Le grand retour sur scène de la comédie musicale Notre-Dame de Paris

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Si vous vous intéressez à l’univers des spectacles musicaux , vous n’êtes probablement pas passé à côté de cette information : la comédie musicale Notre-Dame de Paris, dont la première avait à l’origine eu lieu en 1998, est de retour pour une tournée en France depuis le mois d’avril. Ayant eu la chance d’assister à une représentation en octobre dernier, je vous propose un petit retour sur la nouvelle mise en scène !

Un peu d’histoire

Comme je vous le disais en introduction, Notre-Dame de Paris a vu le jour il y a dix-neuf ans et c’est d’ailleurs ce qui a permis de relancer la mode des spectacles musicaux en France, puisqu’il a été suivi par d’autres grandes productions telles que Les Dix Commandements, Roméo et Juliette ou encore, un peu plus tard, Le Roi Soleil.

Même si l’on parle de « retour » avec cette tournée 2017, en réalité la machine ne s’est jamais vraiment arrêtée. Après la tournée mondiale de la version francophone, des adaptations internationales continuent d’être créées et jouées sur scène depuis une quinzaine d’années, la dernière en date étant l’adaptation polonaise en 2016. La nouvelle tournée marque donc le retour en France, mais le spectacle Notre-Dame de Paris, c’est une histoire qui dure depuis longtemps !

Si vous souhaitez avoir plus d’informations sur la première version, qui a permis de lancer la carrière, entre autres, de Garou et d’Hélène Ségara, je vous invite à aller lire l’article de JustOneAlien à ce sujet !

La nouvelle version : qu’est-ce qui a changé ?

Tout d’abord, sachez que je suis une grande fan de comédies musicales ! Même si j’avais un an à l’époque de la sortie de Notre-Dame de Paris, j’ai pu la connaître par l’intermédiaire de mes sœurs qui étaient adolescentes à ce moment-là. Nous avons donc l’album live de la version 1998 et je l’écoute régulièrement depuis des années, sans jamais imaginer qu’un jour je pourrais aller la voir sur scène !
Quand j’ai entendu parler de la nouvelle tournée, je n’ai pas mis bien longtemps à me décider et j’ai acheté des places pour mes sœurs et moi-même. Sachez au passage que cela fait un très bon cadeau de Noël !

Nous avons donc assisté à la représentation du 14 octobre au Zénith de Nantes. Étant très habituée à la version que nous avons en album, j’avais peur d’être dérangée par les éventuels changements apportés aux chansons et même par la voix des nouveaux interprètes ! J’avais en tête la version 2010 de Roméo et Juliette, que je n’ai jamais pu écouter en entier tellement les différences de paroles, de voix et d’interprétations me dérangeaient…

Si vous êtes comme moi sur ce point, rassurez-vous, tout a été fait pour que le nouveau spectacle de Notre-Dame de Paris soit fidèle à l’original ! Quelques petits changements ont été opérés et certaines chansons sont légèrement coupées ou remaniées. Par exemple, le mot grec Anarkia, désignant la fatalité, a été remplacé par Ananke, peut-être pour apporter plus de justesse par rapport à la traduction du grec ou à l’œuvre de Victor Hugo. Parfois un couplet est chanté par un autre personnage que dans la version d’origine, mais dans l’ensemble, toutes ces petites différences sont assez bien amenées et ne m’ont pas particulièrement choquée.

N’ayant jamais vu le spectacle d’origine, même en DVD, je n’ai pas pu comparer l’aspect visuel de la mise en scène de l’époque et l’actuelle, mais en tout cas la nouvelle m’a beaucoup plu ! Les danseurs font un travail extraordinaire et j’ai bien aimé les petits anachronismes qui, d’une certaine manière, transposent à notre époque une histoire se déroulant au XVe siècle. N’étant pas spécialement passionnée par la danse quelle qu’elle soit, j’ai tout de même largement pu apprécier les chorégraphies et le travail sur scène qui était éblouissant.

Les costumes et les décors m’ont semblé être assez fidèles à la mise en scène d’origine, sublimés par un petit coup de neuf pour les remettre au goût du jour, mais sans volonté réelle de s’éloigner de la première version, là où le remake de Roméo et Juliette prenait vraiment un certain nombre de libertés par rapport à l’original.

Venons-en à présent au plus important : les interprètes ! En effet, il ne reste de la troupe d’origine que Daniel Lavoie, qui interprète le terrible archidiacre Frollo. Tous les autres personnages sont joués par des acteurs différents. C’est ce qui m’effrayait le plus, les différences de voix… Mais finalement, j’ai plutôt été très surprise par la ressemblance d’interprétation avec les chanteurs de 1998 !

Mention spéciale à Angelo Del Vecchio pour qui reprendre le rôle de Quasimodo après Garou n’a pas dû être chose aisée, mais qui s’en sort à la perfection. Ma sœur, qui est pourtant encore plus sensible que moi aux changements de voix et aux petits détails musicaux, m’a avoué avoir vérifié plusieurs fois aux jumelles qu’il ne s’agissait pas du chanteur québécois ! Il faut dire qu’Angelo Del Vecchio était bien placé pour reprendre ce rôle puisqu’il a interprété ce même personnage pendant la tournée italienne.

De manière générale, j’ai trouvé les personnages de Clopin (Jay), Esmeralda (Hiba Tawaji) et Fleur-de-Lys (Alizée Lalande) vocalement assez proches des interprètes originaux, respectivement Luck Mervil, Hélène Ségara et Julie Zenatti. N’oublions pas qu’au-delà de la ressemblance ou de la différence vocale, tous font un travail absolument exceptionnel et leurs interprétations sont superbes. D’ailleurs, même les deux voix les plus éloignées des interprètes de 1998, à savoir celles des personnages de Phoebus (à l’origine joué par Patrick Fiori, puis par Martin Giroux dans la version actuelle) et de Gringoire (interprété aujourd’hui par Richard Charest qui passe après Bruno Pelletier), ne m’ont pas du tout dérangée. Mes sœurs, elles, ont trouvé certaines voix légèrement moins « puissantes » que celles de la version que nous connaissions, mais dans l’ensemble, tout était vraiment bien.

Si vous avez envie d’écouter Notre-Dame de Paris mais que vous n’avez pas la possibilité d’aller voir le spectacle sur scène, sachez que les versions live 1998 et 2017 sont toutes les deux disponibles à l’écoute sur Spotify et sur Deezer.

Petite anecdote : le 14 octobre, c’était l’anniversaire de Richard Charest qui fêtait ses 47 ans. À la fin de la représentation, nous avons donc été invités par son collègue Jay à lui chanter « joyeux anniversaire ». Imaginez un Zénith de plusieurs milliers de personnes entonner la petite comptine… En bref, c’était un spectacle très agréable du début à la fin.
Et vous, aviez-vous déjà entendu parler de la nouvelle tournée de Notre-Dame de Paris ? Êtes-vous intéressé par le spectacle ? Si vous y avez déjà assisté, qu’en avez-vous pensé ? N’hésitez pas à laisser votre avis dans un commentaire !

Kaalyn

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2 réflexions sur “Le grand retour sur scène de la comédie musicale Notre-Dame de Paris”

  1. Enfin du compte, le grand retour sur scene de la comedie musicale de paris, qu’on etait impatient de l’attendre. En plus, les personnage qui sont toujours là à vous faire revivre les années precedent.
    Si le decor s’associe, je propose de mettre aussi le grand aquarium sur http://www.jardingue.fr/category/univers-aquarium/,.Cela fqait sortir une agreable sensation, en suivant le deroulement du spectacle.Merci

     

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