Histoires d’avions historiques

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Durant la seconde guerre mondiale, l’Allemagne nazie règne et prend la main sur l’Europe. Celle-ci est d’ailleurs principalement la cause des nombreuses crises retrouvées en 1929 ; pour cause, l’Allemagne continue son avancée de la conquête de l’Europe (voire du monde), détruit, pille et ravage à chacun de ses passages dans les pays. Malgré la sortie de crise difficile, en 1935, l’Amérique cherche toujours à améliorer ses armements, humains ou matériels, et profite de la demande d’aide des Alliés pour en finir et trouver enfin un terrain d’entente avec l’Axe pour perfectionner plus précisément l’aviation et se préparer. Donc, les États-Unis décident de taper dans le budget américain afin de venir premièrement en aide en Europe, puis ensuite pour payer les frais de construction des futurs avions de guerre.
Cependant, malgré le budget serré et l’urgence face à la guerre en Europe, le constructeur d’avions de vitesse et de distance Lockheed parvient, au bout de plusieurs essais, à mettre en œuvre un avion de chasse qui est capable de prendre le plus rapidement et le plus discrètement possible de l’altitude afin de ne pas se faire repérer. Celui-ci contient d’ailleurs deux moteurs puissants, nommés Allison V-1710 en aluminium.
Le premier essai de vol d’un Lockheed P-38 Lighting est effectué le 27 janvier 1939 avec, aux commandes, le pilote américain Marshall Headle.

Un avion de légende, le P-38 Lightning.

P comme poursuite et lightning comme foudre est le chasseur le plus rapide jamais fabriqué. L’écrivain et pilote Saint-Exupéry, disparu dans le sud-est de la France en 1944, pilotait lui-même ce type d’appareil. Le P-38 a beaucoup été utilisé en France au temps de la guerre, mais aussi dans le Pacifique. À la fin de la guerre, la plupart des P-38 ont été démolis afin de recycler le métal. D’ailleurs, il n’en reste plus qu’une douzaine, dont le Glacier Girl, miraculé.


Le 31 juillet 1944, catastrophe d’un P-38 Lighting.


C’est ce jour que l’un des P-38 Lighting s’envole pour une mission à effectuer en Méditerranée, dirigé par un pilote/écrivain français nommé Antoine de Saint-Exupéry. Cette mission était une mission de cartographie : le pilote devait ici normalement retracer le trajet de la vallée du Rhône, en passant par Annecy et revenir par la Provence, en essayant de faire une carte la plus précise possible afin d’essayer de détourner l’éventuel débarquement qui devait avoir lieu le 15 août suivant.

Le crash a eu lieu le 31 juillet 1944. L’avion, qui s’est fait bombarder par un Focke-Wulfe allemand piloté par Horst Rippert, s’est enflammé pour piquer ensuite tout droit dans les profondeurs de la Méditerranée. Bien évidemment, l’Allemand ne savait pas que c’était Saint-Exupéry dans l’avion, écrivain dont il était fan. Lui-même affirme d’ailleurs : « Si j’avais su que c’était Saint-Exupéry, l’un de mes auteurs préférés, je ne l’aurais pas abattu ». Beaucoup de pièces sont revenues à la surface après ce crash, elles  sont d’ailleurs exposées dans un musée, dans un endroit spécialement réservé à cet aviateur et écrivain hors norme.

Le récit d’un sauvetage incroyable, l’avion sauvé des glaces.

Celui-ci est désormais nommé « Glacier Girl ». Pour cause, cet avion était prisonnier des glaces depuis 1942. C’est en réalité l’histoire d’un avion exportant des bombardiers B17 qui a été contraint de se poser à cause des intempéries au Groenland. Six autres avions ont également quitté l’aéroport ce 15 juillet 1942, transportant le même armement. Les heures sont passées, l’avion se fait recouvrir d’une épaisse couche de neige, qui se transforme par la suite en glace. Celui-ci se retrouve prisonnier, prisonnier des glaces du Groenland. Les années sont passées et, avec le temps, l’avion est resté conservé sous un peu plus de 70 mètres de glace. Cette histoire relève pratiquement du miracle, car lorsque l’avion est retrouvé, malgré quelques marques d’usure, sa forme est demeurée intacte.

L’avion a été découvert par des chercheurs danois. C’est un riche homme d’affaires américain qui a financé cette expédition. Les chercheurs ont su à quoi ressemblait l’escadrille à l’aide de photos de l’époque et, connaissant la glace, qui conserve très bien, ils cherchaient surtout un avion en bon état. En tout, deux puits de 70 mètres ont été creusés avant de retrouver le P-38. Pour y parvenir, l’équipe a dû faire fondre la glace, un travail de patience, utilisant énormément de carburant. La machine ayant contribué à la fonte de la glace est une machine qui souffle de la chaleur et qui récupère l’eau en la pompant par un autre tuyau. Les ailes ont été dégagées, puis l’aileron arrière, car il a fallu d’abord démonter l’avion pour éviter tout endommagement et le remonter pièce par pièce une fois toutes les parties séparées. Plusieurs objets ont été récupérés dans le cockpit, à savoir, le casque, le masque à oxygène et la tabatière du pilote. Après que le tout soit remonté et reconstruit, il est envoyé aux États-Unis par cargo, puis par camion dans le Kentucky (USA).
Puis, il a fallu tout de même dix ans avant que le bel oiseau puisse recommencer à voler. Brad McManus, un des pilotes d’avion qui a atterri en catastrophe, est présent à l’événement. Désormais, Glacier Girl est considéré comme un monument national.

Un envol de P-38 Lightning :

Sources :

Projet d’histoire de niveau 3e, ici et

Kirry

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