Des chevaux mutilés dans toute la France

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Depuis plusieurs mois, des équidés sont retrouvés morts dans leurs prés, avec des traces de mutilation dont en particulier, une oreille sectionnée. Les autorités recherchent activement le ou les coupables. Vous voulez en savoir plus sur ce fait divers ? Lisez la suite de cet article !

Rappel des faits

L’oreille coupée, cela pourrait nous faire penser à un tableau de Van Gogh. Cela est tout autre puisqu’il s’agit d’un fait divers macabre.

 

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Plusieurs cas d’équidés retrouvés avec une oreille coupée ont été répertoriés depuis 2014, mais c’est depuis février 2020 que ces cas ont connus une forte augmentation, avec une trentaine de cas rien qu’en août 2020 !

Globalement, le scénario est le même : un matin, un propriétaire trouve un de ses équidés du troupeau allongé, l’oreille mutilée. Il y a quelques variantes, comme parfois la présence de lacérations sur les flancs ou de suppression des organes génitaux.

Quel est le profil du ou des suspects ?

Selon les observations des blessures, la police penche pour la thèse d’une ou de plusieurs personnes familières du milieu équestre. En effet, pour pouvoir approcher un équidé dans un troupeau, il faut connaître quelques gestes.
De plus, le ou les auteurs des crimes ont parfois utilisé des tord-nez, demandant des connaissances spéciales.

Autour des cadavres, il n’y a aucune trace de pas ou de pneus. Rien n’a été retrouvé autour des corps des chevaux mutilés, même pas l’oreille sectionnée.

Certaines lacérations sont d’une précision quasi chirurgicale et laissent donc penser que le ou les responsables sont spécialisés dans le milieu médical.

Les autorités n’ont pour le moment aucun suspect mais ont réussi à dresser un profil.
Au vu de la diversité des blessures, elles estiment qu’il y a plusieurs suspects, mais une mutilation reste commune.

Quel comportement adopter pour protéger ses équidés ?

Étant donné que ces cas d’oreilles sectionnées se retrouvent partout en France, la police appelle à la plus grande prudence.

Elle conseille à quiconque possède des informations de se manifester. En effet, si un troupeau vit vers chez vous, tendez l’oreille la nuit, si vous entendez des hennissements ou si le troupeau semble affolé, contactez les autorités.

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Certains propriétaires souhaitent équiper leurs prés de caméras de chasse, mais cela reste utopique. En effet, une caméra n’a pas un angle assez grand pour couvrir tout un pré, mais cette méthode peut se révéler payante pour des petites surfaces. En effet, récemment, un propriétaire a constaté que sa jument a été agressée mais qu’elle a réussi à se dégager. C’est donc sa colocataire, une ânesse, qui a fait les frais de la barbarie en ayant vu sa queue sectionnée. Pour rappel, la queue d’un âne est constituée d’un long prolongement de sa colonne vertébrale avec quelques crins au bout, alors que chez les chevaux c’est l’inverse.

Peut-être faut-il rentrer les équidés à la nuit tombée ? Mais cela demande du temps et que le pré ne soit pas trop éloigné des écuries. Certains proposent de faire des rondes de nuit. Les autorités rappellent aux propriétaires de ne pas se faire justice eux-mêmes, même si parfois, ils arrivent à mettre les criminels en fuite.

Certaines caméras, placées en lisière de pré, ont pu filmer deux individus pénétrant dans un pré, mais les images ne permettent pas d’identifier les coupables.

Les fausses pistes

Fin août , un homme au volant d’un véhicule utilitaire possédant un couteau de type commando à été interpellé par la police puis relâché après vérification de son alibi.

En Vendée, une jument à été retrouvée morte avec des mutilations post-mortem qui ont été attribuées à un charognard.

Une jument a été retrouvée mutilée au niveau de la vulve, mais ce serait apparemment elle-même qui s’est causé ces blessures dans son pré.

Des véhicules de vacanciers ont été signalés à tort.

Quoiqu’il en soit, cette affaire inquiète énormément et personne ne comprend le geste. En effet, pourquoi emmener une oreille d’équidé ? Est-ce un trophée ? Cela fait-il parti d’un rituel satanique ?

Et vous chers lecteurs, qu’en pensez-vous ? Étiez-vous au courant de ce fait divers ? Quelles solutions avez-vous pour protéger votre compagnon ? Dites-moi tout dans un commentaire !

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Sources texte :

Sud Ouest

Libération

Sources images :

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