5 éléments qui prouvent que tu es animateur/animatrice pour enfants 

Etre animateur pour enfants
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Les vacances se terminent, et certains d’entre nous ont animé des centres de loisirs ou des colonies de vacances. Bien souvent, travailler avec des enfants est une partie de plaisir (et un job saisonnier ou étudiant), mais par moment, une fois chez soi, on peut se rendre compte qu’on a gardé quelques habitudes un peu spéciales… Dans cet article, je vous propose de découvrir les manies qu’un animateur ou qu’une animatrice peuvent avoir et qui peuvent être très perturbantes pour leur entourage !

1 : Tu fredonnes des chansons pour enfants sans le vouloir. 

Chanter en centre

Toute la journée, il faut amuser les enfants ! Une des activités qui est réalisée par les équipes d’animation est le chant. Que ce soit en bus, en marchant, au milieu d’un jeu ou avant le repas, tout le monde chante un peu (et souvent faux). Malheureusement pour les animateurs, les chants fredonnés dans les centres ne sont pas toujours adaptés à la vie en société. Si un jour, vous entendez quelqu’un chanter Coco le petit singe, Les petits poissons, C’est la mère Michelle, Un régiment de fromage blanc ou encore Les petits oiseaux ne vous étonnez pas, c’est juste une habitude qu’on a. Et si vous observez bien la personne qui chante, vous remarquerez qu’elle ne se rend pas compte qu’elle fredonne…
Je pense notamment à ces inconnus croisés au supermarché au rayon des bouteilles d’eau qui ont dû m’entendre dire « Les petits oiseaux point ils ont des plumes point-virgule et ils sautillent de branches en branches point à la ligne on recommence hey ! », ou encore à mes parents qui ont dû supporter lors d’un trajet en voiture « Untel est arrivé Olé ! Sur le Solex volé Olé ! Il n’a pas vu la mémé Olé ! Sur le passage clouté Olé ! Et le solex (et le solex) qui s’en va comme un avion (comme un avion) à condition (à condition) de pédaler comme un champion ! ».
À aucun moment lors de la formation BAFA, on nous prévient que la déformation professionnelle peut atteindre nos proches ! Maintenant, vous êtes au courant : on chante (faux) et tout le temps même après les camps. Désolée pour les futurs blind-tests ou quiz musicaux, vous aurez aussi droit à ces chansons !

2 : Tu prononces des phrases que tu ne pensais pas prononcer un jour.

des phrases bizarres

Quand on travaille avec des enfants, notamment des jeunes (4-9 ans), on peut se mettre à prononcer des phrases qui, d’un point de vue extérieur, peuvent paraître très bizarres… Commençons par le fait de crier « Toilettes ! » suivi immédiatement des mots « Pipi ! Caca ! » pour rassembler les enfants qui veulent s’y rendre. Ceci peut paraître surprenant, mais pour l’anecdote, une fois, un petit est venu me voir parce qu’il voulait faire la grosse commission. Étonnée, vu qu’on sortait des toilettes (à l’autre bout de l’aire de pique-nique évidemment), je lui demande pourquoi il n’est pas parti quand on y était tous. Il m’a répondu « Tu avais dit pipi, donc j’ai juste fait pipi. »…  Maintenant, dans le doute, je préfère tout préciser. Je vous passe aussi ceux qui ne se rassemblent pas au mot « toilettes », mais au mot « pipi »… Un autre inconvénient quand on retrouve ses amis lors d’un pique-nique ou d’un repas est qu’avant de passer à table, on dit « Toilette ! Pipi, caca et on se lave les mains ». Le réflexe reste encore quelques jours après les camps !

Mis à part cette phrase qu’on prononce au minimum quatre fois par jour, on se met à dire des choses auxquelles on n’aurait jamais cru prononcé un jour. Voici quelques exemples de phrases tirées de mon dernier centre :
« Untel, s’il te plaît, enlève ta tête des fesses d’Untel ». Oui, un des jeux est de s’allonger sur l’autre ou de s’accroupir pile poil où l’enfant est, quelque soit la partie du corps sur laquelle l’autre s’installe…

« Hey les enfants ! La gouache, c’est pour le papier, ça ne se mange pas ». Les enfants aiment goûter à tout, et puis à priori, les pinceaux roses ou verts ont l’air d’être « trop bons ». Quand on est en petit groupe, tout se passe bien, mais quand on est 20, on commence à ne plus savoir où regarder et on fait un rappel régulier…

« Untel, avance s’il te plaît, cette crotte de chien est totalement normale, rejoins les autres ». Bizarrement en sortie tout devient intéressant : une crotte de chien qui peut être une crotte de yéti peut-être ? Un morceau de bois qui n’aurait pas dû être dans l’herbe est une baguette magique… Tout cela pourrait être mignon, mais, comme par hasard, ces réflexions ont toujours lieu quand on part d’un endroit à un autre et qu’il faut rester groupé…

« Évitez le poteau ! Untel, attention au poteau ! Pareil, poteau Untel ! Eh oh Untel, j’avais dit quoi ? Attention au poteau, il est visible, pourquoi tu as foncé droit dedans ? ». Les poteaux sont visibles, mais certains oublient qu’il faut éviter les obstacles. Parmi les enfants dont je m’occupais, un seul a eu un incident de mains dans les poteaux, mais un de mes collègues a eu droit à une bosse pour un enfant qui a foncé dedans…

« On reste sur le trottoir ! On reste sur le trottoir ! On reste… Unetelle baisse ta jupe et reste sur le trottoir s’il te plaît, ce n’est pas le moment, là ! ». Cette phrase se passe de commentaire…

3 : Tu as une solution magique qui marche à tous les coups et qui soigne tout.

l'eau produit miracle

En centre ou en camp, en tant qu’animateur, tu n’as pas le droit d’utiliser de médicaments, et la plupart des désinfectants sont interdits (en tout cas là où je travaillais). Par conséquent, tu fais tout avec les moyens du bord : de l’eau et des pansements. Bien souvent, quand l’eau à laquelle ils ont accès n’a pas guéri la blessure, l’eau présente dans la salle d’animation est vraiment miraculeuse. Un mal de tête ? Un peu d’eau sur le visage et boire un peu d’eau magique, ça marche dans 98 % des cas. Une égratignure ? Un peu d’eau magique et un joli pansement, et le tour est joué. Un coup ? De l’eau magique et une minute de repos, et tout est résolu. Par contre, ça ne marche qu’avec les enfants… J’ai tenté cette méthode avec des ados ou entre collègues, ça n’a pas du tout fonctionné ! Mais notez que l’eau soigne tout !

4 : Tu n’as plus peur du ridicule et ton sac est devenu un grand mystère pour tes proches. 

Sac

Pour amuser les enfants, bien souvent, il faut se déguiser et parfois même depuis chez soi ou en sortie. Sortir avec un bavoir et une tétine dans la bouche ? Tu l’as déjà fait. Mettre une tenue d’homme préhistorique et être en promenade ? C’est devenu banal pour toi. Par contre, si tu croises des connaissances, eux ne te reconnaîtront plus !
En plus des costumes, des coiffures réalisées par les enfants, du maquillage magnifique que tu as mis 20 secondes à réaliser, ton sac n’est plus totalement à toi… Dans tes affaires, on peut retrouver des restes de déguisements (oui, la tétine est bien la tienne), des dessins d’enfants (oui, tu en reçois beaucoup), des cadeaux en tout genre (oui, cette branche c’est Untel qui te l’a donnée, cette fleur, c’est l’autre petite, et cette graine, c’est le petit là-bas) et surtout les indispensables sacs vides (tu ne vas pas faire de courses non, tu les prévois juste en cas de vomi dans le bus ou si un enfant oublie d’aller aux toilettes et qu’il faut ensuite ranger ses vêtements sales)…

5 : Tu as développé des manies très bizarres dans les transports en commun, dans les lieux publics ou en groupe. 

Quand tu sors avec des amis, tu veux savoir combien de personnes seront présentes et mine de rien, régulièrement, tu comptes pour vérifier que tout le monde est là. Si on cherche quelqu’un, tu sais immédiatement où est cette personne, car à 20 h 15 lorsque tu faisais ton comptage, tu l’as vu se diriger vers les toilettes. Par ailleurs, dans les bus, tu vérifies que tout le monde est bien assis et tu t’installes quasiment toujours aux places « animateurs » vu qu’au moins, s’il arrive quelque chose, tu pourras évacuer les enfants (enfin, tes amis). Dans les lieux publics, tu mets également des limites de zones, et tu te positionnes toujours de manière à avoir une vue globale du lieu et du groupe. D’ailleurs, au niveau du banc là-bas, il y a un trou, il faut éviter d’y aller en courant ! En parlant de manie, tu es capable de manger debout et rapidement, de servir régulièrement de l’eau pour anticiper les demandes et de t’interrompre pour couper la viande de tout le monde : en effet, juste après les centres, tu prends l’habitude de dire « Qui veut que je coupe sa viande ? ». Mais ne vous inquiétez pas, tout rentre dans l’ordre au bout de quelques jours.

Ces 5 éléments sont une petite sélection de ce que vivent les animateurs en centre de loisirs ou en camp. Est-ce que vous vous reconnaissez dans ces situations ? Reconnaissez-vous un proche dans ce cas-là ? N’hésitez pas à donner votre avis en commentant cet article !

Maëva M

Sources texte :

Personnelles

Sources images :

Pixabay 1, 2, 3, 4, 5

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