L’Écosse : terre de légende et de culture

Les Highland brumeux
Notez cet article :

L’Écosse est une terre connue pour diverses raisons. Les plus chanceux qui ont découvert ce coin de terre de leurs propres yeux pourront témoigner des splendides paysages, alors que d’autres souligneront la culture des autochtones.

Enfilez votre plus beau kilt et percez la brume sur ce territoire qui regorge de trésors !

 

L’Écosse, sa géographie

L’Écosse est une contrée qui fait partie du Royaume-Uni. Elle se situe au nord de ce pays et a une frontière commune avec l’Angleterre au sud. Ses autres frontières sont bordées d’eau : la mer d’Irlande au sud-ouest et la mer du Nord à l’est ainsi que l’océan Atlantique à l’ouest.

On peut compter près de 790 îles différentes pour une superficie totale de 78 762 km² pour plus de 5 millions d’habitants.

L’Écosse se situe au Nord du Royaume-Uni

L’Écosse peut être divisée en trois grandes régions. Les hautes terres du nord, que l’on appelle les Highlands, sont constituées de reliefs avec des dénivelés supérieurs à 800 m. On retrouve donc beaucoup de monts et de vallées à cet endroit ainsi que plusieurs lacs. Ensuite, on retrouve les basses terres du centre, les Lowlands. Elles sont plus planes et couvertes d’un sol fertile. Enfin, les terres du sud que l’on appelle les Southern Uplands comportent elles aussi quelques monts, mais moins élevés que dans les Highlands puisque son relief varie « seulement » entre 300 et 800 m.

La capitale de l’Écosse est Édimbourg, mais ce n’est que la deuxième ville la plus peuplée du territoire, la première étant Glasgow, située un peu plus au nord. Édimbourg est surtout reconnue aujourd’hui grâce à son université, fondée en 1583, qui attire la population estudiantine. Glasgow était, à l’époque de la révolution industrielle, l’une des villes industrielles les plus importantes dans le monde. Cependant, à l’heure actuelle, elle a perdu son importance économique.

La troisième plus grande ville, Aberdeen, est le capital du pétrole de l’Europe. C’est également le siège des compagnies pétrolières en mer du Nord.

L’Écosse, son histoire

La première fois que l’on voit apparaître l’Écosse dans les traces du passé, c’est dans des écrits latins, en 79 av. J.-C. On l’appelle alors Caledonia, la Calédonie. À l’époque, ces terres sont peuplées par les Pictes (et les Scots), qui résistent vaillamment aux légions romaines. Les Romains n’obtiendront qu’une partie du territoire.

Alors en 122, l’empereur Hadrien édifie un mur qui portera son nom et qui divisera le territoire en deux. Les Celtes qui se sont réfugiés dans les Lowlands ne peuvent plus faire reculer les Romains se protégeant derrière ce grand mur. Cependant, vers le Ve siècle, les Romains délaissent cette frontière puisqu’elle est trop éloignée de l’empire. Les anciens soldats s’installent là-bas et les Scots reprennent peu à peu leurs terres. Aujourd’hui, le mur d’Hadrien est encore une attraction fort prisée des touristes et il est reconnu comme patrimoine historique mondial de l’UNESCO depuis 1987.

Une vieille frontière délimitant la terre des Scots de celle des Romains.

En 843, le roi Scot Kenneth MacAlpin parvient à réunir son peuple et celui des Pictes. C’est ainsi que la Calédonie devient l’Écosse. Effectivement, le nom anglais de l’Écosse, Scotland, signifie « la terre des Scots ».

Pourtant, l’Écosse a failli ne plus exister entre le XIIIe et le XIVe siècle. En effet, à la mort du roi Alexandre III, en 1286, l’Angleterre a la possibilité de reprendre le trône vacant. Elle avait déjà fait plusieurs tentatives depuis des siècles, mais sans succès, alors que cette fois-ci le nord du territoire passe sous la tutelle anglaise. Néanmoins, dix ans plus tard, un héros du nom de Jean de Baliol convainc le peuple de lutter pour récupérer le trône écossais ; il s’ensuit une série de guerres durant des années. Malgré le traité de Northampton en 1328 qui apporte une reconnaissance de l’indépendance de l’Écosse, d’autres guerres vont éclater au fil des siècles.

Il va falloir attendre 1707 pour que la situation se rétablisse grâce à l’Acte d’Union qui permet aux royaumes d’Écosse et d’Angleterre une cohabitation unie. Ce n’est pas une solution miracle, car les deux états sont encore un peu en froid, mais cela s’arrangera avec le temps.

Malgré tout, depuis la création du Royaume-Uni, des conflits intérieurs se font sentir. Les Écossais trouvent que le Royaume-Uni use et abuse des richesses que le nord apporte. L’Écosse menace de prendre son Indépendance plusieurs fois. En 2014, c’est le troisième référendum qui est mis en place.

Le résultat des votes est très serré, mais la réponse à la grande question « L’Écosse sera-t-elle indépendante ? » est non, à 55 %.

Petite parenthèse : le drapeau de l’Écosse représente la croix de Saint André, saint patron de l’Écosse. La croix est de couleur blanche sur un fond azur.

Le drapeau de l’Écosse.

L’Écosse, ses traditions

The haggis, la panse de brebis farcie

Le haggis est le plat traditionnel écossais par excellence. Il se compose de la pièce principale : un estomac de mouton farci d’abats de mouton, d’oignons, de farine d’avoine et d’épices. Souvent, pour la viande de la farce, on utilise du poumon, mais on peut également retrouver du foie ou du cœur. Depuis peu, certains restaurateurs mélangent plusieurs sortes de viandes.

L’accompagnement est plutôt simple, le haggis est servi avec ce qu’on appelle des neeps and tatties, c’est-à-dire une purée de pommes de terre et une purée de chou ou de rutabaga.

Évidemment, il sera accompagné d’un verre de whisky.

Une légende circule à propos de ce plat. Aux étrangers qui ne connaissent pas le haggis, les autochtones racontent que le haggis est un petit animal qui vit dans la région. La description varie d’une histoire à l’autre et son cri serait semblable au bruit d’une cornemuse dont le sac se remplit. On raconte même que la cornemuse est une aide précieuse lors de la chasse au haggis.

Un poète du nom de Robert Burns, qui est d’origine écossaise, a écrit Address to the haggis qui fait une véritable ode à ce plat. Pour se souvenir de l’anniversaire de naissance de ce poète, le 25 janvier, il est coutume de manger du haggis.

Panse de brebis farcie.

The whisky

Le whisky est un nom générique qui désigne les eaux-de-vie qui sont conçues en Écosse ou en Irlande. Étymologiquement, cela vient du mot gaélique uisge (ou uisce) qui signifie « eau ». On utilisait la formule uisge beatha qui signifiait « eau-de-vie ». La base du produit reste la distillation de céréales (maltées ou non). On utilise souvent de l’orge, mais on peut retrouver des céréales comme l’avoine, le froment, le seigle ou même le maïs !

Il y a plusieurs étapes à la fabrication du whisky (que l’on peut écrire aussi « whiskey »).

La première est le maltage : le but est d’obtenir du malt. Pour cela, on étale les graines et on les fait germer. C’est ainsi qu’on obtient la maltase qui donne tout son goût à l’alcool. Après deux semaines, les céréales sont séchées par-dessus un four puis broyées en farine.

Vient ensuite le brassage. La farine est mélangée à de l’eau chaude dans des grandes cuves. L’étape suivante, la fermentation, souligne la fameuse fermentation alcoolique qui survient suite à l’ajout de levures.

La quatrième étape est la distillation dans les alambics de cuivre. Selon la taille et la forme des alambics, le goût du whisky peut changer. C’est la pénultième étape avant la phase la plus longue.

En effet, le tout dernier stade de la fabrication du whisky est le vieillissement en fût. Le choix du bois utilisé, mais également le temps de vieillissement, va apporter des arômes différents à l’alcool. C’est aussi cela qui va lui donner sa coloration brunâtre. Sachez que plus le whisky vieillit, plus il aura un goût prononcé qui fait la joie des amateurs.

Il existe une grande controverse à propos de ce produit. L’Irlande et l’Écosse se disputent l’origine du whisky, c’est une véritable course à celui qui apportera la preuve la plus ancienne. Encore aujourd’hui, on ne parvient pas vraiment à trancher.

Le célèbre Whisky de Glenfiddich

The Highland games, les jeux écossais

Les Highland games sont des tournois traditionnels qui consistent en plusieurs travaux au cours desquels les hommes (et les femmes aussi, de temps en temps) peuvent prouver leur force et leur virilité. On retrouve ces tournois dans toute l’Écosse et s’étendent sur toute l’année, de sorte que les passionnés peuvent organiser des tournantes pour assister aux différents jeux.

D’abord, avant même de concourir, il faut revêtir l’habit traditionnel qu’est le kilt. Le début des jeux commence donc par l’apparition de tous les participants en « costume » au son des cornemuses puis ils commenceront les épreuves.

Parmi celles-ci, quelques-unes sont très connues. Il y a plusieurs sortes de lancer : le lancer du poids, le lancer de marteau (ce n’est pas la même chose) et, le plus connu, le lancer de tronc d’arbre ! On peut aussi retrouver le fameux tir à la corde (the tug of war) ou encore plusieurs épreuves d’athlétisme (que l’on appelle les épreuves légères) ainsi que de la lutte. Parfois, des concours de danse traditionnelle sont organisés pour casser un peu toute cette série de tours de force.

Ces jeux sont tellement attractifs que l’on vient du monde entier pour y assister. Le tournoi le plus célèbre reste les Highlands games à Braemar auquel la reine assiste en personne.

 Les Highland games sont les jeux traditionnels en Écosse

The bagpipe, ou la cornemuse

Puisque nous en parlions dans la partie consacrée aux Highlands games, autant ouvrir une petite parenthèse sur la cornemuse.

D’abord, il faut savoir qu’il existe trois types de cornemuses selon l’endroit où l’on se trouve. Par conséquent, le son sera différent.

  • The great Highland Bagpipe (La grande cornemuse des Highlands) : la cornemuse traditionnelle.
  • The Border pipe (Le tuyau de la frontière) : la cornemuse typique du sud de l’Écosse.
  • The Scottish smallpipes (Les petits tuyaux écossais) : la cornemuse réputée dans le nord de l’Angleterre.

Les joueurs de cornemuse qui défilent en cortège sont usuellement accompagnés par des tambours ; les joueurs de tambours s’entraînent d’ailleurs à faire jongler leurs baguettes pour défiler.

Plusieurs chansons jouées à la cornemuse sont d’origine écossaise. Vous pouvez en retenir trois incontournables.

Il existe trois types de cornemuses

La première, c’est L’Amazing Grace. Devenu aussi un chant d’Église bien des années après, elle est souvent entendue lors de la mise en terre dans les séries américaines. Certes, l’origine de cette chanson n’est pas encore certifiée, car il existe une version américaine qui a été réécrite et le titre de la mélodie a été modifié pour se nommer New Britain, mais les autochtones vous diront que l’Amazing Grace est bel et bien écossaise.

La seconde mélodie est la deuxième chanson la plus connue au monde. Il s’agit de l’Auld Land Syne. Le titre ne vous dit peut-être rien de prime abord, mais si vous écoutez brièvement la mélodie, vous pouvez reconnaître la chanson Ce n’est qu’un au revoir.

La dernière, l’incontournable, qui se fait entendre dès qu’une cornemuse apparaît dans les environs (ce n’est pas de l’exagération, c’est presque unanime) c’est Scotland the Brave. La mélodie est plus que répétitive et il suffit d’une ou deux cornemuses pour la jouer.

The kilt, le tartan et le costume

Après avoir parlé musique, parlons mode. La tradition écossaise passe aussi par le port de l’habit traditionnel : le port du kilt.

Le kilt est une jupe courte à carreaux portée par les hommes. Retenez que le motif du tissu écossais se nomme le tartan. Il faut savoir que les tartans sont différents selon les grandes familles écossaises ; ces dernières ont leurs propres motifs avec leurs propres couleurs. Pour respecter la tradition, il faut que ce soit une jupe portefeuille lisse devant et plissée à l’arrière.

Pour compléter le costume, on serre une ceinture à la taille avec une boucle qui rappelle les armoiries de la famille (dans la noblesse en tout cas). On accroche à cette ceinture une pochette de cuir ou de fourrure. Le kilt se porte avec des chaussures noires et de hautes chaussettes blanches. La tradition veut que rien ne soit porté en dessous, mais les vendeurs proposent désormais des sous-vêtements spéciaux que l’ont peut enfiler, surtout à destination des non initiés.

Sachez qu’on ne demande pas à un Écossais ce qu’il porte sous le vêtement traditionnel. Il éludera toujours la question d’une phrase humoristique et bien tournée : « Des chaussures et des chaussettes » ou (plus patriotique) « L’avenir de l’Écosse ».

Désormais, les femmes peuvent également porter le costume traditionnel, lors des processions ou lors de leur participation aux Highland games par exemple.

Jupe en tartan portée par les hommes

Les mythes et les légendes : florilège

Les châteaux hantés d’Écosse

L’Écosse abrite en son sein sans doute des centaines de châteaux. À la suite des histoires sanglantes du pays, il n’est pas rare que l’on dise qu’un château soit hanté. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce serait même décevant pour le châtelain s’il n’y avait pas ce genre d’histoires à raconter.

Certaines agences de voyages proposent même des circuits spéciaux pour visiter une série de châteaux présumés hantés. La région où l’on est susceptible d’en trouver le plus serait l’Aberdeenshire.

Le monstre du Loch Ness, la légende écossaise

Le Loch Ness est le plus vaste des Loch, il est donc évident qu’il soit accompagné de son lot d’histoires. N’avez-vous jamais imaginé un animal gigantesque caché aux yeux de tous et vivant paisiblement au fond des eaux sombres du Loch Ness ?

L’hypothèse première serait qu’une créature préhistorique ait survécu (peut-être une famille), emprisonnée dans les glaces, puis aurait retrouvé la vie dans le Loch. On pense notamment à un mammifère marin vivant il y a des millions d’années : le plésiosaure.

Cette légende ne date pas d’hier puisque l’on trouve la première allusion à ce monstre dans des écrits qui datent du VIe siècle. On retrouve ensuite une série de légendes, mais pas de preuves concrètes avant 1933, où la plus célèbre photographie du monstre fait le tour du monde.

Malheureusement, la controverse pèse énormément sur cette photo et ce n’est que bien plus tard que le voile est levé ! En effet, un des participants avouera son canular.

Mais alors, que reste-il de cette histoire ? À proprement parler, rien. D’autres clichés et vidéos ont été pris par des milliers de touristes croyant apercevoir le fameux Nessie, mais rien qui ne permette de prouver l’existence d’une telle bête. De plus, plusieurs faits scientifiques réfutent la légende.

Par exemple, il est impossible de penser à un monstre éternel, on suggère donc qu’il existe une famille. Mais pour qu’une tribu survive, il faut compter un minimum de 10 individus. Et une troupe pareille, cela se remarquerait ! De plus, le Loch n’est pas assez riche pour qu’un écosystème composé d’aussi gros animaux puissent se développer.

Cette photo est un canular censé représenter le monstre du Loch Ness.

Les selkies

Les selkies sont une sorte de mélange entre fées et sirènes. Ce seraient des créatures aquatiques qui revêtent des peaux de phoque pour passer inaperçues. Elles quittent leur peau uniquement à la nuit de la Saint-Jean pour danser au clair de lune.

La légende veut que si un homme parvient à s’emparer d’une de ces peaux, la jeune femme dérobée de sa parure deviendra son épouse. Parfois, le mythe se poursuit en précisant que si la créature parvient à récupérer sa peau, elle peut retourner dans l’eau.

Timbre ancien représentant une selkie

Le Bean-Nighe, une dame blanche écossaise

La Bean-Nighe est aussi appelée The washer woman, « la femme lessiveuse ». C’est une sorte de dame blanche du folklore irlandais et écossais. Elle est inoffensive, car elle n’attaque personne, mais la rencontrer n’est pas un bon présage non plus.

En effet, si vous la croisez au hasard d’un Loch ou d’une rivière, lavant un linceul, cela est annonciateur de mort. Certaines personnes disent qu’elle annonce la mort de la personne qui l’a aperçue et d’autres diront que ce sera la fin d’une personne de son entourage, famille ou ami.

Le terme de Bean-Nighe est surtout irlandais, en Écosse, on parlera plutôt de caoineag.

The washer woman, ou la femme laveuse

Red Cap, un gobelin écossais

Les Red Caps, les Bonnets-Rouges en français, sont des espèces de gobelins qui vivent à la frontière de l’Angleterre et de l’Écosse.

Ils portent des chapeaux de couleur rouge, d’où leur nom, qui sont colorés grâce au sang de leurs victimes. Car un Red Cap doit tuer pour survivre : si le sang de son chapeau sèche, il meurt.

Ils s’en prennent particulièrement aux voyageurs qui circulent dans la nuit.

Gobelin au chapeau rougit par le sang de ses victimes.

L’Écosse, ses classiques et quelques personnes célèbres

L’Écosse dans la littérature

La littérature écossaise n’est pas à négliger. Dès le Moyen Âge, la littérature gaélique démontre la culture écossaise. Un exemple des plus flagrants est sûrement le Roman de Fergus : une légende arthurienne d’origine écossaise écrite en anglo-normand.

Pendant les Temps Modernes, on retrouve d’autres types de littératures : Walter Scott ou le poète qu’on a déjà brièvement présenté, Robert Burns.

Deux hommes de lettres écossais

Durant le XIX et le XXe siècle, les auteurs écossais foisonnent. Parmi les plus célèbres vous pouvez compter Robert Louis Stevenson (L’île au trésor, Dr Jeckyll et Mr Hyde…) ou Arthur Conan Doyle, l’auteur des aventures du fameux Sherlock Holmes.

Deux romanciers écossais

Après la Seconde Guerre Mondiale, les genres se multiplient et on peut retrouver des auteurs très différents les uns des autres. Citons entre autres :

  • Irvine Welsh (Trainspotting, Porno…), fervent écrivain moderniste.
  • Kenneth White : auteur, poète et essayiste ; originaire de Glasgow, il vit maintenant en Bretagne et écrit en français. Son œuvre la plus reconnue est La route bleue.
  • Carol Ann Duffy, une poétesse reconnue au Royaume-Uni.

L’Écosse dans la musique

Dans le domaine musical aussi, il y a des figures écossaises. On peut trouver des chanteurs et des groupes de tous les styles ! Voici quelques exemples qui méritent qu’on mette leurs origines en valeur.

Amy Mc Donald : née le 25 août 1987, elle est à la fois auteur, compositeur et interprète.

Simple Minds : groupe de rock alternatif et de new wave formé en 1977. Le groupe existe toujours et est encore en activité, mais il a connu pas mal de changements de membres depuis ses débuts. Les seuls qui sont là depuis l’origine du groupe sont Jim Kerr (au chant) et Charlie Burchill (à la guitare, au saxophone et parfois au violon).

Texas : malgré son nom, le groupe Texas est bien un groupe qui tire ses origines des terres d’Écosse. Il s’est formé en 1985 et son succès est toujours aussi présent. Là aussi, pas mal de changements au sein du groupe, mais on retrouve trois des fondateurs. Sharleen Spiteri est au chant, à la guitare et au piano. Il y a également Ally McErlaine à la guitare et Johnny McElhone à la basse.

Snow Patrol : ce groupe formé en 1994 est à la fois originaire d’Écosse et d’Irlande du Nord. Son style varie entre le pop et le rock alternatif. Gary Lightbody est le seul et unique représentant du groupe à être encore présent depuis sa formation.

Alestorm : ce jeune groupe écossais s’est formé en 2004 par Gavin Harper et Christopher Bowes. On les considère comme les précurseurs du sous-genre Pirate metal. En à peine quelques années, le groupe a évolué pour compter aujourd’hui cinq membres.

Susan Boyle : petit bonus qui mérite pourtant d’être mis en avant ! Tout commence en 2009, lors de la troisième édition de Britain’s got talent, quand une vieille dame qui n’a rien du glamour des autres candidats arrive devant le jury. Tout le monde rit, se moque même parfois. Pourtant, quand la musique commence et que la voix de Susan Boyle s’élève devant le public présent, c’est une véritable révélation. Une standing ovation célèbre la voix de cette femme d’Édimbourg qui n’avait plus rien à perdre et le jury est ému aux larmes. Elle n’a pas gagné la compétition, mais a tout de même eu la chance de faire plusieurs albums.

L’Écosse dans le cinéma

Un autre domaine où l’Écosse est particulièrement bien représentée, c’est le cinéma. Si vous demandez à n’importe qui de citer une personne célèbre qui soit écossaise, soyez sûr que ce sera le nom d’un acteur.

Lequel ? Sean Connery. L’acteur est né à Édimbourg en 1930 et a connu le succès notamment grâce à ses diverses apparitions dans les films de James Bond. Sa filmographie est très longue, mais on peut également reconnaître en cet homme un excellent producteur de films que l’on compte au nombre de huit.

Un autre acteur célèbre qui est né en Écosse en 1969, c’est Gerard Butler. Le nom ne dit probablement rien au premier abord, mais si on vous parle du roi Léonidas dans le film 300, vous mettez tout de suite un visage sur ce nom.

Moins reconnu et pourtant inoubliable dans le rôle de Hagrid dans la saga Harry Potter, Robie Coltrane aussi est écossais. Il est né à Rutherglen, en 1950.

Sur le petit écran aussi, l’Écosse est bien représentée grâce à Craig Ferguson. Cet homme né le 17 mai 1962 à Glasgow est l’animateur de l’émission très connue The Late Late Show.

Bien sûr, on peut aussi parler des quelques films qui font référence à l’histoire et la culture du territoire écossais. Les plus érudits parleront sans peine du film Braveheart de Mel Gibson, sortit en 1995 et qui raconte de façon romancée les guerres pour l’indépendance de l’Écosse.

On peut aussi parler de plusieurs adaptations cinématographiques, comme pour l’un des romans d’Irvine Welsh, Trainspotting, qui a été adapté sur grand écran par Danny Boyle en 1996.

Il est évident que présenter une terre avec autant de culture ne peut pas se résumer en quelques milliers de mots. Même un seul voyage ne permettrait pas d’embrasser toute la richesse que nous offre l’Écosse, mais ce bref aperçu est déjà une porte ouverte sur son histoire.

Et vous, avez-vous déjà voyagé dans ces contrées ? Voudriez-vous y aller (ou y retourner) ?

Enley Tyler

Sources

  • Jeuge-Maynart, Isabelle [dir.]. Larousse: l’Écosse [en ligne] Paris: Éditions Larousse, 2012.  Disponible à l’adresse
  • Kriegher aka Sehrus, David. Darkstories [en ligne]. France: David Kriegher aka Sahrus, 2008. Disponible à l’adresse.
  • Scotland’s National Tourism Organisation. Castles. IN: Visit Scotland, 2014. Disponible à l’adresse.
  • Scotland’s National Tourism Organisation. CastlesWhisky. IN: Visit Scotland, 2014. Disponible à l’adresse.
  • Scotland’s National Tourism Organisation. Haggis myths and legends. IN: Visit Scotland, 2014. Disponible à l’adresse.
  • Scotland’s National Tourism Organisation. Scotland’s Highland games. IN: Visit Scotland, 2014. Disponible à l’adresse.
  • Scotland’s National Tourism Organisation. Traditionnal music from across Scotland. IN: Visit Scotland, 2014. Disponible à l’adresse.
  • Scotland’s National Tourism Organisation.The kilt. IN: Visit Scotland, 2014. Disponible à l’adresse.
  • Stéphane Moussie. Les selkies, créatures féériques des îles Shetland. IN: Lepetijourna.com, 2010.Disponible à l’adresse.
  • Uncovering Scotland: Bean-nighe (Washer Woman).  Disponible à l’adresse.
  • Wikimedia Foundation, Inc. Wikipédia: l’encyclopédie libre [en ligne] Etats-Unis: Wikimedia Foundation, Inc., 2014. Disponible à l’adresse.
  • Wikimedia Foundation, Inc. Wikipédia: l’encyclopédie libre [en ligne] Etats-Unis: Wikimedia Foundation, Inc., 2014. Disponible à l’adresse.
  • Wikimedia Foundation, Inc. Wikipédia: l’encyclopédie libre [en ligne] Etats-Unis: Wikimedia Foundation, Inc., 2014. Disponible à l’adresse.
  • Wikimedia Foundation, Inc. Wikipédia: l’encyclopédie libre [en ligne] Etats-Unis: Wikimedia Foundation, Inc., 2014. Disponible à l’adresse.
  • Wikimedia Foundation, Inc. Wikipédia: l’encyclopédie libre [en ligne] Etats-Unis: Wikimedia Foundation, Inc., 2014. Disponible à l’adresse.
  • Wikimedia Foundation, Inc. Wikipédia: l’encyclopédie libre [en ligne] Etats-Unis: Wikimedia Foundation, Inc., 2014. Disponible à l’adresse.
  • Wikimedia Foundation, Inc. Wikipédia: l’encyclopédie libre [en ligne] Etats-Unis: Wikimedia Foundation, Inc., 2014. Disponible à l’adresse.

Sources images

Image 1

Image 2

Image 3

Image 4

Image 5

Image 6

Image 7

Image 8 : Montage personnel sur base des sources suivantes.

Quazoo

Uilleann-pipes

Canberraceltic

Image 9

Image 10

Image 11

Image 12

Image 13

Image 14 : Montage personnel sur base des sources suivantes

Wikipédia : 1 & 2

Image 15 : Montage personnel sur base des sources suivantes

Wikipédia : 1 & 2

7 réflexions sur “L’Écosse : terre de légende et de culture”

  1. Bonjour, je tenais à vous féliciter pour votre article sur l’Ecosse, terre de légende et de culture. Votre récit est très intéressant et nous transporte dans cette région mystique et envoûtante. Vos descriptions des paysages et des traditions locales sont très bien détaillées et nous donnent envie de découvrir cette destination. Merci pour ce partage passionnant, j’aimerais en savoir plus sur vos expériences en Ecosse et peut-être même y voyager moi-même un jour.

     
  2. Cher auteur du blog MonChval, je voulais vous féliciter pour votre article sur l’Écosse, terre de légende et de culture. J’ai trouvé votre texte très captivant et intéressant, il m’a donné envie de découvrir cette région encore plus. J’ai particulièrement apprécié votre description des paysages et des traditions écossaises. Merci pour ce beau voyage virtuel ! J’aimerais beaucoup savoir si vous avez des recommandations pour des endroits à visiter en Écosse, car je prévois d’y aller bientôt. Encore une fois, merci pour cet article passionnant.

     
  3. Bonjour,

    J’ai lu avec grand intérêt votre article sur l’Ecosse, terre de légende et de culture. Vous avez su mettre en avant les richesses de cette région avec des descriptions détaillées qui donnent envie de s’y rendre. Je suis particulièrement intéressé par les histoires de fantômes et les légendes que vous avez évoquées. Avez-vous d’autres anecdotes à partager ? Je serais ravi d’en apprendre davantage.

    Merci pour ce beau voyage virtuel en Ecosse !

    Bien cordialement,

     
  4. Bonjour,

    Votre article sur l’Ecosse est une véritable invitation au voyage ! J’ai particulièrement apprécié découvrir les légendes et la culture de cette région mystique. Votre plume est très agréable à lire et vos descriptions sont vivantes. Avez-vous déjà visité l’Ecosse ? Si oui, quels sont les endroits que vous recommandez de visiter en priorité ? Merci pour cet article inspirant !

     
  5. Bonjour,
    Je tenais à vous féliciter pour cet article sur l’Ecosse, terre de légende et de culture. J’ai vraiment apprécié la manière dont vous avez décrit les paysages magnifiques et la richesse culturelle de cette région. Votre texte m’a donné envie de découvrir l’Ecosse et d’en apprendre plus sur son histoire. Merci pour ce beau voyage virtuel !
    Au plaisir de lire d’autres articles de votre part.

     
  6. Bonjour,

    Je tenais à vous féliciter pour cet article très intéressant sur l’Ecosse. Vous avez su captiver mon attention en partageant votre passion pour cette terre de légende et de culture. Votre plume est très agréable à lire et j’ai particulièrement apprécié les anecdotes historiques que vous avez partagées. Vous m’avez donné envie de découvrir moi aussi les merveilles de l’Ecosse.

    Merci pour ce beau moment de lecture. J’ai hâte de découvrir vos prochains articles.

     

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut