Alfred Hitchcock

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Alfred Hitchcock

Aujourd’hui je vais vous présenter un grand homme, une sorte de père pour les films d’angoisse. Je veux bien sûr parler de Monsieur Alfred Hitchcock.

Enfance & débuts du maître du suspens

Ce réalisateur, producteur et scénariste américano-britannique est né dans une banlieue londonienne, Leytonstone pour ne pas la nommer, en 1899. Cadet d’une fratrie de trois enfants, il mènera, d’après lui, une enfance solitaire et difficile du fait de la sévérité de l’éducation de ses parents. Cela aura une répercussion dans ses films, où le rôle de la mère, par exemple, est toujours négatif (Psychose, Pas de printemps pour Marnie, les Oiseaux…). Sa défiance envers la police et l’autorité viendrait également de sa petite enfance ; une anecdote raconte qu’il aurait amené un petit mot de son père au commissariat de sa ville, suite à quoi on l’aurait enfermé quelques minutes pour lui dire ensuite que c’est « ce qui arrive aux méchants garçons ». Ceci expliquerait que l’on retrouve souvent dans ses films, des héros accusés à tort (Jeune et innocent, la Mort aux trousses, les 39 Marches).
Doué pour le graphisme, il entame une carrière dans la publicité avant d’être engagé comme auteur d’intertitres aux Studios Islington. Cette première approche du cinéma aura une grande importance dans ses films par la suite, par exemple dans sa conception du son ou encore dans la façon dont il formera ses plans : il les dessinera au préalable.

Période anglaise

Lorsqu’il commence à tourner, le cinéma n’est pas encore parlant. Ses premiers films comme Number Thirteen (1922) ou Woman to Woman (1923) ne remportent pas un succès éclatant et ses film muets ne sont pas très connus, même si The Ring (1927) plaît au public de l’époque.
Sa carrière commence vraiment en 1933, lorqu’il tourne l’Homme qui en savait trop, un succès. D’autres suivent comme les 39 marches, Agent Secret, Jeune et Innocent, ou encore une Femme disparaît. Sa période anglaise s’achève vers la fin des années 30, lorsque David O. Selznick lui propose de venir travailler à Hollywood, où Hitchcock tournera désormais tous ses films.

The Lady vanishes

Margaret Lockwood, Michael Redgrave et Paul Lucas dans The Lady vanishes

Période américaine

Dès le début des années 40, Hitchcock commence à tourner : Rebecca (adapté du roman de Daphné du Maurier) d’abord, puis la 5e Colonne, l’ombre d’un doute, la Maison du docteur Edwardes, les Enchaînés, le procès Paradine… Très vite, il décide d’être son propre producteur. Il réalise encore quelques films en noir et blanc, tels que le Grand Alibi ou l’Inconnu du Nord-Express, avant de passer à la couleur avec, en 1954, le Crime était presque parfait et Fenêtre sur cour. En 1956, il tourne une deuxième version de l’Homme qui en savait trop, la plus connue. Il ne cesse d’enchaîner les succès : Sueurs froides, la Mort aux trousses et bien sûr, Psychose (1960), les Oiseaux (1963), Pas de printemps pour Marnie, Le Rideau déchiré… La liste est longue.

Psycho
Anthony Perkins et Janet Leigh dans Psycho

Vertigo
James Stewart et Kim Novak dans Vertigo

Alfred Hitchock meurt en 1980 à Los Angeles.

Hitchcock a, durant sa vie, développé des procédés très particuliers, tels que le MacGuffin, le Cameo, ou tout simplement la notion de suspens.

* Le MacGuffin : c’est un élément qui déclenche l’intrigue, mais qui n’a aucune importance en lui-même.
Ex : les microfilms dans la Mort aux Trousses, l’argent dans Psychose.

*Le Cameo : c’est une pratique qu’Hitchcock tient de l’époque où son budget lui faisait manquer de figurants. Il se montrait dans ses films et il a perpétué cette pratique en apparaissant dans les 10 premières minutes pendant un court laps de temps, sorte de clin d’œil au spectateur.

*Le suspens : c’est un procédé, typiquement hitchcockien, qui consiste à donner au spectateur « une longueur d’avance » ; contrairement aux films d’horreur, où c’est l’effet de surprise qui est utilisé, le spectateur sait ce qu’il va ou risque d’arriver au personnage, et cette angoisse est accentuée par les ombres, la musique, etc. Le suspens, mêlé à son humour noir et british, est devenu une sorte de définition de son oeuvre.

Et vous, que pensez-vous de cet homme ? Avez-vous déjà vu l’un de ses films ?

Tchaïkette

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