À l’occasion de la sortie du troisième tome de la trilogie « Muchachas » de Katherine Pancol, le 4 juin 2014, je vous propose de nous intéresser au premier volet de cette nouvelle série, mettant en scène les personnages des bestsellers Les Yeux jaunes des crocodiles, La Valse lente des tortues et Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi et les mêlant à de nouveaux arrivants hauts en couleur.
Envie de vous plonger dans un bon bouquin ? Commencez par Les Yeux jaunes des crocodiles, roman porté à l’écran ce printemps, et tournez les pages des deux romans suivants pour enfin vous évader avec plaisir grâce à Muchachas I.
Informations sur Muchachas I de Katherine Pancol :
Titre : Muchachas I
Auteure : Katherine Pancol
Editeur : Albin Michel
Date de parution : 12 février 2014
Nombre de pages : 423
Genre : roman
Katherine Pancol, auteure de Muchachas I :
Katherine Pancol voit le jour le 22 octobre 1954 à Casablanca. C’est à l’âge de cinq ans qu’elle arrive à Paris en compagnie de sa famille et commença à y écrire après des études en lettres à Nanterre.
À tout juste vingt ans, elle décide d’entamer une carrière de journaliste pour Paris-Match et Cosmopolitan. À l’âge de vingt-cinq ans, Katherine Pancol se voit demander par son éditeur, Robert Laffont, de rédiger son premier roman. Il s’intitulait Moi d’abord. Prise de passion pour la rédaction de romans, Katherine Pancol décide de déménager à New York afin de prendre des cours d’écriture et publie ensuite La Barbare en 1981, Scarlett, si possible en 1985 et Les hommes cruels ne courent pas les rues en 1990, pour ne plus parvenir à s’arrêter. Si Paris-Match et Elle la contactent pour divers articles, l’auteure ne cesse de publier roman sur roman.
En 1991, après son divorce, Katherine Pancol décide de retourner en France et continue de publier divers romans : Vu de l’extérieur en 1993, Une si belle image en 1994, Encore une danse en 1998, J’étais là avant en 1999, Et monter lentement dans un immense amour en 2001, Un homme à distance en 2001 et Embrassez-moi en 2003.
C’est en 2006, grâce à son livre Les Yeux jaunes des crocodiles, que Katherine Pancol rencontre un succès fulgurant. Vendu à près de deux millions d’exemplaires, traduit dans une trentaine de langues, le roman reçoit le prix Maison de la Presse en France ainsi que deux autres prix majeurs en Allemagne et en Russie.
En janvier 2011, Katherine Pancol arrive au sommet en étant première des ventes de romans et en détrônant Michel Houellbecq, prix Goncourt 2010 avec Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi.
Le succès lui tend les bras : la voilà sacrée officier des Arts et des Lettres une année plus tard. De plus, son roman Les Yeux jaunes des crocodiles a été adapté au grand écran en avril 2014.
Personnages principaux au sein du roman Muchachas I par Katherine Pancol :
• Joséphine Cortès, héroïne principale de la trilogie Les Yeux jaunes des crocodiles, La Valse lente des tortues et Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi
• Hortense Cortès, fille aînée de Joséphine
• Zoé Cortès, fille cadette de Joséphine
• Gaétan, petit ami de Zoé
• Philippe Dupin, beau-frère et amant de Joséphine
• Gary Ward, petit ami d’Hortense
• Calypso Nuñez, camarade de Gary
• Stella Valenti, héroïne principale du roman Muchachas I
• Ray Valenti, père de Stella
• Léonie Valenti, mère de Stella
• Tom Valenti, fils de Stella
Résumé de Muchachas I de Katherine Pancol :
Sur la couverture du roman, vous pouvez lire ceci :
Les filles sont partout dans ce roman.
Elles mènent la danse.
De New York à Paris, de la Bourgogne à Londres ou à Miami.
Des filles qui inventent, s’enflamment, aiment.
Des filles qui se battent pour la vie.
Et les hommes ?
Ils sont là aussi.
Mais ce sont les muchachas qui dansent, dansent, dansent.
Elles font voler les destins en éclats.
Et ça n’en finit pas !
Katherine Pancol souhaite dédier cet ouvrage aux femmes d’aujourd’hui, à leur combat contre leurs démons intérieurs, à leur courage, en mettant en scène leurs doutes, leurs craintes et leurs désirs.
Le livre débute avec Hortense Cortès, cette chère peste, qui poursuit son ascension dans le monde cruel de la mode. La jeune femme vit à New York avec son petit ami Gary Ward. Ce dernier ne vit que pour la musique et fait la rencontre d’une certaine Calypso, aussi laide que talentueuse. Nous retrouvons ensuite avec joie l’héroïne principale de la saga : Joséphine Cortès. L’écrivaine vit désormais avec Philippe, son beau-frère, devenu son amant. Comme toujours, elle se triture les méninges et ne parvient pas à échapper à ses pensées les plus sombres. Quant à sa fille cadette, Zoé, elle est toujours aussi amoureuse de son petit ami, Gaétan.
Le délice de retrouver nos personnages favoris cède vite place à la surprise. Une brisure s’opère au sein du roman et nous plongeons dans l’univers de Stella. Il s’agit d’une jeune femme à laquelle la vie n’a pas fait de cadeau. Elle qui se bat afin de se libérer de l’emprise malsaine de son père sur sa vie mais surtout pour sauver sa mère, devenue esclave de cet homme nauséabond et de toute sa bande.
Nous comprenons bien vite que Joséphine et Stella sont liées par un secret bien gardé… Lequel ? Vous le saurez en tournant les pages de Muchachas I.
Mon avis sur Muchachas I de Katherine Pancol :
Muchachas signifie « jeunes filles » dans la langue de Cervantès. Ce mot sonne comme un cri, nous invitant à nous révolter, à aimer, à rêver, à vivre notre vie pleinement malgré les démons intérieurs qui nous rongent. La couverture criarde du roman nous engage à nous laisser porter par la danse de ses personnages.
Hortense veut vivre sa vie plus vite que la musique et ne supporte pas le manque d’inspiration. Flamboyante, elle nous entraîne avec elle, nous donne envie de nous battre pour nos rêves sans laisser quoi que ce soit obstruer notre route.
Sa mère, Joséphine, doit faire face au décès de sa sœur, à sa vie nouvelle au côté de Philippe sans se laisser perturber par la culpabilité ou le sentiment d’infériorité qu’elle éprouve depuis son enfance vis-à-vis de sa sœur. Nous aimerions volontiers la brusquer, la réveiller et lui dire qu’elle a le droit de vivre sa vie.
Quant à la petite Zoé… Elle nous replonge dans notre première histoire d’amour.
Enfin, la nouvelle venue, Stella, nous intrigue… Pourquoi abandonner aussi brusquement des personnes auxquelles nous nous sommes attachés, dont nous souhaitons partager la vie, les humeurs, le destin, pour nous plonger dans une histoire de ferrailleurs ? Pourquoi nous faire quitter les milieux chics de Londres et de New York pour nous conduire en Bourgogne ? Une fois cette surprise surmontée et Stella adoptée dans notre cœur, nous suivons ses aventures en partageant ses émotions, en souhaitant en apprendre plus sur elle. On s’attache très vite à son fils, Tom, qui incarne le seul rêve de Stella dans un monde cauchemardesque.
Katherine Pancol explore avec brio les sentiments, joue avec les apparences et dévoile la double face de certains humains : un homme perçu comme un héros par son village peut se révéler monstrueux lorsque les projecteurs ne sont plus braqués sur lui. Comme Zola, Katherine Pancol parvient à cerner l’esprit villageois et à le retranscrire sur papier avec respect, délicatesse et simplicité. L’histoire de cette nouvelle famille nous agrippe, nous perturbe et nous voulons en savoir plus : nous voilà captivés et séduits. Toutefois, la question principale « Pourquoi passer de la famille Cortès à la famille Valenti ? » persiste…À force de connaître le style Pancol et les pirouettes de l’auteure, j’ai deviné à l’avance ce qui reliait les familles Cortès et Valenti. Le seul reproche que je puisse faire à ce roman c’est que sa chute s’avère trop prévisible.
J’aurais aimé retrouver plus de personnages de la première trilogie, comme Marcel Jr. ou « la cure-dent ». Sceptique lorsque l’histoire passe brutalement de Joséphine à Stella, j’aurais pu refermer le livre si je n’avais pas été aussi happée par les trois premiers romans mettant en scène les Cortès. Je n’ai pu m’empêcher d’éprouver une réelle sympathie pour Stella et de vouloir l’accompagner dans son périple. Son univers m’a emportée. J’ai tourné les pages du roman de sa vie avec vitesse pour ne pas la laisser tomber. J’ai tout de suite senti que Katherine Pancol aime ses personnages et qu’elle souhaite partager son amour pour eux à ses lecteurs. Délicieusement prise au piège dans les mailles du filet, le roman s’est refermé sur moi… Sans que je ne m’en rende compte, je vivais, l’instant de quelques heures, à travers Stella. C’est tout naturellement que je me suis ruée sur le deuxième tome dans l’espoir de retrouver ce nouveau personnage et que j’ai dépensé une jolie somme pour Muchachas III, que je vais dévorer dès cet article terminé.
Envie de lire ce roman ? Vous ne serez sans doute pas déçu. N’oubliez pas de partager vos impressions lorsque vous aurez tourné la dernière page et que vous serez encore bouleversé par cette histoire !
Renart