Critique de film : La Rafle

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Le film.

Titre original : La Rafle
Réalisation : Roselyne Bosh
Acteurs principaux : Mélanie Laurent, Jean Reno, Gad Elmaleh, Raphaëlle Agogué et Hugo Leverdez
Genre : Historique, Drame
Durée : 1 h 59 min
Année de production : 2009
Sortie au cinéma : 10 mars 2010

La Rafle du Vél d’hiv (Vélodrome d’Hiver) a bien eu lieu le 16 juillet 1942, ce film est inspiré d’une histoire vraie.

Résumé.

Nous sommes en 1942, la famille Weissman est composée de Shmuel Weissman, le père de famille, marié à Sura, et leurs 3 enfants : Rachel, Joseph, alias Jo, et Charlotte. Ils sont juifs polonais et se sont installés à Paris afin de vivre leur vie de famille. Mais la situation s’est vite dégradée en France : les Juifs sont désormais obligés de porter une étoile jaune cousue sur leurs vêtements, le symbole juif. Les gens commencent à se moquer, l’État leur supprime l’accès à tout endroit public et ils sont surnommés “les indésirables”. Après de grosses négociations entre les représentants français et allemands, les gouvernements ont décidé que 24 000 Juifs devaient être déportés dans la nuit du 16 juillet. Il y a eu des rumeurs, que d’ailleurs aucun des Juifs n’a pris au sérieux. Ils ont eu tort.
Leur vie bascule donc le 16 juillet 1942, à 4h du matin, des centaines de soldats débarquent dans les résidences juives, enlevant des familles entières par la force.
Celles-ci ont été conduites au Vélodrome d’Hiver, où elles sont restées quelques jours dans des conditions de vie médiocres, avant d’être emmenées dans un camp de transit à Beaune–la–Rolande, dans le Loiret.
Puis, quelques jours plus tard, les parents sont brusquement séparés des enfants. Les enfants restent donc au camp de transit du Loiret et les parents sont emmenés à Auschwitz–Birkenau, en Pologne, dans le cadre de la « solution finale » des nazis. Les enfants “rejoindront” leurs parents 3 semaines plus tard. Peu d’entre eux ont survécu…
Il avait été prévu d’exterminer 24 000 Juifs de Paris, mais 13 000 ont été déportés finalement. La Rafle du 16 juillet fut, d’après les autorités allemandes et françaises, un échec. Sur ces 13 000 déportés, on comptait environ 4 500 enfants juifs.

Mon avis.


J’ai beaucoup aimé ce film, malgré le fait qu’il soit triste et émouvant. Je pense qu’il faut avoir un peu étudié le sujet avant de voir ce film, car l’histoire peut être compliquée pour les plus jeunes. Je trouve aussi que les acteurs ont réussi à rentrer dans leurs personnages, d’ailleurs, on a plutôt l’habitude de voir Gad Elmaleh dans le rire, plutôt que dans le dramatique, ce qui était très intéressant. Ce film dénonce la cruauté des nazis et nous montre la douleur des déportés.

Une histoire vraie.


Le film est bel et bien tiré d’un réel événement. La Rafle du Vélodrome d’Hiver a réellement eu lieu dans la nuit du 15 au 16 juillet 1942.
Joseph Weissman, le vrai déporté survivant de la Rafle, a espéré bien longtemps de revoir sa famille. Il avait onze ans lorsqu’il a été déporté. Il n’aurait jamais cru que quelqu’un serait capable de faire un film sur ce qu’il a vécu, ni que quelqu’un dénonce autant la bêtise humaine à travers un film.
Il a raconté à Roselyne Bosch, chaque détail, chaque événement pour qu’elle se base dessus. Tout s’est passé exactement comme on le voit dans le film. La première fois qu’il a vu le film, il “n’était pas simple spectateur, juste triste témoin” …

Kirry

1 réflexion sur “Critique de film : La Rafle”

  1. Pattenrond

    Je n’ai vu que la moitié de ce film, car je suis sensible à ce genre d’histoire et que je ne voulais pas voir la fin seule. De ce que j’en ai vu, je ne peu qu’approuver cet article.

     

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