4 emplois qui permettent de voyager à travers le monde

Voyager grâce à son choix de métier
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Voyager est un passe-temps que peu de gens peuvent se permettre d’avoir, mais que beaucoup aimeraient pouvoir faire au quotidien. À cause des obligations professionnelles ou familiales, rares sont ceux qui ont la possibilité de s’évader à l’autre bout de la planète pour satisfaire leur envie de jouer aux touristes dans les plus belles villes du monde. Même si certains ont les moyens de s’offrir des vacances une fois de temps en temps, les plus chanceux sont ceux qui gagnent leur vie en voyageant. Voici donc 4 métiers qui permettent de visiter les plus beaux sites de la planète.

Premier métier pour voyager à travers le monde : hôtesse de l’air ou steward

Voyager grâce à son choix de métier

Présentation du métier

– Salaire : 1500 € brut par mois en début de carrière ;
– Niveau de scolarité minimum : baccalauréat ;
– Compétences requises : aimer le contact avec les gens, maîtriser plusieurs langues et posséder une bonne condition physique.

Description du métier

Se faire engager auprès d’une compagnie aérienne en tant qu’hôtesse de l’air ou steward permet bien évidemment de voyager. En effet, entre deux vols, les employés restent sur place et sont logés et nourris par leur employeur. Même si le temps passé dans une ville étrangère peut s’avérer court, il s’agit d’une opportunité en or pour jouer au touriste à moindre frais avec un collègue !
Quant aux tâches de l’employé, elles se résument surtout à vérifier les équipements qui assurent la sécurité des passagers, à accueillir ces derniers à bord de l’appareil et à répondre à leurs besoins en leur proposant des services divers.
Bien que la majorité des candidats aient un niveau bac+2, un bac suffit pour accéder à la formation. Celle-ci se nomme le CCA (Cabin crew attestation), dure au moins 140 heures qui s’étalent sur un mois et coûte 1500 €. La principale raison de l’échec des participants est la mauvaise maîtrise de l’anglais. En plus de devoir passer deux épreuves à la fin de la formation théorique et pratique, les candidats ont l’obligation de passer une visite médicale d’aptitude physique.
Puisque ce métier sort légèrement de la norme pour ce qui concerne les conditions de travail,il y a des risques particuliers. En effet, à cause des nombreux voyages en avion, les hôtesses de l’air auraient 40% de chance de plus que la moyenne de développer un cancer du sein. Le personnel navigant serait aussi plus sensible aux grippes et autres maladies virales, car la cabine fermée favorise la propagation de microbes. Le métier est aussi fatigant à cause du décalage horaire d’un pays à un autre. Malheureusement, les débouchés pour ce métier sont relativement mauvais. Effectivement, le nombre d’hôtesses de l’air en France est en baisse depuis la récession de 2008, et les compagnies aériennes ont plus tendance à engager des saisonniers.

Deuxième métier pour voyager à travers le monde : accompagnateur de voyages

Voyager grâce à son choix de métier

Présentation du métier

– Salaire : 1600 € brut par mois en début de carrière ;
– Niveau de scolarité minimum : bac+2 (BTS Tourisme) ;
– Compétences requises : avoir un bon sens de l’organisation, être dynamique et maîtriser plusieurs langues.

Description du métier :

L’accompagnateur de voyages sera amené à guider des touristes sur des parcours organisés. Il s’agit probablement du métier idéal pour les personnes qui adorent voyager, car il suit des vacanciers et les aide à découvrir les plus beaux coins des pays qu’il visite avec eux. Contrairement au guide touristique qui s’occupe de faire découvrir une attraction à plusieurs groupes par jour, l’accompagnateur de voyages suit plusieurs individus durant tout leur voyage pour leur permettre de vivre la plus belle expérience possible.
Avant de partir dans un périple avec un nouveau groupe, il se penche sur le séjour et ainsi étudie les visites planifiées par l’agence. Durant la visite, ce professionnel s’assure que les personnes qu’il accompagne passent un voyage agréable. De plus, il s’occupe du contact avec les hôteliers et les restaurateurs chez qui les voyageurs s’arrêtent, et il prend en charge les questions techniques comme le transfert du groupe à l’hôtel, les réservations pour les visites, la gestion des imprévus et les conférences données s’il y a lieu. Ses connaissances sur le pays qu’il visite doivent être variées puisqu’il peut lui arriver d’intervenir en complément du guide local. Même si aucun diplôme n’est obligatoire pour devenir accompagnateur de voyage, un BTS animation et gestion touristiques locales (bac+2) ou encore un master en géographie ou en langues (bac+5) peuvent s’avérer être un atout majeur pour accéder à cette profession. Maîtriser plusieurs langues étrangères, dont l’anglais, est une obligation.
Il existe néanmoins certains points négatifs liés à cet emploi. Tout d’abord, on exige beaucoup de l’accompagnateur de voyages et les responsabilités deviennent rapidement lourdes. Ensuite, l’horaire n’est pas du tout fixe, puisqu’il doit travailler autant de nuit que de jour. Finalement, dans ce métier, l’engagement sur le long-terme est relativement incertain. Néanmoins, les perspectives de travail sont bonnes puisque le secteur du tourisme est en expansion.

Troisième métier pour voyager à travers le monde : chef de mission humanitaire

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Présentation du métier

– Salaire : 1500 € brut par mois en début de carrière ;
– Niveau de scolarité minimum : bac+3, bac+4 ou bac+5 ;
– Compétences requises : aimer gérer un projet, savoir mener une équipe et maîtriser plusieurs langues.

Description du métier

Appelé à effectuer des missions humanitaires sur le terrain, il est souvent forcé d’aller habiter  pendant plusieurs semaines, voire plusieurs mois, dans des pays défavorisés.Par rapport aux professionnels présentés précédemment, celui-ci vit dans la communauté et interagit très étroitement avec les locaux ce qui lui permet de plonger plus profondément dans la culture et dans la vie du pays dans lequel il réside.

Puisqu’il est aux commandes d’une mission humanitaire, ses responsabilités sont très grandes. Il doit, entre autres, proposer des axes d’amélioration qui concernent la révision de la répartition des fonds, mener le personnel sous ses ordres, assurer la bonne cohésion des individus qui contribuent à la mission humanitaire et élaborer des plans d’action.
Pour accéder à ce type de poste, plusieurs chemins sont possibles. En effet, le chef de mission humanitaire peut être un administrateur de la solidarité internationale avec un diplôme de responsable opérationnel à l’international (bac+3), coordonnateur de projet de solidarité internationale et locale (bac+4) ou encore un manager de projets internationaux (bac+5). Toutefois, on y retrouve aussi des logisticiens, des médecins, des infirmiers ou des ingénieurs qui ont réorienté leur carrière. De ce fait, des équivalences sont acceptées et permettent à des gens ayant des diplômes complètement différents de pouvoir accéder à ce métier.
Les missions se passent dans des pays risqués à plusieurs niveaux ; la santé et la sécurité des chefs de missions humanitaires ne sont jamais vraiment assurées. Ces gens sont confrontés aussi bien aux maladies liées à l’insalubrité des lieux qu’à la situation géopolitique du pays auquel ils offrent leur aide ; ils prennent des risques pour sauver/secourir/porter secours les/aux personnes qui y habitent.

Quatrième métier pour voyager à travers le monde : interprète

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Présentation du métier

– Salaire : 1900 € brut par mois en début de carrière ;
– Niveau de scolarité minimum : bac+5 (master en interprétation) ;
– Compétences requises : avoir une très bonne maîtrise de plusieurs langues et savoir gérer la pression.

Description du métier

Contrairement au traducteur qui reste dans son bureau, l’interprète est souvent amené à voyager à l’étranger pour offrir ses services lors d’entrevues entre chefs d’État, de témoignages dans un tribunal, de réunions ou encore de conférences. Il doit donc faire preuve d’une grande mobilité qui lui permettra de se rendre où ses talents d’interprète seront utiles.

Sa tâche évidente est de traduire le discours d’une personne dans une autre langue pour qu’un groupe de personnes puissent comprendre ce qui a été dit. L’interprète doit donner sa traduction pendant que la personne parle encore ou dès qu’elle a finit sa phrase. Ainsi, il doit restituer le message essentiel et non traduire chacun des mots.
L’interprète doit obligatoirement maîtriser sur le bout des doigts sa langue maternelle et au moins deux autres langues. Pour pouvoir exercer le métier, il doit être chargé de traduction spécialisée et d’interprétation de liaison, détenir un diplôme d’interprète de conférence ou encore avoir un master professionnel traduction et interprétation de conférence; tous ces diplômes sont des niveaux bac+5. Si les débouchés pour ce métier ne sont pas plus mauvaises qu’il y a plusieurs années, les postes demeurent relativement limités puisque les employeurs (journaux télévisés, organismes, Ministères des Affaires étrangères, etc.) ne sont pas très nombreux.

Même si ces 4 métiers sont des exemples de professions qui font voyager plus facilement, il est souvent possible de se faire engager dans son domaine d’expertise dans un autre pays. Aimeriez-vous voyager autant dans votre vie professionnelle ? Connaissez-vous un autre métier qui est propice aux voyages ? N’hésitez pas à laisser un commentaire !

Véronique B.

Sources texte :

Avenir Navigant

CIDJ

Les métiers : 12 et 3

ONISEP : 1, 23 et 4

Étudiant Aujourd’hui

Pharmacie Principale

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6 réflexions sur “4 emplois qui permettent de voyager à travers le monde”

  1. Des métiers qui font rêver ! J’aimerai trop être accompagnatrice de voyage pour visiter en même temps !
    Dommage que je sois si nulle pour apprendre des langues 🙁

     
  2. Comme Densetsu je suis nulle en langues étrangères ! Les deux métiers qui me plairaient beaucoup sont chef de mission humanitaire et accompagnateur de voyage. Ca doit être fatiguant de ne jamais être chez soi par contre *accro à son petit intérieur* 🙁 Pour le métier d’interprète il ne faut pas oublier qu’on ne fait pas que voyager, au niveau local il y a beaucoup de travail disponible aussi (dans les établissements de soins, dans les mairies/batiments représentants probablement…)

     
  3. J’aurais trop aimé être interprète! Mais je supporte mal la pression 🙁 Je pense pas que j’aurais eu les épaules pour ça…

     
  4. En étant dans l’humanitaire tout court tu peux voyager dans le monde ^^
    Je pense faire quelques missions comme ça plus tard en tant qu’infirmiere!
    Sinon j’ai toujours aimé le métier d’hôtesse de l’air

     
  5. Honnêtement, ces métiers ne me tentent pas du tout, étant très casanière (j’aime ma petite vie bien rangée là où je suis) et étant nulle en langues étrangères.
    Néanmoins, je ne savais pas que ces emplois existaient, pour ceux qui ont la bougeotte et aiment voir du pays !
    Merci pour cet article !

     
  6. Comme Funke, j’aurais bien aimé devenir interprète, mais je ne pense pas que j’aurais eu les épaules ni le niveau pour !

    Sinon, je pense que le commerce international peut être propice aux voyages, dans plein de métiers différents du commerce, ce qui ouvre de nombreuses portes !

     

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