L’enfant du premier matin

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Les mystères irrésolus de l’histoire et du monde vous laissent perplexes ? L’ésotérisme vous intéresse ? Alors les destins croisés de Valentin et Yves de Saint-Alveydre alias Saint-A vous transporteront tout au long de ce roman. Laissez-moi vous plonger dans leur univers.

Informations générales sur L’enfant du premier matin

Titre : L’enfant du premier matin
Auteur : Nicolas D’Estienne D’Orves
Editeur : France Loisirs
Date de parution : 3 novembre 2011
Nombre de pages : 638
Genre : Thriller/suspense

Informations sur l’auteur, Nicolas D’Estienne D’Orves

Nicolas D’Estienne D’Orves est un écrivain né le 10 septembre 1974. Il est le petit-neveu du résistant Honoré D’Estienne D’Orves. Après cinq ans d’études de lettres dont une prépa littéraire et quelques années à la Sorbonne, il devient journaliste et collabore pendant cinq ans au Figaro Littéraire et à Madame Figaro. Il est aujourd’hui critique musical au Figaro, journaliste culturel au Figaro Magazine, au Spectacle Monde et à Classica. Il a publié des nouvelles comme Coup de Fourchette, La Sainte Famille, ainsi que des romans, tels que Fin de race, Un été en Amérique et Les Orphelins du Mal, ce dernier étant son premier livre grand public salué par la presse et vendu à plus de 200 000 exemplaires.

Résumé du livre, « L’enfant du premier matin »

Valentin est un jeune garçon hanté par de terribles cauchemars. Depuis la mort de son père, rien n’est plus comme avant. Sa vie paisible à Carpentras avec sa mère, Lucie, devient très vite mouvementée à cause d’une succession d’événements curieux. Le psychologue de Valentin, Laurent Soulès, diagnostique alors une maladie très rare chez Valentin qui semble n’affecter que les enfants nés le 11 septembre 2001 et fait tout pour pousser Lucie à le soigner. La seule solution qui s’offre à elle est une clinique spécialisée en Amérique. Mais là-bas, dans le Wisconsin, les mystères se succèdent : pourquoi Valentin semble-t-il déjà connaître les autres enfants malades ? Pourquoi parlent-ils tous l’énochien, une langue disparue depuis des millénaires ? À la suite d’une disparition soudaine de ces enfants, les pièces d’un effrayant puzzle croisant des destins écartés de 200 ans se mettent en place. Et pour cause, l’auteur nous plonge ensuite dans le Paris sataniste de la fin des années 1800 et nous présente Yves de Saint-Alveydre, alias Saint-A, un journaliste de 37 ans qui perd peu à peu l’inspiration et ne sait plus trop où aller. Il se retrouve très vite plongé dans une enquête sur l’obscurantisme de l’époque qui florissait dans la capitale. Il tombe alors amoureux de l’une des grandes prêtresses de ces mouvements : Alizia, une femme pleine de mystère. Le jour de sa disparition, la recherche de la vérité commence pour Saint-A. De même que Valentin, il nous emmène partout dans le monde, toujours avec des questions sans réponse. Commence alors une course contre la montre, à la recherche du Grand Secret et d’une antique malédiction. Des destins croisés à la poursuite d’un but ultime.

Mon avis sur L’enfant du premier matin

Ce roman m’a transportée dès les premières pages. Valentin est un personnage très attachant, pour lequel on ressent tout d’abord de la compassion à la suite de la mort de son père. On en arrive à le trouver bizarre à certains moments, mais l’insouciance dont il fait preuve est tout juste adorable. Les différentes descriptions d’événements sont bien écrites et assez brèves, ce qui ne laisse pas de place à l’ennui. L’action est omniprésente, le lecteur n’a pas vraiment le temps de souffler.
Quant à Saint-A, on ressent tout d’abord de la pitié : en effet, ce journaliste de 37 ans est seul, sans enfants et sans but précis. Il se cherche d’une certaine manière et la passion qu’il se met à éprouver pour la prêtresse le rend touchant et vulnérable.

De plus, les ponts entre ces deux destins sont orchestrés de telle manière que chaque fin de chapitre nous incite à nous jeter sur le suivant. En effet, l’auteur se débrouille pour que le lecteur s’identifie très fortement au personnage et en arrive à vouloir absolument connaître cette vérité que tous les héros cherchent. Notons également la facilité avec laquelle l’auteur lie des périodes de l’histoire les unes entre les autres avec une cohérence toujours magistrale, à tel point que cela en devient presque évident pour le lecteur lui-même.
Nicolas D’Estienne D’Orves parvient ici à nous tenir en haleine tout le long du roman, sans que cela devienne lassant ou ennuyant. Et pour cause, j’ai dévoré ce livre en trois jours. Il est vrai que la taille du livre peut décourager, mais une fois plongé dans l’histoire, on est comme happé par celle-ci, certains événements y survenant nous dépassent à tel point que l’on veut absolument savoir d’où ils viennent, pourquoi ils sont là, comment ils vont être résolus.

Je conseille ce livre à toutes les personnes qui aiment les histoires à suspense et ésotériques. Mieux vaut être un lecteur assez aguerri, car les subtilités de certaines tournures de phrase ou d’événements ne sont parfois pas évidentes à comprendre. Néanmoins, si vous voulez vous échapper dans les couloirs de l’espace-temps, sautez sur ce livre sans plus tarder et n’hésitez pas à venir partager vos avis ! À moins que vous ne l’ayez déjà lu ? Si tel est le cas, qu’en avez vous pensé ? N’hésitez pas à commenter cet article !

Zélie.

Sources texte :

http://www.xoeditions.com
http://www.wikipédia.org
http://www.decitre.fr
L’enfant du premier matin, Nicolas D’Estienne D’Orves

Sources images :

Image titre : http://www.franceloisirs.com/Product/LIVRES/541123

Image 2 : http://bibliobs.nouvelobs.com/essais/20130125.OBS6705/nicolas-d-estienne-d-orves-je-n-aurais-pas-pu-etre-un-bourreau.html

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