Vous êtes beaucoup à ne pas avoir échappés au superbe bronzage tigre de ces sandales ! Elles sont un classique incontournable. Cependant, savez-vous d’où elles viennent ? Et connaissez-vous les différentes façons de les porter ? Tout cela, vous allez le découvrir dans les lignes qui suivent.
Son histoire
Une vieille origine
Le nom de cette chaussure fait référence à l’éducation des jeunes spartes d’où l’expression : « élevé à la spartiate ». Cette éducation mettait l’accent sur la rigueur et la discipline, ces futurs guerriers avaient la tête rasée, et marchaient… pieds-nus ! Le nom de cette chaussure rappelle donc la sévérité dans laquelle vivaient les jeunes spartes en allant pieds-nus sur les champs de batailles. Cependant, les spartiates étaient déjà portées à l’époque de l’Égypte antique par la reine Néfertiti, ainsi que par les hommes romains et grecs.
Un retour…
Dans les années 20, alors qu’elles sombraient dans l’oubli, ces chaussures sont refabriquées par un cordonnier du nom de Boulanger qui les avait vues sur des statues romaines.
C’est alors que sept ans plus tard, Rondini s’inspira de celui-ci et dessina un autre modèle. Il décida donc de se lancer dans leur fabrication. Au départ, un seul modèle était disponible mais, voyant le succès de cette chaussure, son fils Serge va développer l’affaire en créant d’autres lignes sous le soleil de Capri, des Indes, de l’Egypte et du Sahara. En 1983, le fils de Serge, Alain, prit la suite de son père. Depuis ce jour, tout se passe dans un petit atelier derrière la boutique d’une rue de Saint-Tropez. Ils créèrent alors la marque « Tropéziennes ».
La spartiate connut ainsi son âge d’or et la majorité des célébrités s’en étaient procuré une paire, telles que : Brigitte Bardot, Colette, Marlène Dietrich, Juliette Greco ou encore Michèle Morgan.
Au début des années 80, M. Belarbi créa sa propre marque « Les Tropéziennes par M. Belarbi ». Au fil des années, il développa plusieurs modèles tels que la spartiate (« HIC ») et la sandale tropézienne (« HERISSON »). L’avantage de cette marque est le coût des chaussures est seulement aux alentours de 50 € face aux 200 € des originales.
Et maintenant…
Une seule photographie aura redonné de la vie aux tropéziennes : on y voyait la célèbre top model Kate Moss les porter.
Aujourd’hui, les deux seules maisons créant d’authentiques spartiates sont Rondini et Keklikian, dans le cœur de St-Tropez.
Cette marque est à l’heure actuelle diffusée dans plus de 300 points de vente à travers le monde, dont de nombreux sont aux Etats-Unis (60% de la production est exportée).
Sa fabrication
Réaliser des tropéziennes n’est pas si simple. Mais alors, avez-vous une idée de la manière dont elles sont créées ?
Tout d’abord, le temps de fabrication est d’environ 50 min avec 46 étapes. L’entreprise K Jacques utilise pour la semelle un tannage végétal de très haute résistance qui se patine à l’usage. La chaussure est faite à partir de cuir de vachette, utilisé pour sa résistance à l’eau de mer et au temps ainsi que pour souplesse maximale.
Ensuite, les lanières sont fixées avec un total de 46 semences (clous). Le talon fabriqué pour être antidérapant utilise 14 semences.
Bref, on les porterait bien pour aller y gravir la fameuse grande sculpture de vingt-mètres de haut ou l’une des merveilles du monde.
La sélection
Les spartiates se déclinent dans une grande variété de styles : les basses, les montantes, les clouées, celles avec des talons, celles de couleur argent, les multicolores… Voici donc une petite sélection pour vous aider.
1. Les plus simples, les basiques… Elles s’accordent avec tout : les tropéziennes de Rondini. Leur prix est souvent aux alentours de 130 €.
=>http://rondini.fr/fam.html
2. Pour ceux qui veulent un style safari, M. Belarby nous comble avec ses tropéziennes imprimés léopard au prix raisonnable de 39 €.
=>http://www.shoestyle.fr/products/spartiates-hic-de-tropeziennes-par-m-belarbi/723312/324293083.aspx
3. La marque de M. Belarby nous propose aussi des spartiates multicolores qui apportent un peu de gaieté. Dans les tons roses, orange et bleus elles sont parfaites pour donner une petite touche colorée.
=>http://www.monshowroom.com/fr/les-tropeziennes-par-m-belarbi/spartiates-hic-en-cuir-multicolore/74285
4. Pour un peu d’originalité, vous pouvez investir dans des tropéziennes hautes ! Cependant, si vos jambes ne sont pas très fines évitez-les pour ne pas créer un effet gigot ! M.Berlaby nous en propose au prix de 42 € au lieu de 75 €.
=>http://www.brandalley.fr/fiche-Produit/Rayon-456672?xtor=AL-3584&Origine=568&utm_source=googleps&utm_medium=cpc&utm_campaign=comparateur
5. Si vous ne pouvez pas porter de chaussures sans talon, sachez qu’il existe des spartiates avec talon. Maria Jaen nous propose une imitation de cette sandale pour un coût de 75 €.
=>http://www.dolce.fr/sandales-c2501-blanc.html?utm_source=shopbot&utm_medium=cpc&utm_term=c2501-blanc&utm_campaign=Cherchons&ectrans=1#
6. Enfin, pour un look totalement romantique, choisissez des spartiates à talons haut de la marque Chaussmaro pour un prix abordable de 24.90 €.
=>http://www.amazon.fr/dp/B004US36B8/ref=asc_df_B004US36B88492336/?tag=hydra08-21&creative=22710&creativeASIN=B004US36B8&linkCode=asn&hvpos=1o1&hvexid=&hvnetw=g&hvrand=1030942401849139432&hvpone=&hvptwo=&hvqmt=
Un look…
Vous n’avez vraiment aucune idée de tenue à assortir à vos nouvelles spartiates ? Pas de problème !
L’idéal est d’opter pour une tenue qui montre la totalité de cette sandale.
Décontracté :
Pour un look à la fois décontracté et coloré, on associe des spartiates dans les tons marron ou noirs avec une petite robe ou un tee-shirt ultra coloré.
Ici, Nina Dobrev les accompagne d’une petite robe bleue en soie.
Urbain :
Pour un style urbain, vous pouvez les accompagner d’un tee-shirt « boyish », masculin avec un legging ou un jean et une petite veste. Complétez votre tenue avec un maxi sac jaune ou bleu et des lunettes de soleil années 1960. Côté couleur, optez pour des spartiates basses ou montantes couleur argent, comme le fait Balibulle sur son blog http://www.balibulle.com/baliquoi/
Soirée :
En plus d’être portées au quotidien, les spartiates peuvent être associées à une robe du soir, type drapé de déesse, foulard ou à maxi motifs, accompagnée d’une petite barrette métallisée dans les cheveux ainsi que d’une toute petite bourse à cordons de cuir.
Elles pourront être en argent, en cuivre ou en or. Et pourquoi pas avec un petit talon pour augmenter le coté chic ?
Voyez l’exemple de Coco Rocha :
Romantique :
N’hésitez pas à les porter avec une robe blanche plutôt légère et ample accompagnée d’une légère ceinture, comme nous le montre Ashley Olsen :
Et vous, quelles sont vos préférées ? Avec quoi les portez-vous ? Et pour quelles occasions ?
Analith