Les mets québécois

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Des repas « fast-food » aux repas santé, plusieurs sont typiquement québécois. La poutine, le beurre de peanuts (soit le beurre d’arachides), la tire d’érable et la guédille en font partie. 

Parlons d’abord de la poutine. La quoi ? Eh oui, la poutine. Principalement constituée de frites, de fromage en grains, de cheddar et de sauce brune (ressemblant à la sauce barbecue), elle est l’un des fast-food préférés des Québécois. C’est un repas gras, mais délicieux pour les papilles ! Créée dans les années 50, ses origines, controversées, font énormément parler dans l’univers québécois. Mais qui donc a créé la poutine ? Il y a beaucoup d’hypothèses et plusieurs villes sont en lice pour décider dans laquelle ce repas a pu voir le jour. Tout d’abord, les rumeurs sont parties du Centre-du-Québec, où Warwick et Drummondville se disputent la création de ce repas.

Ses origines

La première histoire, la plus répandue, raconte que la poutine fut créée à Warwick, dans un restaurant nommé « Le lutin qui rit », en 1957. Sa création est arrivée lorsqu’un client, dénommé Fernand Lachance, a demandé de mettre ses frites et son fromage dans le même sac, où s’est alors produit une mixture étrange, soit la poutine.

Allons maintenant vers Drummondville. Là, Jean-Paul Roy (décédé en 2007) se disait être l’inventeur de la poutine et le premier à l’avoir commercialisée. En effet, celui-ci disait avoir servi dès 1964 dans son restaurant « Le Roy Jucep », la poutine, c’est-à-dire patates frites, fromage et sauce. Mais pourquoi l’avoir nommée poutine ? C’était un dérivé du mot anglais « pudding » et un dérivé du surnom du cuisiner « Ti-Prout ».

De plus, Princeville (encore au Centre-du-Québec) se joint à la liste. La rumeur est partie du fait que la fromagerie Princesse produisait du fromage en grains. Un immeuble qui était en face de cette fromagerie, la Petite Vache, se mit à vendre ce fromage. Tout commença quand un client décida de commander une frite et un sac de fromage en grains pour ensuite les mélanger ensemble. Anciennement, la poutine se nommait un « mixte », notamment à Plessisville, Princeville et Victoriaville. Elle prit le nom de poutine lors de sa vente dans les grandes chaînes de restaurant.

La région des Bois-Francs et celle du Saguenay-Lac-Saint-Jean sont les plus grandes productrices de fromage skouick-skouick (ou fromage en grains), nommé ainsi pour son bruit lorsque le fromage est mâché.

Où se vend-elle ?

Normalement, elle se vend un peu partout au Québec, notamment dans les « fast-foods » du genre McDonald’s, Burger King, A&W et le PFK. Elle se vend aussi dans la province voisine du Québec, soit l’Ontario, où les régions sont majoritairement francophones. La poutine est aussi très appréciée au Nouveau-Brunswick et elle est un peu connue aux États-Unis, dans certaines régions canadiennes et dans quelques endroits à travers le monde.

Principalement par temps froid, le sirop d’érable est un sirop qu’on produit à partir de la sève brute, au début de printemps. C’est un produit typiquement québécois, mais certaines forêts du nord-est de l’Amérique du Nord, soient le Québec, l’Ontario, les provinces Maritimes et la Nouvelle-Angleterre en produisent également. Avant l’arrivée des Européens sur le continent américain, les premiers occupants, les Amérindiens ou Autochtones du Canada, s’en servaient déjà comme aliment tonique au printemps.

Les produits dérivés

– La tire d’érable : elle est chauffée pour avoir une consistance plus ferme, puis on la met sur la neige pour la refroidir et enfin, on l’enroule sur des bâtons. Elle peut aussi être sur une cuillère, dans un pot qu’on achète dans les épiceries.
– Le beurre d’érable : On en met sur les tartines.
– Le sucre mou.
– Le sucre dur.

 

Recette : Pets de sœur à l’érable

Il vous faut :
– 1 rouleau (235 g) de croissants nature Pillsbury ;
– 125 ml (1/2 tasse) de sirop d’érable ;
– 125 ml de cassonade ;
– 250 ml (1 tasse) de crème 15% épaisse (champêtre).

1ère étape : sortir le rouleau de l’emballage, sans le dérouler.

2ème étape : trancher le rouleau en 8-9 rondelles égales.

3ème étape : placer les rondelles dans un plat en pyrex carré de 9 pouces (soit 20-25 cm) ou un autre récipient équivalent.

4ème étape : dans une casserole à découvert, amener à ébullition la crème, le sirop d’érable et la cassonade, en remuant constamment au fouet. Puis, faire bouillir 5 minutes, en remuant.

5ème étape : verser la préparation à l’érable entre et sur les rondelles.

6ème étape : faire cuire au four à 350 ºF (180°C) pendant 30 minutes, ou jusqu’à ce que la pâte soit dorée.

Le résultat final :

 

Comme le dit son nom, le beurre d’arachides est constitué d’arachides. Il est originaire du Mexique, puis les arachides se sont propagées partout dans le monde à cause de leurs valeurs nutritives. L’origine du beurre d’arachides remonte aux années 1890, lorsqu’un médecin américain, dans le cadre d’une expérience, a moulu des arachides pour obtenir une pâte pour les personnes n’ayant pas de bonnes dents. Celui qui a commercialisé ce produit est Will Keith Kellogg, puis ce dernier, ainsi que son frère (John Harvey Kellogg), obtinrent le brevet pour cette invention en 1985. Aujourd’hui, on le retrouve un peu partout au Québec. On y trouve de nombreux amateurs de son goût plutôt crémeux.

Mets typique des cantines, la guédille est similaire aux hot-dogs. Pour la réaliser, un pain hot-dog généralement non-grillé est rempli de salade et de sauce mayonnaise.

Ça ne vous met pas l’eau à la bouche ?

Hurley

Sources :

www.chezashton.ca

http://unfrancaisaufestivoix.blogspot.ca

http://www.recettes-cuisine-afrique.info

1 réflexion sur “Les mets québécois”

  1. Pouah, encore des trucs très gras ^^ Mais j’avoue que ça donne envie d’essayer tout ça !!

     

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