Le quidditch moldu : le sport de la saga Harry Potter existe vraiment !

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Si vous connaissez la saga Harry Potter, vous avez forcément entendu parler de son sport principal : le Quidditch ! Mais saviez-vous que l’on pouvait également y jouer dans la vraie vie ? En effet, ce sport n’est pas réservé aux sorciers, et de plus en plus de clubs permettent de le pratiquer. Si vous voulez en savoir plus, montez sur votre balai et lisez cet article ! 

Le Quidditch, à la base, qu’est-ce que c’est ? 

Pour ceux qui ne connaissent pas le monde de Harry Potter ou ont simplement besoin d’une petite piqûre de rappel, voici comment J.K. Rowling a présenté le Quidditch dans sa saga.
Il s’agit du sport le plus célèbre du monde sorcier dans lequel deux équipes de sept joueurs s’opposent lors d’un match. Le Quidditch se joue sur des balais volants, propres à l’univers magique. Chaque joueur occupe un poste bien précis, puisqu’une équipe est constituée de :

– Trois poursuiveurs qui se lancent une balle nommée « le Souafle » et tentent de marquer des buts. Chaque but marqué à l’aide du Souafle rapporte dix points à son équipe.
– Un gardien qui, comme au football, doit empêcher l’équipe adverse, en l’occurrence les poursuiveurs, de marquer des points. Il protège donc sa zone de but, constituée de trois anneaux hauts de 15 mètres environ.
– Un attrapeur dont le rôle est d’intercepter la plus petite balle du jeu, que l’on nomme « le Vif d’or ».
– Enfin, deux batteurs qui doivent protéger les autres membres de leur équipe d’un troisième type de balle appelé « Cognard ».

Vous l’avez constaté, il y a donc plusieurs balles différentes pour jouer au Quidditch !

Tout d’abord il y a le Souafle, que se passent les poursuiveurs et qui permet de marquer des points. Il ressemble à un ballon de basket rouge et est facilement repérable sur le terrain. Le Souafle, contrairement aux deux autres balles utilisées lors d’un match, n’est quasiment pas ensorcelé : seule sa vitesse de chute est ralentie à l’aide de la magie, car la majeure partie d’un match de Quidditch se déroule en hauteur, les joueurs perchés sur des balais volants, et les premiers d’entre eux perdaient un temps considérable à aller chercher le Souafle au sol lorsque celui-ci tombait entre deux passes.

Deuxième balle utilisée, voici le Cognard, la balle dont on évite à tout prix de croiser le chemin ! Dans un match, deux Cognards sont lâchés. Il s’agit d’une balle en fer d’un diamètre de 23 centimètres, dont l’unique but est de frapper les joueurs (quelle que soit leur équipe) pour les déstabiliser, voire les assommer. C’est pour frapper les Cognards que deux membres de chaque équipe sont équipés de battes, qui leur servent à protéger les leurs, mais aussi à envoyer les balles en fer sur les membres de l’équipe adverse ! Les Cognards causent parfois des blessures dues à la violence des chocs : dans le deuxième tome de la saga, un Cognard heurte Harry Potter, qui écope alors d’une fracture du bras.

Troisième et dernière balle, c’est probablement celle que vous connaissez le mieux : le Vif d’or. C’est la plus petite et la plus rapide de toutes les balles du jeu, elle signe la fin du match lorsqu’elle est attrapée, et permet à l’équipe qui l’a interceptée de gagner un bonus de 150 points, ce qui peut alors renverser le match. Le Vif d’or est, comme son nom l’indique, doré, de la taille d’une noix et muni de deux petites ailes argentées (ou dorées dans les adaptations cinématographiques) qui lui permettent de voler très rapidement. Seuls les attrapeurs peuvent intercepter le Vif d’or.

Voilà pour les principes de base du Quidditch ! Quelques règles viennent s’y ajouter, ainsi que des actions interdites considérées comme des fautes. Par exemple, les joueurs n’ont pas le droit d’attraper le balai de leurs adversaires pour les déstabiliser…

Comment joue-t-on au Quidditch sans faire usage de magie ? 

Comme vous l’avez constaté, le Quidditch est un jeu qui utilise beaucoup de magie, que ce soit pour les balais ou pour les balles elles-mêmes. Il est donc légitime que vous vous demandiez comment on le pratique dans le monde réel !

Un petit point vocabulaire avant de commencer : pour ne pas confondre le Quidditch, le sport fictif de la saga, avec celui que l’on pratique maintenant réellement, on désigne ce dernier par les termes « quidditch moldu », en référence au terme utilisé dans l’univers de Harry Potter pour désigner les personnes sans pouvoir magique. Sachez aussi que le sport réel ne prend pas de majuscule alors que celui de la saga en est toujours doté. Ainsi, si je parle de « quidditch » sans majuscule, cela désignera le sport pratiqué dans le monde réel et non dans l’univers de fiction.

Le quidditch moldu est né en 2005 dans une université américaine et s’est petit à petit développé jusqu’à être pratiqué aujourd’hui dans de nombreux pays. Évidemment, il a fallu adapter les règles et la manière de pratiquer le jeu !

Le Souafle est toujours présent, de même que les anneaux de but, même si ces derniers sont évidemment beaucoup moins hauts que dans la version originale ! Les anneaux sont compris entre 0,9 mètre et 1,83 mètre de haut, pour un diamètre de 83 centimètres environ. On utilise un ballon de volleyball sous-gonflé en tant que Souafle, pour que les joueurs puissent le saisir avec une seule main. Comme dans le jeu original, un but rapporte 10 points.

Les Cognards sont également toujours là, au nombre de trois pour cette version moldue, mais ils ne sont bien sûr ni en fer, ni ensorcelés pour attaquer les joueurs ! Il s’agit de ballons utilisés pour jouer au Dodgeball, que l’on appelle aussi « balle au prisonnier ». Avant le match, les Cognards sont posés sur le terrain, en respectant des règles bien précises : à un mètre de distance du point central pour le premier Cognard (le Souafle étant posé du côté opposé) et les deux autres à huit mètres de distance de part et d’autre du point central. Les batteurs moldus peuvent frapper et lancer les Cognards avec leurs mains, leurs pieds ou « tout autre moyen », selon les règles officielles du jeu.

Enfin, le Vif d’or est également présent, sous la forme d’une balle de tennis glissée dans une chaussette ! Dans cette version, attraper le Vif d’or ne rapporte que 30 points, là où la version originale en octroie 150, mais cette action signe la fin du match dans les deux jeux. Un joueur, ne faisant pas partie d’une équipe, porte la chaussette de manière visible dans son short. Il est appelé « coureur Vif d’or » et, contrairement aux autres joueurs, n’a pas de balai. Lui ainsi que les attrapeurs entrent sur le terrain après une première phase de jeu sans Vif d’or. Le coureur Vif d’or doit échapper aux attrapeurs qui essayent de s’emparer de la balle contenue dans la chaussette.

En effet, aussi, improbable que cela puisse paraître, les joueurs de quidditch moldu se déplacent bien sur un balai… ou plutôt avec un balai, celui-ci ayant pour but d’entraver les mouvements et de ralentir les joueurs. C’est donc une difficulté supplémentaire, à la fois pour courir et se déplacer, mais aussi pour attraper le Souafle ou frapper les Cognards.

Le terrain de quidditch doit également respecter des normes de distance et de taille : il s’agit d’un rectangle que l’on nomme « zone des joueurs » mesurant 77 mètres de longueur et 44 de largeur. Aucun obstacle ne doit être présent dans cette zone, et seuls les joueurs ainsi que les arbitres et les entraîneurs sont autorisés à y entrer. Sauf cas exceptionnel tel qu’un problème médical, les joueurs ne sont pas autorisés à sortir de cette zone sans accord de l’arbitre et ce, pendant toute la durée du match, qui ne se termine que quand le Vif d’or est attrapé.

Chaque poste (attrapeur, poursuiveur, gardien, batteur) est identifiable grâce à un bandeau de couleur porté par le joueur (respectivement jaune, blanc, vert et noir). Le coureur Vif d’or est généralement habillé en jaune pour être reconnaissable.

Enfin, notez que le quidditch est l’un des seuls sports obligatoirement mixtes : au sein d’une même équipe et sans compter l’attrapeur, un maximum de quatre joueurs s’identifiant au même genre (homme, femme, non-binaire) peuvent être présents sur le terrain. Cette règle est appelée la règle des « quatre maximum ».

Pratiquer le quidditch

Vous l’aurez compris, le quidditch moldu n’est pas un sport évident, le balai ajoutant de la difficulté aux actions de base. Si cette discipline vous intéresse, sachez que de nombreux clubs existent dans différents pays et dans différentes régions de France. Des compétitions nationales, internationales et des fédérations ont même été créées, comme pour les autres sports tels que le football ou l’équitation. La Fédération française du quidditch recense près de quarante équipes, sans compter les clubs amateurs, alors si ce sport vous intéresse, n’hésitez pas à vous renseigner pour voir ce qui se fait près de chez vous !

C’est ainsi que s’achève cet article. Saviez-vous que l’on pratiquait le Quidditch dans la vraie vie ? Peut-être même faites-vous partie d’un club ? Si non, avez-vous l’intention d’essayer ou de pratiquer cette discipline à présent ? Partagez-nous votre expérience dans un commentaire !

Kaalyn

Sources texte

Wikipédia
Wikia
Quidditch.fr

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1 réflexion sur “Le quidditch moldu : le sport de la saga Harry Potter existe vraiment !”

  1. TROP DRÔLE ! Je ne savais pas du tout que ça avait été adapté ! Et le « coureur Vif d’Or », ça doit être trop drôle !

     

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