Mais qu’est-ce qu’un alpaga : un lama miniature, une petite girafe poilue, un mammifère étrange ? L’alpaga est un mammifère originaire du Pérou qui mérite d’être mieux connu. Pour les intéressés et les curieux, je vous invite à lire l’article qui suit.
Origines des alpagas
Les alpagas descendent des vigognes (un autre mammifère originaire du Pérou qui ressemble beaucoup aux alpagas, mais il est plus petit). Les alpagas viennent des Andes péruviennes, en Amérique du Sud. La raison pour laquelle ils ont tant de fourrure ? C’est parce qu’ils ont l’habitude de vivre à très haute altitude, jusqu’à 3 800 m. La nourriture y est très difficile à trouver, c’est pourquoi ils coupent l’herbe au lieu de l’arracher. Comme cela, ils sont certains qu’elle va repousser et qu’ils pourront continuer de se nourrir.
Leur élevage a commencé il y a plus de 5 000 ans dans leur pays d’origine, mais cela ne fait que 25 ans environ qu’ils sont popularisés à travers le monde. Ils sont élevés pour leur laine qui était d’abord utilisée par la royauté Inca. De nos jours, puisque l’élevage de l’alpaga s’est propagé à travers le monde, il est beaucoup plus simple de se procurer cette fibre. Elle est considérée comme étant une laine de luxe en raison de ses particularités qui seront expliquées plus bas.
Fiche technique des alpagas
L’alpaga fait parti de la famille des camélidés au même titre que le lama, le guanaco et la vigogne. C’est un animal qui rumine, mais il n’est pas classé dans ce groupe puisqu’il a trois estomacs au lieu de quatre comme les bovins. Il se nourrit d’herbe, de foin, de fruits et de légumes. Il peut aussi s’alimenter de graines. Il mange en moyenne 1,5 à 2 kg par jour et fait ses besoins dans un coin choisi par le troupeau, comme une litière.
Troupeau d’alpagas en montagne
L’alpaga n’est pas un gros mammifère. Une personne de taille moyenne (1 m 65) est plus grande qu’un alpaga adulte. En effet, il mesure environ 1 m 50 de haut (à la tête) et pèse aux alentours de 70 kg pour le mâle et 60 kg pour la femelle. Ce sont des animaux grégaires, c’est-à-dire qu’ils vivent en groupe. Leurs pattes sont pourvues de coussinets, et ils ont la bouche fendue pour mieux couper l’herbe avec leurs dents. D’ailleurs, en parlant de dentition, ils ont des incisives uniquement sur la mandibule (mâchoire du bas). À la place des incisives supérieures, on retrouve un bourrelet incisif qui est un petit renflement de gencive. De plus, leurs dents poussent en continu parce qu’ils les usent en broutant ou en ruminant.
Un alpaga face à une personne de taille moyenne
Comme les chats, l’ovulation est déclenchée par le coït. Les alpagas n’ont donc pas de saison de reproduction prédéterminée. Par contre, il a été remarqué que les femelles mettaient bas par temps chaud pour que le cria (le bébé alpaga) puisse sécher au soleil. La durée de la gestation est de 11 mois et elle ne porte qu’un seul petit à la fois. Les jumeaux sont très rares et s’ils survivent, ils seront infertiles. Ils peuvent vivre jusqu’à 20 ans, les femelles se reproduisent jusqu’à l’âge de 15 ans et les mâles peuvent le faire jusqu’à leur mort. Ceux-ci ne sont d’ailleurs matures sexuellement qu’à partir de l’âge de 3 ans, mais une fécondation peut se produire à partir de 2 ans. Les femelles sont matures sexuellement à partir de 14 mois.
Un cria en compagnie de sa mère
Comme le lama, l’alpaga crache. C’est d’ailleurs son seul moyen de défense. Heureusement, il ne le fait que très rarement et ce n’est que pour des problèmes de hiérarchies au sein du troupeau. Il peut lui arriver de donner des coups de torse ou de mordre, mais cela se produit surtout lorsque plusieurs mâles essaient d’impressionner la même femelle.
Pourquoi élever des alpagas ?
L’alpaga n’est pas élevé pour sa viande mais bien pour sa laine. Il produit environ trois à cinq kilos de laine par an, il est très facile de les tondre et d’utiliser ce textile pour tricoter. Il est tondu une fois par an, habituellement au début de l’été ou vers la fin de la gestation pour les femelles. La raison pour laquelle la laine d’alpaga est très utilisée est qu’elle n’est pas grasse. Il n’est ainsi pas nécessaire de la nettoyer avec un savon dégraissant comme il faut le faire avec celle du mouton. De ce fait, il est parfaitement possible d’utiliser un savon biologique pour la laver. Autre avantage, la laine d’alpaga est hypoallergénique. Bien souvent, les personnes qui font une réaction allergique à la laine de mouton font en fait une réaction aux produits utilisés pour la nettoyer. Avec la laine d’alpaga, il n’y a pas ce problème et ce textile est pourvu d’un avantage non négligeable : sa texture est aussi douce que celle du cachemire sans être aussi chère. C’est une fibre qui est très résistante et très légère, elle est donc idéale pour les personnes vivant dans le grand froid, comme au Québec en hiver ou encore dans les pays du Nord. Elle est disponible en 22 teintes naturelles différentes, mais si aucune ne vous plaît, c’est une fibre qui est très facile à teindre pour ainsi obtenir la couleur souhaitée.
Diverse teintes de laine d’alpagas
Mon avis sur les produits à base de laine d’alpagas
Lors de ma visite à une ferme d’élevage d’alpagas, j’ai pu m’acheter des mitaines confectionnées avec leur laine. J’en suis tout simplement tombée amoureuse. Elles sont douces, épaisses et bien chaudes. Celles que j’ai achetées sont réversibles : il y donc deux couleurs disponibles en fonction du côté que je décide de porter. Le seul point négatif est que cela coûte relativement cher. J’ai payé les mitaines 40 $ (27 €), mais certains pulls pouvaient aller jusqu’à 300 $ (205 €). Ces produits sont encore peu connus, donc pour en avoir, il faut s’attendre à y mettre le prix puisqu’en plus d’être peu communs, ils sont faits à la main. Ils ne sont pas en vente dans les grands magasins, bien souvent on les retrouve dans des boutiques artisanales.
Produits en laine d’alpagas
En plus des mitaines, il est possible de s’acheter des bonnets, des chaussettes (qui sont vraiment très chaudes), des bourses (qui ne sont pas tricotées mais bien tissées), des foulards, des pulls (dommage qu’ils soient si chers car ils étaient tout simplement magnifiques et ils avaient tous l’air bien chauds) et pour terminer, il est possible de s’acheter de la laine pour pouvoir tricoter par soi-même.
Que pensez-vous des alpagas maintenant que vous avez appris à les connaître ? Cela vous donne-t-il envie de vous procurer des produits artisanaux ? Laissez-nous vos impressions dans un commentaire !
Katouee
La bouille de la bestiole, il a un adorable air idiot :’)
Le bébé, on a envie de lui faire des poutous tellement il est chou !
Mais tellement ! C’est si adorable comme animal !
Il a vraiment une chouette tête ce petit alpaga !
Je suis bien d’accord ! 😀
Oh mon dieu cet animal est beaucoup trop trop trop mignon !
Je suis bien d’accord !
Oh… vous avez mis la photo de ma belle Atika quand elle était un petit cria avec sa maman Amber. Elle est grande maintenant mais elles sont encore toutes les deux à notre ferme… avec notre troupeau de 60 alpagas! Nous confectionnons des produits feutrées exclusifs de A à Z avec leur fibre 100% naturelle. Passez visiter notre ferme et boutique chez AlpagAdore à St-Chrysostome (en Montérégie) à seulement 45 minutes de Montréal.
Oh ! Super je note, si un jour je passe par la région j’irai clairement voir !
Et 60 alpagas ! C’est impressionnant !