouffée avant de décider que non, décidément, ce n’était pas pour moi et que jamais, au grand jamais, je ne deviendrai fumeuse. Et puis arrive le lycée, l’âge ingrat où l’on veut faire comme les autres et avoir l’air « plus adulte ». Je me suis donc mise à « crapoter » (traduction pour les non-fumeurs : ça veut dire aspirer la fumer sans l’avaler) au début avant de fumer pour de bon, même si je n’ai commencé à fumer vraiment quotidiennement que plus tard. Au total, je considère avoir fumé pendant 5 ans, mais si l’on compte la période de cigarettes « occasionnelles », le total est plus élevé.

Bien sûr, pendant ces 5 années, j’ai pensé à arrêter maintes et maintes fois (il faut savoir que tous les fumeurs ou presque souhaitent arrêter). J’ai fait quelques tentatives qui ont toutes lamentablement échoué, puis je me suis dit que ce n’était pas grave, que je pourrais bien essayer d’arrêter à nouveau plus tard. En vérité, je n’étais pas très motivée et, comme beaucoup de fumeurs, j’avais en fait peur d’imaginer ma vie sans mes précieuses cigarettes, même si à cette époque, je ne voyais pas les choses comme ça. C’est en effet la raison, je pense, pour laquelle beaucoup de fumeurs ont du mal à avoir LE déclic leur permettant d’arrêter pour de bon.

Et puis un beau jour, sans trop savoir comment ni pourquoi, j’ai décidé que cette fois, c’était sûr et définitif, j’allais arrêter de fumer ! Du coup, j’ai fumé ma dernière cigarette un soir, sans trop réaliser que j’avais vraiment eu le fameux déclic et que, le lendemain, je commencerai le sevrage.

Personnellement, je ne me suis jamais fait aider pour arrêter de fumer, ni par un médecin ni par un hypnothérapeute ni quoi que ce soit, je ne pourrais donc pas vous donner mon avis sur ces méthodes.

Le premier jour sans cigarette

 

En finir avec la cigarette.

 

Pour bien comprendre ce qui se passe lorsque vous arrêtez de fumer, il faut savoir tout d’abord que ce qui vous rend accro à la cigarette, c’est la nicotine qu’elle contient. Cette substance chimique se fixe sur des sortes de « capteurs » dans votre cerveau, capteurs qui jouent le rôle d’alarme sans que vous ne vous en aperceviez et qui vous dictent régulièrement d’allumer une cigarette afin de faire le plein de nicotine. Après une ou deux bouffées seulement, vous ressentez alors une sensation de soulagement, comme si un manque était comblé. En fait, c’est simplement vos capteurs qui ont reçu leur dose. L’ennui, c’est que plus vous fumez, plus vous accentuez cette dépendance. Malgré tout, 24 h suffisent à l’organisme pour évacuer toute la nicotine qu’il contient et le sevrage nicotinique, c’est-à-dire le temps qu’il vous faut pour éliminer ces capteurs de votre cerveau ne dure que 3 jours.

Ainsi, le plus difficile quand on arrête de fumer n’est pas de vaincre la dépendance physique mais plutôt la dépendance psychologique. Je dirais que les trois premiers jours sont les plus durs : on est à la fois soumis au manque physique (même si ses effets sont assez négligeables, ils jouent sur le moral) et au manque psychologique. La sensation de soulagement qu’on éprouvait en fumant nous a poussés à croire que nous aimions réellement la cigarette, que nous en avions besoin pour nous sentir mieux (alors qu’en fait, si on ne fume pas, on ne ressent pas de manque donc pas besoin de fumer pour se sentir mieux… logique). À chaque fois que je ressentais une forte envie de fumer au cours de ces trois jours fatidiques, je m’efforçais de penser à autre chose. Le moyen le plus efficace que j’ai trouvé consistait à jouer à des jeux qui requièrent de la concentration (type Tetris) afin d’éviter de penser à la cigarette. Je déconseille de compenser le manque avec de la nourriture ou des bonbons. Certes, ça vous occupera la bouche et soulagera temporairement votre envie, mais vous risquez de prendre du poids et cela accroît l’idée que vous vous privez de quelque chose de bon. Plus vite vous cesserez de considérer votre addiction comme une chose qui vous faisait du bien, moins vous ressentirez de frustration et de sentiment de privation et plus vite vous vous sentirez parfaitement bien sans cigarette (si, si, c’est possible, promis !).

Les substituts nicotiniques type patchs, chewing-gum etc. me semblent également être une mauvaise alternative, car ils contiennent de la nicotine et entretiennent donc votre dépendance au lieu de l’éliminer. J’ai notamment pu essayer la cigarette électronique lors d’une précédente tentative d’arrêt, mais cela n’a fait que renforcer mon envie de fumer puisque l’action d’avaler de la fumée qui n’a pas exactement la même texture ni le même goût que d’habitude a tendance à frustrer.
J’ai personnellement préféré arrêter brutalement plutôt que de réduire les doses, ça m’a semblé plus facile dans le sens où, de cette façon, on arrive plus rapidement à se sevrer de la nicotine et le manque dure moins longtemps.

Au bout d’une semaine

 

Après toute une semaine sans cigarette, je me sentais déjà beaucoup mieux ! Le manque s’était beaucoup estompé, je passais même des heures en oubliant complètement la cigarette et les envies brutales de fumer se faisaient plus rares et ne duraient pas plus de quelques minutes. De plus, j’étais très contente d’avoir réussi à arrêter et cela m’a beaucoup aidée à considérer mon arrêt du tabac comme une bonne expérience et non comme une frustration perpétuelle. Je pense qu’il est essentiel de se concentrer sur le positif à cette période du sevrage, cela facilite grandement l’arrêt sans douleur. Sur le plan physique, je respirais déjà mieux, je m’essoufflais moins rapidement et j’ai surtout été étonnée de constater à quel point mon odorat s’était amélioré. Ces changements jouent aussi sur le moral, ils nous confortent dans l’idée qu’on a bien fait d’arrêter.

En revanche, la vue de fumeurs ou l’odeur de la cigarette me donnaient toujours envie de fumer et j’ai essayé d’éviter le plus possible ces tentations. Si vous n’avez pas le choix (au travail par exemple, ou si votre conjoint fume), essayez de trouver des alternatives telles que ne pas descendre à la pause avec vos collègues fumeurs ou demander à votre conjoint de fumer dehors. Cette période ne dure toutefois pas : au bout d’une quinzaine de jours sans cigarette, l’odeur m’était devenue complètement insupportable et je pouvais ainsi rester avec des fumeurs sans ressentir le besoin de fumer, même si je comprenais soudain mieux ce qu’endurent les non-fumeurs en de telles occasions !

Sachez donc que le manque physique ne représente qu’un désagrément mineur, il s’estompe vite et vous ne ressentez que très peu ses effets. La dépendance psychologique est la plus difficile à vaincre, même si c’est tout à fait possible, et ce, sans même avoir besoin d’une volonté de fer ! La plupart des conseils que je vous ai donnés dans cet article sont tirés du livre d’Allen Carr, La méthode simple pour arrêter de fumer. Je n’ai personnellement pas eu besoin de le lire en entier, en fait, je l’ai feuilleté pendant ma période de sevrage et non avant d’arrêter de fumer, alors que c’est plutôt ce qui est conseillé de faire par l’auteur. Je ne peux que vous encourager à le lire, il ne s’agit pas de conseils bidons et culpabilisants comme on peut en trouver parfois, mais de l’expérience personnelle de l’auteur et de son arrêt du tabac. Ce livre vous donne beaucoup d’armes pour contrer votre dépendance psychologique et a aidé beaucoup de fumeurs à travers le monde à arrêter, alors pourquoi pas vous ? Si vous avez besoin d’un argument supplémentaire, sachez que le livre coûte moins cher qu’un paquet de cigarettes.

Ma vie de non-fumeuse

 

Arrêter de fumer

 

Voilà cinq mois que j’ai arrêté de fumer, cela peut paraître peu aux yeux des non-fumeurs, mais je sais que ceux d’entre vous qui souffrent de cette addiction savent combien ça peut paraître long ! Je ne ressens plus AUCUN manque ni physique, ni psychologique. Au contraire, je suis beaucoup mieux dans ma peau, moins stressée, moins fatiguée et surtout très fière et très heureuse d’avoir réussi à arrêter de fumer. Je ne pensais pas en être capable à vrai dire, et au final, ça a été beaucoup plus facile que ce que je m’imaginais quand je fumais encore.

Je ne connais plus cette affreuse angoisse du fumeur qui constate qu’il n’a presque plus de cigarettes alors qu’on est dimanche soir et qu’il ne sait pas où il va pouvoir trouver un tabac ouvert (je sais que vous savez de quoi je parle). Je n’ai plus la gorge irritée, les doigts, la bouche et les cheveux qui puent. Je peux me permettre de dépenser mon argent dans des choses plus utiles et qui me font davantage plaisir que la cigarette (comme un nouveau jeu vidéo ou une nouvelle robe). Je me sens également en meilleure santé et je pense que c’est là le plus important. Un fumeur sur deux meurt à cause de la cigarette, souvent de façon précoce, sans parler de tous les autres désagréments physiques (essoufflement, sensation de gorge irrités, maux de tête…). Arrêter ne peut être que bénéfique pour vous. Enfin, vous serez vraiment fier d’avoir accompli cela et c’est aussi une victoire en soi.

Quelques conseils pour vous aider à arrêter

 

Maintenant que je vous ai raconté mon histoire avec la cigarette, je vous propose un petit récapitulatif des quelques conseils que je pourrais vous donner. Bien sûr, ces conseils n’engagent que moi et il se peut tout à fait qu’une autre personne ait un ressenti différent sur la question.

Tout d’abord, je pense qu’il est primordial que vous vous sortiez de la tête l’idée que vie sans cigarette = vie de privation. C’est faux et archi-faux. Sans cigarette, vous verrez que vous profitez au contraire davantage de nombreux moments de votre vie, que vous n’avez plus à vous soucier de faire le plein de nicotine, ni à vous angoisser à propos de maladies liées au tabagisme.
Par ailleurs, même si les premiers jours et premières semaines peuvent être difficiles, gardez à l’esprit dans ces moments-là que le manque finit par passer et qu’un jour vous oublierez à quoi ressemble l’envie de fumer, promis !

Une fois que vous avez franchi le cap et commencé votre sevrage, focalisez-vous sur le positif, c’est très important ! Ne passez pas votre journée à ruminer votre envie de fumer et à pleurer votre perte (qui n’en est pas une), mais pensez plutôt à toutes les bonnes choses qui surviennent avec votre arrêt, comptez par exemple combien d’argent vous avez économisé en une semaine, puis en deux, puis en un mois etc., ou profitez de votre intérieur enfin débarrassé de sa vieille odeur dégoûtante de tabac froid. L’application « Tabac Info Service » peut vous être utile dans cette situation puisqu’elle vous permet de calculer les économies réalisées. En cas de grosse envie de fumer, surtout les premiers jours, trouvez-vous une occupation afin de focaliser votre attention sur autre chose que le manque de nicotine. Vous verrez que ça passe plus vite ainsi.
Votre entourage est aussi très important. Expliquez à vos proches votre démarche et demandez-leur de vous soutenir. Leurs encouragements et leurs félicitations pour vos progrès ne pourront que vous aider à mieux vivre cette période.

J’espère sincèrement que cet article vous aura été utile et vous aura donné un petit coup de pouce dans votre arrêt du tabac ou dans celui d’un de vos proches que vous souhaitez aider. N’hésitez pas à partager vos expériences de sevrage tabagique en commentaires et n’oubliez pas que tout le monde peut arrêter, même vous !

Inuktitut

Sources texte :

– Expérience perso
– Le site Tabac info service
La méthode simple pour arrêter de fumer par Allen Carr

Sources images :

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53 réflexions sur “Comment j’ai arrêté de fumer”

  1. L’article en lui-même est intéressant. Cependant, je trouve qu’il n’y a pas assez de recul et donc d’une certaine façon, beaucoup trop « d’affect », alors, certes cela renforce le côté « authentique » de l’article, du vécu. Mais je trouve cela gênant pour un sujet comme celui-ci.
    Il y a trop de parti pris en fait.
    Je trouve dommage d’ailleurs, qu’il n’y ai pas eu de réelles explications sur les alternatives proposées pour arrêter la cigarette, car tout le monde n’est pas en capacité d’arrêter d’un coup. ^^

     
    1. Merci ! En effet, ce n’est pas un article général, sinon je l’aurais appelé « comment arrêter de fumer » au lieu de mettre un pronom personnel. J’ai préféré parler seulement de mon expérience parce que je ne connais pas assez le sujet pour en parler (comme les alternatives pour arrêter, vu que je ne l’ai pas expérimenté personnellement).
      Mais je comprends tout à fait ton point de vue (:

       
  2. Au contraire Nug, je trouve que le fait que cet article parle de la façon dont Inuk à arrété et se qu’elle à éprouvé rends cet article beaucoup plus intéressant qu’un simple « Faut pas fumer parce que ça donne des cancers, ca use des sous etc. »
    Honnêtement c’est le premier article sur l’arrêt de la cigarette que j’ai lu en entier car, tout au long de l’article, je n’ai pas eu l’impression qu’on me « grondait » mais bel et bien qu’on essayait de m’aider. La facon dont Inuk parle de son vécu est selon moi bien plus efficace pour arrêter qu’un article sans avis personnel (ou peu).

    Tu parles d’un manque de recul, mais selon moi c’est déja énorme 5 mois d’arrêt pour un grand fumeur. Tu fumes ? As déja fumé ? Si se n’est pas le cas je comprends ta réticence face à cet article, mais pour un « vrai fumeur » le plus gros du travail est fait.
    De plus tu dis qu’elle aurait dû parler des autres moyens d’arrêter, selon moi elle à bien fait d’en parler. Son article s’appel « Comment J’AI arrété de fumer » pas « Quels sont les moyens pour arrêter de fumer « .

    Superbe article Inuk, et, même si je te l’ai déjà dit : Félicitations !

     
    1. Merci beaucoup Pourti ! Bon courage à toi et si mon article a pu t’aider ne serait-ce qu’un peu alors j’en suis très contente <3

       
  3. Ce qui m’a gêné c’est que tu donnes un avis assez tranché sur les alternatives, et en me mettant à la place de quelqu’un qui ne t’a jamais lu, je me suis dis que ça pouvait décourager certains qui pensaient justement aux alternatives ^^

     
    1. Oui je vois ^^ Après je ne prétends pas avoir la science infuse ni quoi que ce soit donc ce que je dis n’est pas à prendre au pied de la lettre, c’est juste un avis perso. Mais je comprends ce qui te gêne !

       
  4. LittleBunny

    Merci pour ce bel article! Comme Pourti j’ai eu le sentiment de ne pas être jugée, étiquetée au choix comme une pauvre addict vicime de sa dépendance (c’est le sentiment que j’ai malheureusement souvent quand on déroule la liste de patchs et autres « prenez contact avec votre médecin ») ou un monstre irresponsable.
    Merci, merci, et merci! Depuis ton topic j’envisage de plus en plus sérieusement l’arrêt! J’attends juste que les circonstances s’y prêtent un peu plus (celui qui me dit qu’on a toujours une bonne excuse je lui en retourne une).

    Et en effet… Encore bravo!

     
  5. J’ai beaucoup aimé on article ! Je pense aussi qu’il faut choisir un moment précis pour arrêter de fumer, c’est comme ça qu’on s’y tient.

    Et comme Pourti, ça ne me dérange pas que tu n’ais pas mis en avant les alternatives, étant donné que ça ne fait que combler le manque et que c’est pas franchement meilleur pour la santé. Après, c’est vrai qu’il y a des gens qui ont réussi à arrêter de fumer grâce aux patchs, etc, mais je pense que c’est surtout parce qu’ils l’avaient vraiment décidé au fond d’eux, et pas parce que les produits les avaient réellement aidé.

    Je ne suis pas fumeuse, mais je connais des gens qui ont arrêté de fumer grâce à un magnétiseur. Je suis sceptique, mais pourquoi pas !

    Merci pour cet article sinon, même si je me sens pas concernée, je le trouve très utile !

     
    1. LittleBunny

      Je me suis peut-être mal exprimée; le fait que l’article parle tout du long en « je » et qu’Inuk donne son point de vue pur et dur par rapport à son expérience (donc en donnant des conseils qui la regardent sans en faire quoi que ce soit de formel, en l’occurrence en faisant le choix de ne pas se pencher sur les « béquilles » type patchs et en ne les recommandant pas) a fait que pour une fois je ne me suis pas sentie jugée. Je parlais effectivement de jugement toute seule, donc. xD
      Après que certaines tournures et certains choix ne te conviennent pas je le conçois, mais pour le coup ça m’a plu et j’avais juste envie de l’exprimer. =)

       
  6. Je crois que vous n’avez pas compris ma remarque. D’ailleurs, à aucun moment je n’ai parlé de jugement. Vous en parlez toutes seules.
    Je ne fume pas, mais ma mère a été une très grosse fumeuse et a arrêté, grâce aux patchs notamment, je me rappelle parfaitement de l’avant, du pendant l’arrêt et de l’après. Avant, on la repérait dans les magasins grâce à sa toux (par exemple), pendant l’arrêt, elle était infecte tellement c’était dur pour elle, après grâce à l’argent économisé de ses 1 an sans fumer, elle nous a payé à tous les 4 un voyage de 3 semaines en corse en plein été.
    D’autres proches sont fumeurs ou l’ont été donc je sais aussi de quoi je parle. Pas besoin de consommer pour savoir de quoi il en retourne et ce, de très près.

    Pour moi il est dommage de lire « Les substituts nicotiniques type patchs, chewing-gum etc. me semblent également être une mauvaise alternative, car ils contiennent de la nicotine et entretiennent donc votre dépendance au lieu de l’éliminer. J’ai notamment pu essayer la cigarette électronique lors d’une précédente tentative d’arrêt, mais cela n’a fait que renforcer mon envie de fumer puisque l’action d’avaler de la fumée qui n’a pas exactement la même texture ni le même goût que d’habitude a tendance à frustrer.
    J’ai personnellement préféré arrêter brutalement plutôt que de réduire les doses, ça m’a semblé plus facile dans le sens où, de cette façon, on arrive plus rapidement à se sevrer de la nicotine et le manque dure moins longtemps. »

    Et c’est juste sur ce petit paragraphe que j’ai réagi, pas sur le reste de l’article qui est très bien.

     
  7. MrsMinette

    J’aime bien l’idée de l’application !
    Je ne fume pas, mais mon mari en est à sa… 6e ? 7e ? plus ? tentative pour arrêter de fumer.
    C’est d’ailleurs pour cela que je suis assez surprise de lire que tu ne ressens plus aucun manque. Le maximum qu’il a pu tenir, c’était 3 mois, et il était dans un état… genre un psychopathe quoi ! C’est moi qui lui est demandé de reprendre parce qu’il était intenable (dangereux) et encore plus pessimiste que d’habitude xD
    J’imagine donc que ce n’était que le côté psychologique qui faisait ça… Après, il a commencé à 12 ans, donc forcément, quand on passe presque 2/3 de sa vie à fumer, c’est peut-être encore plus dur d’arrêter ! J’espère que cette fois-ci, ce sera définitif…
    Il voudrait essayer avec l’acuponcture…
    En tout cas, merci pour l’article ! J’essaierai de lui faire lire, mais ce n’est vraiment pas gagné ! xD

     
    1. Oui essaye de lui faire lire l’article haha ! Mais sinon conseille-lui le livre, je pense que ça peut vraiment l’aider (: Et bon courage à toi, parce que franchement vivre avec un fumeur quand soi-même on ne fume pas, ça doit pas être facile !

       
      1. MrsMinette

        Déjà que je ne peux pas lui faire lire ton article, je ne crois pas qu’il lira le livre ! En plus, son père a arrêté de fumer avec ce livre (tu viens de m’y faire penser), alors il lui a donné donc on l’a !! Pour le motiver, je lui avais même proposé de lui faire la lecture (j’avais moi-même commencé à le lire), mais rien n’y a fait…
        Si une BD existait, il y aurait plus de chance qu’il lise. ^_^

        Ceci étant dit, encore bravo et continue bien !! =D

         
  8. Après lecture, je peux donc dire que c’est un article très intéressant ! Je n’ai jamais fumé de ma vie, mais je sais très bien que 5 mois, c’est énorme ! Toutes mes félicitations encore une fois !

    Petit commentaire anatomique, savais-tu qu’après 10 ans d’arrêt tabagique t’es poumons auront retrouvés leur apparence toute rose ? Eh oui après 10 ans sans fumer, c’est comme si tu n’avais jamais fumé. C’est chouette non ?

     
  9. Bravo pour cette grande victoire ! Je transmet l’article à ma mère, elle va en avoir besoin héhé !

     
  10. Toutes mes félicitations pour avoir réussi à arrêter ! J’ai beaucoup aimé le fait que tu donnes tes impressions dans l’article, sans jugement ou autre. Bravo !

     
  11. Merci tout le monde, ça me touche beaucoup :$

    Et oui j’avais lu ça Katouee ! Ca parait long mais bon, c’est quand même cool de savoir qu’un jour tout ça ne sera que du passé 😀

     
  12. Super article, tu expliques tout ce que tu as vécu de façon tellement simple… J’imagine que ça a été loin d’être aussi facile que ça, rien que la volonté doit être grande pour y parvenir ! Bravo à toi (:

     
  13. Bel article ! Pour une fois ou nous les fumeurs ne devons pas culpabiliser mais bien prendre conscience du mal que l’ont se fait ! De plus tu raconte TON vécu et ca aide a prendre conscience que c’est vraiment faisable !

     
    1. Merci Tinki <3 Oui le but c'est vraiment pas de faire culpabiliser qui que ce soit, c'est déjà assez difficile comme ça sans qu'on nous traite comme des irresponsables :s Bon courage si tu essayes de décrocher aussi, je suis sûre que tu peux y arriver ^ ^

       
  14. J’avais lu ton article et suivi vos conseils, avec du temps et de la force j’ai pu réussir à décrocher de la cigarette

     
  15. Je vous félicite pour votre arrêt du tabac. Personnellement je trouve qu’arrêter de fumer est une des choses les plus difficiles à faire, l’addiction à la nicotine est vraiment forte. Quand on arrête de fumer on est littéralement captivé par son paquet et on ne pense plus qu’à une seule chose: fumer !
    Aujourd’hui je ne fume plus mais qu’est-ce que ça a été difficile… Alors encore bravo !

     
  16. Merci pour ce billet encourageant, je dois moi même arrêter de fumer mais j’arrive jamais plus de 48 heures quand j’essaye, je vais lire le livre que vous conseillez pour voir …

     
  17. Félicitation pour ton parcours qui est très admirable car tu as eu beaucoup de courage à arrêter !!! Personnellement je n’ai pas eu autant de motivation que toi et j’avais besoin d’être aidée pour éviter d’être dans la dépendance psychologique. Pour réussir à arrêter, j’ai pratiqué l’auto hypnose et j’avoue que ça a été super efficace. L’avantage en faite c’est que tu ressens aucune privation liée à la nicotine et t’as pas besoin d’aller te venger sur la nourriture. En fait, j’ai compris que si je fumais c’est parce que je stressais, du coup j’ai appris à gérer mes émotions. Au plaisir de te lire !

     
  18. Très intéressant comme méthode ! Mais personnellement je n’ai pas forcément envie d’arrêter complètement, c’est ça le problème. Je suis fumeur depuis 10 ans, et je fume au moins 10 ou 15 cigarettes par jour. Depuis 10 jours j’expérimente une nouvelle chose : devenir fumeur occasionnel. Pour l’instant je fume une cigarette par jour max, et un peu plus si je sors. Le but est de ne plus fumer tous les jours, mais sans souffrir. Donc une méthode moins brutale. Tout le monde dit que c’est impossible, mais j’ai envie de vérifier 😉 Je vous dirai.

     
  19. Arf…Merci pour cet article qui me fait à la fois plaisir et m’énerve. Plaisir parce que je vois que vous avez réussi et m’énerve parce que ça me rappelle que je n’arrive toujours pas, après plus de 20 ans d’addiction, à me défaire de la clope…J’ai plus vécu avec la cigarette qu’avec la mère de mes enfants (je m’égare…)

    Dans les tous cas, je vous remercie pour cette lecture qui va je l’espère provoquer un début de déclic…

    Jérome

     
  20. Merci de partager cet article et de donner de la force aux personnes qui ont l’intention d’arrêter de fumer,
    Le tabac est un gamin inutile!

     
  21. Je t’admire vraiment, ça ne fait pas longtemps que je te suis mais j’ai directement accroché à ta personne. J’adore ta manière de d’exprimer, ta simplicité et tout ce qui s’en suit. C’est un bonheur de lire l’article.

     
  22. Moi mon vice c’est le cigare. En tout cas très beau témoignage. Très difficile à faire, mais je souhaite vraiment du courage à ceux qui veulent arrêter définitivement la cigarette.

     
  23. Merci pour ce partage sincère et inspirant ! Votre récit détaillé sur votre parcours pour arrêter de fumer est plein de conseils pratiques et de motivation. Il est rafraîchissant de lire une histoire qui met en lumière les défis et les réussites de l’arrêt du tabac de manière si authentique. Vos astuces pour faire face aux moments difficiles et pour maintenir une attitude positive sont particulièrement précieuses. Bravo pour cette victoire sur une dépendance si difficile à surmonter, et merci d’encourager les autres à suivre vos pas vers une vie sans tabac. Votre expérience est une source d’inspiration pour tous ceux qui luttent contre cette habitude, et votre témoignage contribue certainement à la prise de conscience sur les bienfaits de l’arrêt du tabac.

     

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