L’hyperconnectivité

Un monde ultra connecté
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Aujourd’hui, il est impensable d’imaginer notre société sans les nouvelles technologies qui rythment notre quotidien. Smartphones, ordinateurs, tablettes, montres connectées et même maisons connectées, l’ensemble de nos objets deviennent de plus en plus reliés à Internet. Cependant, avant les années 2000, l’ensemble de ces technologies semblait encore d’une importance minime. Or, depuis l’apparition des premiers objets connectés, beaucoup de personnes sont devenus addicts et les nouvelles générations ont du mal aujourd’hui à s’imaginer vivre sans toutes ces technologies. Je vous propose de faire un saut dans ce monde, que personne n’aurait imaginé il y a une trentaine d’années.

Un monde de plus en plus connecté

Un monde ultra connecté

Vous vous réveillez et l’un de vos premiers réflexes est de regarder votre smartphone. Vous ne sortez jamais sans votre téléphone de peur d’être injoignable ou de rater un événement majeur. Vous allez également faire du sport avec plusieurs objets connectés (montres, téléphones…) et vérifiez vos exploits sportifs après chaque séance. Vous checkez vos mails/les journaux depuis les transports en commun. En vacances, vous passez un peu de temps sur un objet connecté seulement pour donner des nouvelles ou vérifier un itinéraire.

Toutes ces actions montrent l’omniprésence d’Internet et de tous les objets pouvant se connecter à celui-ci. Il n’est pas sans rappeler qu’il y a quelques années on sortait sans téléphone, on n’était joignable qu’au bureau ou à son domicile et surtout on faisait du sport sans applications pour enregistrer les performances et les trajets.

Cette connexion semi (voir quasi) permanente a des impacts positifs comme négatifs sur nos vies et bouleverse les modes de fonctionnement de la société. Le tourisme est de plus en plus connecté grâce à la réalité virtuelle et à des visites commentées possibles grâce à un smartphone. Les villes ont de plus en plus de réseau wifi ouvert gratuit afin de répondre à une demande importante. Les commerces développent des applications et utilisent Internet pour mieux cerner les consommateurs. Les personnes sont de plus en plus connectées et tout est fait pour pousser à l’addiction. Comment se passer aujourd’hui de son téléphone ? Comment il est possible de ne pas surveiller ses mails ou de ne pas naviguer à l’extérieur ? Comment patienter lorsqu’on a rien à faire ? Aujourd’hui, à tout moment, il est devenu indispensable d’être joignable, polyvalent et de bien gérer son temps.

L’hyperconnectivité favorisée par la société et les offres

Une hyperconnectivité favorisée

Aujourd’hui les offres pour Internet sont nombreuses, plusieurs opérateurs proposent presque toujours des offres avec Internet, téléphonie et télévision dans un même pack et pour pas cher. L’acquisition de nouveaux appareils se fait avec la nécessité d’être joignable et de pouvoir tout faire à tout moment et cela quel que soient les endroits. Certains espaces publics ou privés ont même dû mettre en place pour les usagers des lieux dédiés pour la recharge de leurs appareils. L’offre étant importante en termes d’appareils et de forfaits, les prix sont abordables par rapport au début du net ou seules les grandes entreprises avaient accès à une technologie “de pointe”. En plus de l’offre, la demande suit : les consommateurs sont friands de ces technologies et n’hésitent pas à le montrer.

Le poids social est important, notamment chez les jeunes. Ne pas avoir d’appareil connecté revient au même titre qu’être un paria, un rejeté de la société. Les pairs créent une pression pour que l’hyperconnectivité soit là : conversation sur les réseaux sociaux, vidéos, photos… Bref, que des raisons d’être connecté pour ne pas rater un événement et ne pas être à la traîne. Le poids des marques compte également beaucoup, qui n’a jamais entendu l’éternel débat : Apple contre Androïd ? (ne parlons même pas de Windows pour ne pas déclencher les hurlements du web). En plus d’être des objets de sociabilisation, les appareils technologiques permettent de mettre en relation diverses personnes et de maintenir des relations virtuelles parfois (ou souvent) au détriment des relations physiques « réelles »…

Il est important également d’évoquer l’importance des administrations et des démarches à effectuer qui se déroulent aujourd’hui sur Internet : banques connectées, déclaration en ligne d’impôts, factures en ligne… Autant de démarches et de papiers à remplir en ligne pour une question “écologique”, de budget et autres. Aujourd’hui, aucun étudiant ne peut imaginer de ne pas avoir d’ordinateur que ce soit pour les inscriptions (postbac, universités, concours…), pour les mails (emploi du temps, notes, correspondances avec les professeurs et l’administration scolaire), pour la recherche des stages (offres, CV (lien article curriculum vitae)…) ou pour les devoirs. Les entreprises utilisent aussi massivement Internet, que ce soit pour leurs sites et blogs, pour surveiller leurs concurrents, pour leurs communication ou tout simplement pour correspondre en interne ou en externe.

L’hyperconnectivité, une forme d’esclavage

Une dépendance de plus en plus présente

La société est de plus en plus sous l’emprise de ces nouvelles technologies. Qui n’a jamais fait demi-tour après avoir oublié son cher téléphone ? Qui n’a jamais hurlé quand son ordinateur rendait l’âme (bien souvent avant qu’on ait pensé à faire une sauvegarde ou quand on travaillait sur un projet) ? Qui n’est jamais allé depuis son téléphone sur Internet juste pour regarder ? Même si c’est plus simple de joindre les personnes, le fait d’être hyperconnecté peut poser problème. La population est de plus en plus dépendantes de ces outils, au même titre que les réseaux sociaux qui ont pris une place (trop) importante.

En effet, la question de la séparation de la vie privée et de la vie professionnelle est de plus en plus floue, notamment quand les individus travaillent sur Internet. Un community manager, un créateur de contenu ou encore un responsable d’e-commerce peut, à tout moment lors de son temps de repos, “vérifier” qu’aucune remarque négative n’est présente ou qu’aucune demande urgente n’a été faite. Quel que soit le métier, le week-end ou même en vacances, certains vérifient leurs mails pour s’assurer qu’il n’y a aucune urgence, quitte à répondre pour ne pas paraître non concerné par le problème. En plus de cette entrée de plus en plus massive de la vie professionnelle dans la vie personnelle, le temps personnel sur le temps de travail existe également. Il n’est pas rare qu’un individu au travail regarde ses mails personnels, des sites sans rapports avec le travail (e-commerce, réseaux sociaux…) ou réponde à des appels personnels. C’est d’ailleurs pour cela que certaines entreprises ont bloqués certains sites sur leurs réseaux.

Le fait d’être hyperconnecté peut également poser problème dans la sphère professionnelle. Il est possible de retrouver un individu sur le net grâce à quelques éléments. Ainsi, il n’est pas rare qu’un recruteur “googlise” un candidat avant de le recevoir. Imaginez la stupeur quand celui-ci peut découvrir vos photos de soirées, vos amis, ou encore vos opinions politiques… Cela porte préjudice à une candidature. Par ailleurs, de nombreuses universités préviennent leurs étudiants de ce danger et conseillent de vérifier ce qu’ont trouve sur eux sur le net sur eux et d’augmenter le niveau de confidentialité sur les réseaux sociaux.

Aujourd’hui, où que vous soyez, vous êtes traqué par les appareils. Votre nom apparaît forcément sur le net (les résultats des examens sont bien souvent publics, notamment le BAC), des photos de vous (même si vous n’êtes pas sur les réseaux sociaux) apparaissent et surtout, une aubaine pour les entreprises : vos recherches sont enregistrées. En effet, qui n’a jamais connu ce moment où après avoir aimé une page sur Facebook, de nombreuses publicités en lien avec la page surgissent ? Vous avez aimé une page de vêtements, des publicités de chaussures, habillement, beauté apparaissent comme par magie ! Vous cherchez des informations sur des voyages sur Google ? Quelques instant plus tard, au sein de votre boite mail ou d’une page visitée sans lien apparent, des publicités sur les agences de voyage surgissent ? Un avantage pour les annonceurs qui n’hésitent pas par moment à payer de petites fortunes pour apparaître sur votre écran !

Dans une dimension plus grande : il existe un frigidaire connecté qui sait ce qui se trouve dans celui-ci et qui peut à tout moment passer une commande pour vous chez le commerçant habituel ou qui vous envoie un message signalant que vous devez racheter un produit ! Un moyen de connaître vos habitudes et de déclencher des achats sans réflexion.

Les risques de l’hyperconnectivité

Les dangers de l'hyperconnectivité

Vous l’aurez compris cette hyperconnectivité a modifié notre façon de nous comporter et de vivre. Cela a également modifié nos comportements et notre santé.

Le fait d’être toujours connecté a des conséquences sur la santé physique des individus. En plus des effets des ondes qui sont depuis plusieurs années contestées et qui provoqueraient des cancers et autres maladies, le maintien des objets connectés a des effets sur notre squelette et sur nos muscles. Nous sommes de plus en plus enclins à avoir des soucis de santé qui sur le long terme conduisent à de plus gros problèmes. Le dos peut souffrir, notamment quand on marche courbé pour regarder son téléphone ou quand on penche sans cesse la tête pour regarder celui-ci. Des problèmes de tendinites peuvent également apparaître à force de taper sur son téléphone et son clavier ou de jouer avec des manettes (tendinite De Quervain). La vue est aussi affectée à cause de la lumière bleue et de l’éclairage des écrans, et l’apparition de migraines et de malaises peut être de plus en plus fréquent pouvant même mener à des crises d’épilepsie chez certaines personnes.

En plus des conséquences physiques, il y a également des effets sur le psychique. Les personnes connectées sont plus souvent sujettes aux troubles du sommeil, à l’anxiété et à un déficit de l’attention. Les employés qui n’arrivent plus à séparer vie professionnelle et vie privée peuvent subir une pression et être plus enclins au burn-out. De même, Internet permet aux individus d’être anonymes et cruels entre eux, car ils se sentent plus forts derrière un écran. Les cas de harcèlements peuvent être beaucoup plus présents (le harcèlement scolaire ou au travail se déplace également dans les lieux privés).

Une nouvelle phobie est arrivée : la nomophobie ou la peur d’être séparé de son smartphone, qui touche de plus en plus de personnes chaque année. Toutes ces technologies peuvent également créer une dépendance relativement forte, devenant pour certains individus aussi intense qu’une prise de drogue. Les personnes peuvent devenir cyber-égocentriques en faisant sans cesse des recherches sur leurs personnes et en alimentant leurs pages personnelles, d’autres peuvent devenir cyber-voyeuses en surveillant sans cesse les autres et en étudiant chaque détail de leur vie privée, enfin d’autres peuvent être cyber-chondriaques en cherchant sur le net le moindre de leurs maux et en les interprétant de manière grave. Ces comportements peuvent pousser à des crises de paranoïa ou à du mépris.

Enfin, il y a également un risque au niveau intellectuel et de l’information. Internet permet de chercher sans cesse des informations, de suivre l’actualité en temps réel ce qui pousse à ne pas vérifier les sources. Sur Internet, tout circule rapidement, il n’est pas rare que certains journaux en ligne publient des informations sans sources sûres. Par ailleurs, il y a quelques mois, une fausse photo du désert avait circulé, il a fallu plusieurs démentis pour rétablir la vérité. Avec la quantité d’informations présente chaque jour, il y a un risque de désinformation et d’une normalisation d’actes importants.

De nouvelles mesures mises en place

Se déconnecter d'Internet et des objets connectés

Face à tous ces problèmes et à toutes ces nouvelles formes d’addiction apparaissent des mesures assez originales. Aujourd’hui, il est possible d’aller dans un centre de désintoxication pour être déconnecté des appareils reliés à Internet et réapprendre à vivre sans les technologies. Il est également possible de faire des cures ou d’aller dans des hôtels prônant la non couverture réseau ou Internet. Certaines écoles en Europe proposent même des cours zen sans nouvelle technologie pour recentrer l’attention sur soi et sur ce qui nous entoure.

Dans certaines villes des panneaux assez atypiques ont été créés pour annoncer le danger des piétons qui ont le regard vissé à leur téléphone. Certaines proposent même sur les trottoirs des voies pour les piétons sans téléphone et pour les piétons avec téléphone, une mesure bien sûr contraignante et peu respectée, mais qui a l’avantage d’être présente avec des messages réguliers. Dans des pays asiatiques, des messages audio sont diffusés pour rappeler aux piétons qu’il est important de regarder devant soi et de ne pas fixer son téléphone en marchant. Dans certains campus américains des pancartes affichent des messages pour indiquer aux individus de regarder devant eux. Des ingénieurs réfléchiraient même à une application intégrée au téléphone qui préviendrait le piéton à chaque passage protégé pour éviter les accidents. De quoi devenir fou !

attention aux piétons connectéscouloir pour téléphone

Certaines villes pensent même à prendre des mesures assez exceptionnelles : des feux pour piétons au niveau des pieds, des amendes dans certaines villes d’Amérique et même quelques peines d’emprisonnement… Des mesures assez lourdes pour certains, mais efficaces ! D’ailleurs ce phénomène à un nom la « smombie » pour smartphone et zombie, ce terme est surtout utilisé en Allemagne et évoque des fantômes qui se déplacent d’un point A et un point B sans accorder la moindre importance à ce qui les entoure.

Je suis hyperconnectée

spirale connectivité

« L’hyperconnectivité » un mot qui veut tout dire et ne rien dire à la fois pour moi. Du moins au début. On ne remarque pas qu’on est devenue accro aux nouvelles technologies, sauf quand les problèmes arrivent. Au début, je regardais Internet pour les devoirs, puis c’est parti pour les réseaux sociaux de temps en temps. Avec les études supérieures, je me suis de plus en plus connectée : les mails avec les professeurs, les emplois du temps à vérifier en ligne, les notes, les fêtes organisées sur Facebook, les photos… Et puis le cercle vicieux : on checke Facebook et les mails au réveil et au coucher. Dans la matinée on vérifie, dans l’après-midi également. Et puis j’ai commencé des stages dans le digital avec la gestion de pages Facebook. Ma vie a basculé dans la dépendance : vérification des messages même le week-end ou le midi, surveillance de plusieurs pages dans mon fil d’actualité perso, ré-actualisation régulière de ma boîte mail pro, disponible même à 23 heures pour faire des petites choses : créer du contenu, mettre un post sur Facebook, préparer un plan média pour un nouveau client, répondre à un mail du patron et plein de petites tâches. Aujourd’hui, je suis encore ultra connectée : je regarde un écran au minimum 9 heures par jour, je ne peux pas m’empêcher de consulter les sites d’information ou encore les sites de magazines marketing. J’utilise Internet a des fins d’information et a des fins privées. J’ai quelques anciens patrons dans mes relations sur Facebook, j’ai des personnes rencontrées lors d’un événement, je ne suis pas encore dans la spirale des réseaux sociaux et de la chasse aux amis. Sortir sans mon téléphone ou ne pas avoir une connexion Internet une journée est totalement impensable. J’en tremble d’avance. Il m’est déjà arrivé de ne pas avoir, pendant 4 heures de batterie de téléphone, je n’étais pas dans un état normal, prête à sauter sur quelqu’un pour avoir un chargeur (mais bon dans la forêt c’est compliqué). Mon excuse pour être autant connecté ? Le web c’est mon métier, j’ai besoin d’être informée en permanence. Je me réveille je vérifie les mails importants, je regarde mon fil Facebook pour lire les actualités (abonnement à des journaux). En attendant un rendez-vous ou autre c’est la même chose : je vérifie les mails, je lis les infos et je regarde certains forums. En marchant je réponds à des messages. Tout tourne autour de mon téléphone/de ma tablette/de mon ordinateur. Passer un jour sans, j’ai du mal à l’imaginer, pourtant certains effets sont là : ma vue baisse, j’ai eu des malaises dû à l’activité sur écrans. J’ai diminué en passant de 12 heures à 9 heures devant les écrans, mais c’est loin d’être suffisant. J’ai décidé de me sevrer un peu : ne plus rien vérifier pendant une soirée entière, ne plus répondre à des mails à 23 heures et essayer de ne plus me connecter à mon ordinateur en rentrant chez moi… En espérant un jour me sevrer et passer au moins une journée, en week-end ou en vacances, sans téléphone à proximité ou sans Internet !

 

Cet article sur l’addiction aux objets connectés et à Internet est maintenant terminé ! Même si j’ai souvent traité des points négatifs, il est important de souligner que les nouvelles technologies sont utiles pour trouver de l’information rapidement, se divertir, se créer un réseau ou encore pour certains suivis médicaux qui demandent une évaluation d’activité physique ou qui rappelle l’heure des médicaments. Comme bien des choses, il est important de savoir utiliser à bon escient les objets dont nous disposons et de savoir profiter au maximum de l’instant présent. J’espère que mon article vous a plu ! Et vous, êtes-vous ultra-connecté ? Arrivez-vous à vous passer de votre téléphone ? N’hésitez pas à nous faire part de votre avis et de votre expérience en commentant cet article !

Maëva M

Sources texte

Medsyn

Marieclaire.fr
Europarl.europa.eu
20minutes.fr
Presse-citron.net
Weekend.levif.be
Letemps.ch
Lemonde.fr

Source images:

Pixabay : 1234

huffpost.com

cognitivetherapycentre.com

Blog.edcom.fr

Twitter

Germany.info

4 réflexions sur “L’hyperconnectivité”

  1. Je pense qu’on est beaucoup à se retrouver dans cet article. Merci pour ce sujet intéressant.

     
  2. Wahou, c’est impressionnant. Surtout les rues pour les smartphones !
    Personnellement, mon travail veut que je sois « hyperconnectée », même si, j’ai un mot d’ordre, je ne check pas mes mails après 19h. Si on ne m’a pas contactée avant, tant pis. Beaucoup de personnes sont surprises mais tant pis, c’est aussi pour ma vie personnelle. Si je reçois le mail, je le vois, je dois répondre, travailler ce qui a été reçu, voire l’imprimer, et après ce n’est plus possible.
    Je ne me considère pas comme « adicte », je peux passer 1/2 matinée sans regarder mon téléphone (mon travail m’oblige à ne pas le regarder non plus on va dire), et c’est souvent que… j’oublie de répondre à des SMS pour dire.

     
  3. Saundra Shaw

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