Le Salon du Cheval 2013 : le bilan

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L’édition 2013 du Salon du Cheval s’est terminée dimanche 8 décembre. Comme prévu, les visiteurs sont venus nombreux au parc des expositions de Paris Nord de Villepinte. Au cours de cette longue semaine, les professionnels, les passionnés du monde équestre ou les simples curieux se sont réunis en masse afin de profiter de cet événement mythique. Les exposants ont su nous offrir de jolies surprises en anticipant sur les fêtes de fin d’année. La présence de trois carrières permettait aux spectateurs de bénéficier d’un spectacle constant. En suivant le sens de la visite, à travers les dédales du salon, il était facile de s’arrêter pour un instant de douceur, en caressant l’un des chevaux présents au sein des murs. Le tout donnait une ambiance chaleureuse et animée qu’il était difficile de quitter en fin de journée. Alors pourquoi tant de personnes sont venues assister à cet événement? Quelles ont été les découvertes du Salon du Cheval et les événements marquants? Pour le savoir continuez à lire.

Les stands présents

Pour cette année, plus de 450 exposants s’étaient réunis sur 85 000 m², une chance pour les visiteurs qui pouvaient partir à la recherche de nombreux produits. Les stands se regroupaient en plusieurs catégories. En premier, il était facile de discerner ceux concernant les équipements du cheval et du cavalier. Parmi les nouveautés, j’ai pu vous en retenir quelques-unes. Parce que nous sommes en plein hiver et qu’il fallait un produit de saison, le gilet chauffant de la marque Askara a retenu mon attention. A adopter pour les cavaliers frileux, il permet d’éviter l’empilement des couches en produisant une chaleur douce de l’ordre 25°.

Pour rester dans le même thème, la mouillère est un petit chausson qui a été inventé afin de protéger les bottes et les chaussures de l’humidité. Cet accessoire peut se porter aussi bien à pied qu’à cheval, celui-ci étant antidérapant. Plus loin, un autre stand aurait fait votre bonheur à toutes (là je m’adresse spécialement à vous les filles), puisqu’il proposait une collection impressionnante de bijoux équins.
Les frontaux à strass, grande mode du moment, étaient évidemment à l’honneur. Enfin, parce que les fêtes approchent à grand pas, diverses selleries proposaient de transformer votre cheval en renne de noël. En effet de nombreuses fournitures (tapis, bonnets, clochettes…) vous étaient proposées afin d’accomplir cette métamorphose.

Ensuite, les étalages proposaient également les autres thèmes classiques de l’équitation, comme ceux concernant le bien-être de l’animal et les véhicules de transport de chevaux. Mais le Salon, outre son côté conventionnel, a aussi su révéler son côté artiste, puisque de nombreux exposants nous faisaient découvrir le cheval à travers l’art. Il se voyait ainsi dévoilé sous toutes ces formes grâce à différentes peintures et sculptures. Tantôt c’était sa force brute qui nous était montrée, tantôt c’était sa fragilité qui nous apparaissait sous les traits d’un regard envoûtant.

Enfin, certains stands ont également pu susciter des vocations, divers organismes d’informations sur les métiers et les formations équestres étant présents. La venue de la police montée a été spécialement remarquée. En effet, outre sa participation sur les stands, elle s’est illustrée lors de démonstrations sur les différentes carrières.
Ainsi, pour la première fois au Salon du Cheval, le public a pu assister à un entrainement de la police montée. Durant ces quelques minutes, chevaux et cavaliers nous ont montrer l’étendue de leur savoir. La démonstration était conçue afin de permettre aux visiteurs de comprendre comment les chevaux pouvaient être un moyen d’action efficace pour les forces de l’ordre. Plusieurs cas concrets ont été présentés. Le public a ainsi assisté à la maîtrise d’une foule, l’isolation d’un suspect et son appréhension. Tout au long de la présentation et malgré le bruit environnant, les chevaux étaient à l’écoute, prêts à répondre aux ordres. La tâche leur a même été compliquée. Plusieurs poubelles renversées ont été dispersées sur la carrière, des détritus leur ont été lancés et les spectateurs ont été mis à contribution afin d’augmenter le volume sonore. Malgré ces éléments perturbateurs, rien n’aura pu troubler ces travailleurs.

Les diverses démonstrations

Lors de cette édition 2014, l’équitation western a été mise à l’honneur. De nombreuses compétitions ont été organisées, dans une carrière spécialement aménagée afin de récompenser les meilleurs cavaliers français. Pour la première fois cette année, une démonstration de tri de bétail a été ordonnée. Pendant quelques heures, envoûté par la musique, les costumes et bien sûr les chevaux, le public a été transporté dans une autre patrie, celle de l’Amérique.

Les disciplines plus classiques étaient également très présentes. Le dressage a fait son grand retour, deux épreuves de Grand Prix ont eu lieu. Les cavaliers se sont ainsi affrontés lors d’une reprise imposée, puis ont laissé leur talent s’exprimer lors d’une reprise libre en musique. Dix-neuf couples étaient présents au départ. A l’issue de cette compétition, c’est le français Marc Boblet et sa monture Noble Dream qui se sont imposés en première position, devançant la finlandaise Terhi Stegars. Saluons cette victoire qui n’était pas gagnée d’avance, puisque la veille, la jument noire était paralysée dans son box par la présence des ânes. Une ostéopathe a dû venir en urgence, afin de détendre la belle Noble.

En CSO, c’est notamment le Championnat Indoor de France des 7 ans qui a été accueilli cette année. Ce concours a été une réussite pour Harold Boisset qui a pris les deux premières places au classement général. Il a remporté la première manche à 1,35 m avec Sephora de Windsor. Puis, il s’est emparé de la première place lors de la seconde manche à 1,40 m avec Quolita Z.

Néanmoins, à l’issue de ces deux journées de compétition, c’est une anecdote qui aura marqué les esprits. En effet, en exclusivité au Salon du Cheval, les visiteurs ont pu voir Roger-Yves Bost, médaillé d’or en individuel en 2013 aux Championnats d’Europe de saut d’obstacles avec sa jument Myrtille Paulois, exécuter une reprise de dressage. Le temps d’une soirée, ce cavalier de jumping s’est soumis aux règles strictes de la discipline, sous les conseils d’Arnaud Serre. Déplacements latéraux, piaffer, passage, changement de pied et tout cela sur la musique d’ »eye of the tiger », rien n’aura été épargné à Roger-Yves Bost, pour notre plus grand plaisir.

Bien d’autres disciplines ont pu être présentées au cours du Salon du cheval, telles que le polo, l’attelage, la voltige… Le salon a ainsi su faire cohabiter toutes les facettes de l’équitation, ce qui a permis à la bonne ambiance de régner en maître tout au long de cette semaine. Et vous, avez-vous pu participer à cette manifestation ? Quelles ont été vos surprises de cette édition 2014 ? Qu’avez-vous apprécié lors de cet événement ? N’hésitez pas à réagir sur le Mag !