La Fille de papier, Je reviens te chercher, Demain… Le prolifique auteur enchaîne les succès et a gagné le cœur de milliers de lecteurs à travers la planète. Vous l’aurez deviné, il s’agit de Guillaume Musso. Le mystère est toujours présent dans ses œuvres, ce qui permet aux lecteurs de voyager et de sortir de leur train-train quotidien, et L’appel de l’ange ne fait pas exception à la règle. Vous souhaitez en apprendre plus au sujet de ce livre ? Continuez la lecture de cet article qui vous donnera peut-être envie de vous procurer L’appel de l’ange.
Renseignements sur L’appel de l’ange de Guillaume Musso
Date d’édition : 31 mars 2011
Maison d’édition originale : XO éditions
Nombre de pages : 391
Prix : 7,51 € (Amazon), 7,22 € (Priceminister), 7,22 € (Fnac)
Thèmes : suspense et amour
Genre : policier
Langues dans lesquelles il a été traduit : albanais, allemand, portugais, bulgare, coréen, espagnol, estonien, italien, lituanien, lettone, macédonien, mandarin, monténégrin, norvégien, roumain, russe, serbe, taïwanais, tchèque, thaïlandais, turque, vietnamien.
Synopsis de L’appel de l’ange de Guillaume Musso
Madeline, originaire d’Angleterre, vit en France, plus précisément à Paris alors que Jonathan, d’origine française, demeure à San Francisco, aux États-Unis. La première est fleuriste et s’apprête à se marier. Le deuxième occupe un poste de cuisinier et vit avec un Canadien marginal tout en recevant parfois des visites de son fils, qui vit avec son ex-femme. Étant donné qu’ils habitent si loin l’un de l’autre, les chances qu’ils entrent en contact étaient bien minces.
Néanmoins, le hasard fait que leurs chemins se croisent dans un aéroport à New York. Après leur rencontre au cours de laquelle ils s’envoient des insultes plutôt colorées, ils se rendent compte qu’ils ont échangé leurs téléphones par inadvertance.
Malheureusement, des secrets très intimes se trouvent dans leurs deux portables : Madeline a dérobé des documents confidentiels à la police qui concernaient une enquête sur laquelle elle a travaillé auparavant, et Jonathan a été trompé par son ex-femme avant qu’il ne soit contraint de céder ses entreprises de restauration, qui faisaient partie des plus prestigieuses au monde. De nature curieux, tous deux ne s’empêcheront pas de fouiller dans la vie privée de l’autre.
Néanmoins, leur curiosité plutôt malsaine se transforme en une envie sincère d’aider l’autre à résoudre des énigmes qui le tourmentent toujours après tant d’années.
Contre toute attente, ils se rendront vite compte que le cours de leur vie a été bouleversé par une jeune fille qu’ils ont connue tous les deux.
À travers leurs recherches, ils apprendront à s’apprécier davantage grâce à la découverte de différentes facettes de la personnalité de l’autre : une sensibilité insoupçonnée chez la jeune fleuriste snob et une ambition impressionnante chez le père banal.
En cherchant des réponses à leurs questions, Madeline et Jonathan se retrouveront à voyager entre les Amériques et l’Europe et seront impliqués dans une énigme policière qui mettra leur vie en péril. À travers des rebondissements surprenants, l’amour fait son apparition dans leur coeur que la vie a malmené et, malgré le drame que les deux héros vivent, l’humour est omniprésent grâce au sarcasme implacable du personnage féminin.
La plus simple des rencontres leur a permis de tourner la page et de trouver enfin la paix.
Critique de L’appel de l’ange de Guillaume Musso
Même si ce n’était pas le premier roman de Guillaume Musso que je lisais, j’ai tout de même commencé ma lecture avec une certaine appréhension étant donné que je n’aime pas trop les romans policiers habituellement. Toutefois, j’ai été agréablement surprise par L’appel de l’ange. Bien entendu, l’intrigue du roman est surtout centrée sur les enquêtes menées par les deux personnages principaux, mais on les voit aussi dans leur vie et dans leurs problèmes du quotidien.
Musso a encore réussi à me surprendre grâce à ses revirements de situation toujours inattendus. Certains auteurs poussent le mystère tellement loin que le récit perd de son réalisme, mais lui a réussi à ne pas tomber dans la fiction et dans l’impossible.
Madeline et Jonathan, les deux protagonistes de l’histoire, m’ont beaucoup plu. Chacun est charmant et intrigant à sa manière : l’Anglaise pour son cœur tendre, les différentes facettes de sa personnalité et son sens de l’humour un peu cynique, le Français pour sa gentillesse, son amour inconditionnel pour ses proches et sa détermination. Au fur et à mesure de l’avancée de ma lecture, je découvrais d’autres côtés de Madeline dont je ne soupçonnais pas l’existence, comme sa carrière de policière derrière ses talents incontestables de fleuriste. Le personnage de Jonathan, quant à lui, était un peu moins complexe mais tout de même très attachant.
Les autres personnages m’ont aussi beaucoup plu. Marcus, le Canadien qui squatte la demeure de Jonathan a réussi à m’arracher un sourire à de nombreuses reprises grâce à son étourderie. Il est contre toutes les conventions de la société : il refuse d’occuper un emploi normal et régulier, d’avoir son propre logement, d’avoir une relation stable et sérieuse… Malgré ses défauts, Marcus est toujours prêt à rendre service à son ami le plus fidèle. Danny, un ami d’enfance de Madeline, m’a aussi beaucoup plu. Bien que la position de chef d’une mafia en Angleterre n’ait rien de respectable, il était toujours prêt à aider son ancienne amie. J’ai aimé le contraste du bien et du mal dans un même personnage.
À travers L’appel de l’ange, Guillaume Musso m’a littéralement fait voyager. On y côtoie le rythme et le style de vie des New Yorkais, des San-Franciscains, des Parisiens et même des Anglais. La diversité culturelle que j’ai découverte durant la lecture de ce roman m’a apporté un vent d’air frais. L’auteur maîtrisait bien les détails et les clichés des lieux, comme les croissants en France.
La seule critique négative vis-à-vis de cette œuvre était la fin que j’ai trouvée légèrement bâclée. En effet, j’aurais aimé savoir où se trouvent nos personnages principaux à la fin du récit. On ne connait aucun détail quant aux futurs de Madeline et de Jonathan. Parfois, je trouve pertinent de laisser dans le suspense, notamment pour des personnages plus ou moins importants, mais, cette fois-ci, l’imprécision totale quant à la suite des événements pour les héros ne m’a pas beaucoup plu.
Lors d’une entrevue, Guillaume Musso aurait avoué qu’une suite des aventures serait possible. Néanmoins, trois ans après sa sortie, il n’y a toujours pas de second tome sur les aventures de Madeline et de Jonathan. Croyez-vous qu’il ait abandonné cette idée ? Pensez-vous que nous devrions encore attendre la suite ? Avez-vous lu L’appel de l’ange ? Qu’en avez-vous pensé ? N’hésitez pas à nous faire partager vos pensées via les commentaires.
Aujourd’hui, je viens de terminer « Demain », oxymore temporel pour rapprocher deux fictions romanesques. Jusqu’à la page 406 de « Demain », j’ai marché comme un vieux bouc mais aussi comme un fervent admirateur d’un auteur français qui nous interroge autant qu’il nous surprend et qu’on adore, Guillaume Musso ! Hors, arrivé à ce tournant décisif de l’intrigue, comme Emma superwoman s’arrachant la peau sur un grillage rouillé, une pointe douloureuse me fit vaciller. J’ai eu le sentiment de changer de référentiel temps pour me retrouver Weeks Back plus tôt dans « du déjà lu » avant Demain, du temps où je dévorai « l’Appel de L’Ange » où l’autre super nana et belle héroïne, (toujours dans vos romans, les moches c’est moins vendeur !), s’est faite arracher l’avant bras par trois molosses. Deux protagonistes femmes à la recherche d’ados ligotés et congelés dans des décors similaires et glauques, genre friche industrielle des années 50, Héroïne qui se plaignent du sang qui coule le long de leur manche….. Scène qui se déroule au même point d’orgue de l’intrigue. Jeanne d’arc moderne à la rescousse de deux victimes incontrôlables et de même âge. En bref du copier/coller décevant eu égard à l’excellence des intrigues bien ficelées. S’il faut développer des efforts surhumains pour séduire, il suffit de peu de chose pour décevoir. Ainsi, on ressent comme une sorte d’imposture limite dérapage commercial plus motivé par les royalties que par la création d’œuvres originales exemptes de redites destructrices. D’un roman à l’autre, on ressent trop souvent une typographie kilométrique, même canevas, même sentences arrachées aux célébrités littéraire, (ça fait chic), paragraphes souffrants parfois d’amnésie créatrice, le tout présenté dans un décors occidental anglo-saxon sans surprise, probablement une manière facile de faire du roman au poids.
Pour faire court, retrouvez les mêmes ficelles d’un roman à l’autre à quelque chose d’un peu chiatique (dans le dictionnaire) tout comme on reste sur sa faim parce que les fins, dans « Demain » comme dans « L’appel de l’Ange » me semblent un peu bâclées.
Au-delà de mes critiques acerbes, portez-vous bien et continuer de nous éblouir en prenant garde que la réussite de vous aveugle pas !
Georges