Ça y est, c’est le moment, le Jour J où nous repartons ensemble pour 5 ans avec un nouveau président de la République ! François Hollande et Nicolas Sarkozy, les deux derniers candidats en lice, s’affrontent avec acharnement et se battent pour ce poste ô combien convoité. La traditionnelle attente des résultats avec son diabolique compte à rebours aura épuisé nos nerfs cette année encore, montrant la mobilisation des militants des deux partis.
À 20h, le verdict est tombé : en ce 6 mai, François Hollande est notre nouveau président avec 52% des voix. Le candidat socialiste était annoncé gagnant par tous les sondages depuis de nombreux mois et ces pronostics se sont vérifiés. Le gagnant, resté dans sa ville d’origine, Tulle, célèbrera sa victoire par la suite sur la place de la Bastille à Paris en compagnie de ses sympathisants. C’est à ce même endroit que l’élection de François Mitterrand, en 1981, avait été fêtée.
Nicolas Sarkozy, lui, est à Paris et s’est exprimé avec beaucoup d’humilité et d’humanité, admettant volontiers la défaite, apparaissant déçu et ému. Il a lancé des messages d’amour envers la patrie et les français, avant de souhaiter bonne chance au vainqueur.
Du côté de la Bastille, avant la venue de François Hollande, de nombreux artistes sont attendus pour un concert : Juliette , Cali, Yannick Noah, Ridan, Anaïs, Camelia Jordana… Dans son discours très attendu, François Hollande appelle officiellement au rassemblement de la nation, tout en scandant les valeurs de la République. Il a également souligné vouloir orienter sa politique vers deux points principaux : la jeunesse et la justice.
Pour ce second tour, le taux d’abstention a été de 19.5%, qui reste relativement bas et, comme toujours, moins élevé qu’au premier tour.
Les réactions se font vives sur la toile, en particulier sur les réseaux sociaux, qu’il s’agisse des pro-Hollande ou des sarkozystes. Des interrogations sont formulées quant aux postes à pourvoir ou concernant le nom du premier ministre qui sera nommé par le nouveau président. La course aux législatives est désormais lancée pour les partis perdants. Ceux de droite espèrent peser dans la balance contre Hollande. Une cohabitation qui serait bien inconfortable pour un premier mandat.
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