Les postes tournant autour du basket

Qui saurait résister à l'appel d'un ballon ?
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Si je vous dis basketball, je suis pratiquement certaine que la première chose qui vous vient à l’esprit, ce sont des noms de joueurs de la NBA comme Tony Parker ou Kobe Bryant, réussissant la quasi-totalité de leur shoots. Pourtant, savez-vous qu’un match de basket est loin de reposer uniquement sur les joueurs ? Laissez-moi vous faire découvrir les personnes dont on ne parle pas forcément…

Entraîneur

Consignes données par le coach à ses joueurs lors d'une pause

À défaut d’être celui qui entre sur le terrain, pourquoi ne pas être la personne qui fait rentrer les joueurs ?

Description :

Le principal travail du coach est d’entraîner l’équipe dont il a la charge. Il doit donc assurer et organiser des entraînements réguliers tout au long de la saison. Lors de ces derniers, il doit proposer à ses joueurs des exercices adaptés et nombreux, afin de les préparer au mieux pour les matchs, tout en variant les plaisirs : un contre un, séance de tirs… Il doit également être présent à tous les matchs, donner les directives à son équipe et envisager des stratégies pour viser le meilleur résultat possible.

Qualités indispensables :

Un coach doit obligatoirement avoir de solides connaissances sur le basketball, qu’il s’agisse des techniques de jeu ou du règlement. Il parait impensable d’enseigner quelque chose que l’on ne connaît pas nous-mêmes. Un entraîneur doit aussi se montrer pédagogue : une équipe est constituée de minimum cinq joueurs, chacun avec des caractères différents. Il faut donc également faire preuve de patience pour exploiter au mieux leurs capacités respectives. Un bon entraîneur doit également faire preuve d’esprit de compétition, sans quoi les tournois et autres championnats n’auraient pas grand intérêt. Néanmoins, ce n’est pas pour autant qu’il ne doit pas être respectueux envers ses adversaires et se montrer bon joueur : il est aussi un exemple à suivre pour son équipe.

Comment le devenir :

Tout d’abord, un entraîneur doit être majeur et licencié dans un club. Il doit ensuite s’inscrire à des formations par palier, dont le premier sera « animateur jeune ». Il permet d’avoir quelques bases pour entraîner les plus jeunes. Il peut suivre par la suite les formations « initiateur », « entraîneur jeune » et « entraîneur régional », s’il souhaite entraîner à un niveau plus élevé. À la fin de ces formations de quelques jours, un questionnaire ou des examens sont pratiqués pour déterminer s’il est apte à devenir coach et obtenir un diplôme officiel.

Arbitre :

Sur le terrain, c'est l'arbitre qui fait régner l'ordre

Vous connaissez l’importance des règles et vous vous plaisez à les faire respecter ? L’arbitrage peut sûrement vous intéresser…

Description du poste :

Après avoir été admis au recensement de début de saison (où il passe un examen, déterminant s’il est apte à officier ou non), l’arbitre recevra régulièrement des convocations à des matchs. Il devra s’y rendre afin de respecter son engagement, mais surtout, assurer le respect du règlement par les joueurs sur le terrain et participer au bon déroulement des rencontres. Il intervient avec son sifflet dans le cas d’une infraction aux règles : une faute (résultant d’un contact physique avec l’adversaire) ou une violation. Pour être le plus juste possible dans ses décisions, il se tient sur le terrain et suit les joueurs pendant toute la durée de la rencontre. Sauf exception, il y aura toujours au moins deux arbitres présents sur le terrain, pour la simple et bonne raison que deux paires d’yeux valent mieux qu’une. Le maintien de l’ordre dans la salle où se déroule la rencontre est également de son ressort, c’est aussi à lui de surveiller le travail de la table de marque composée du marqueur, du chronométreur et de l’opérateur des 24 secondes).

Les qualités indispensables :

L’idéal en tant qu’arbitre est que rien ne lui échappe. Pour cela, il doit se montrer concentré et observateur. Inutile de vous dire que siffler 10 secondes après une action est fortement déconseillé, il lui faut donc faire preuve de réactivité dans le but d’être le plus efficace possible. Certaines qualités physiques sont également requises étant donné qu’il doit suivre les joueurs durant toute la rencontre. Un arbitre doit être intransigeant en suivant le règlement à la lettre et ne revient pas sur ces décisions, pour rester crédible. Il se doit aussi d’être neutre et impartial.

Comment le devenir :

Au cours de la saison, le futur arbitre doit participer à une formation, découpée en plusieurs petites séances. Il y apprendra une grande partie du règlement ainsi que la gestuelle et le placement sur le terrain. À la suite de ces rendez-vous, il clôturera la fin de saison par un examen, mais pour pouvoir arbitrer la saison suivante, en plus de le réussir, il devra participer à un stage d’une journée pour découvrir tout ce qu’il y a à savoir sur le poste d’arbitre (documentation, convocations aux matchs…). Il devra aussi se présenter au recensement de début de saison, où il sera de nouveau évalué et pourra donc arbitrer de manière officielle.

Officiel Table de Marque (OTM)

Table de marque vu de dos, avec marqueur, aide marqueur, opérateur des 24 secondes et chronométreur

Pas assez impliqué pour faire partie du match mais trop impliqué pour rester un simple spectateur ? La table de marque est sûrement faite pour vous !

Description du poste :

Tout comme les arbitres, les officiels table de marque sont indispensables au bon déroulement d’un match de basket. On peut y trouver trois postes.

Tout d’abord, le marqueur est responsable de la table ainsi que de la feuille de marque qu’il remplit au fur et à mesure du match. Il fait figurer les informations les plus importantes : scores, fautes commises, liste des joueurs avec leurs licences, informations sur les arbitres et les OTM… C’est cette feuille qui sera remise à la fin du match aux deux équipes ainsi qu’au comité qui se charge de publier les résultats. Il s’agit en quelque sorte d’un résumé de la rencontre sur papier.

Le chronométreur est, comme son nom l’indique, en charge du chronomètre : il a pour rôle de tenir au courant les joueurs, entraîneurs et spectateurs du temps restant, du nombre de points de chaque équipe, ainsi que des fautes commises et du nombre de temps morts utilisés. C’est également lui qui est chargé de klaxonner, que ce soit pour signaler le début ou la fin d’un nouveau quart temps, les changements de joueurs ou les temps-morts. Pour cela, il utilise une petite console connectée à un grand panneau électronique.

Enfin, un opérateur des 24 secondes peut également rejoindre la table de marque (mais il n’est obligatoire qu’à partir d’un certain niveau). L’opérateur des 24 contrôle deux panneaux se situant de chaque côté du terrain, sur lesquels sont affichées les 24 secondes : chaque fois qu’un joueur prend le contrôle d’un ballon, son équipe doit tenter un tir dans les 24 prochaines secondes. Il s’occupe donc de mettre à jour ou réinitialiser ce chronomètre à l’aide d’une console, afin d’informer le coach et ses joueurs du temps dont ces derniers disposent pour shooter.

Les qualités indispensables :

En premier lieu, un OTM se doit de bien connaître le règlement, pas seulement ce qui concerne la table de marque, il s’agit aussi d’avoir certaines notions d’arbitrage, qui peuvent lui être très utiles. Il doit être réactif (et non pas impulsif), qu’il s’agisse des 10 dernières secondes d’un match où les deux équipes sont à égalité ou d’un match gagné d’avance, un OTM doit être prêt à parer à toute éventualité et à réagir rapidement. Un OTM doit être neutre, équipe favorite ou pas, club ou pas, il ne criera pas de « BIEN JOUÉ JEAN-PAUL ! » à la table. La diplomatie et la patience sont aussi ses alliées : non, il n’ira pas coller une baffe au vieillard qui lui hurle dans les oreilles depuis cinq minutes qu’un « marché » a été commis. Il lui expliquera calmement que ce n’est pas de son ressort et que l’arbitre n’a pas sifflé.

Comment le devenir :

Dans les officiels table de marque, on distingue quatre grandes catégories : les OTM qui se chargent des matchs de leur club, les OTM régionaux et/ou départementaux, ceux du championnat de France et ceux de haut niveau (néanmoins, concentrons-nous déjà sur les trois premiers, si vous le voulez bien.). Pour les OTM au niveau du club, il suffit de deux heures de théorie avec des formateurs expérimentés, à l’issue desquelles vous serez jugés aptes à endosser ce rôle si vous êtes capables de tenir une feuille et d’utiliser le chronomètre. Pour le niveau supérieur, vous aurez besoin de 16 heures de théorie. À la clé, un questionnaire à choix multiple et une évaluation en fin de formation.  Enfin, pour le niveau championnat de France, 16 heures de théorie plus poussées seront également nécessaires. Un questionnaire et une évaluation seront aussi indispensables.

Alors, aviez-vous déjà entendu parler de ces postes ? Avez-vous les qualités requises pour y prétendre ? Mais surtout, seriez-vous prêts à tenter l’expérience ? 

Nimage

Sources images :

http://www.atlantic-connexion.com/Basketball.html

http://www.basketballhq.com/the-formula-for-a-successful-basketball-season/

http://youthbasketballdallas.com/preparing-yourself-for-bad-calls/

http://www.bbl.org.uk/index.php?id=12&tx_ttnews%5Btt_news%5D=1219&cHash=86321a0aa64c27a1baf3f2cf6417db6d

1 réflexion sur “Les postes tournant autour du basket”

  1. C’est vrai que quand on parle de basket ce qui nous intéresse le plus souvent et je dirais même totalement c’est d’être joueur car je ne sais pas pour les autres mais pour ma part je pense qu’il y’a plus de gloire. Alors que tout le monde n’est pas fait pour devenir joueurs (heureusement d’ailleurs sinon ce serais catastrophique).
    Merci d’avoir fait ressortir les autres responsabilités et de les avoirs détaillés. Chacun doit pouvoir se retrouver dans le rôle qui lui correspond le plus

     

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