Vous l’avez tous deviné, je compte vous parler du dernier album des Black Eyed Peas, à savoir, The Beginning. Ce sixième album est sorti le 29 novembre 2010 et il compte trois éditions différentes (Standard, Deluxe, Super Deluxe). Il s’agit ici des chansons présentes dans l’édition Deluxe (celle que j’ai, en fait !).
The Time (Dirty Bit) – Assurément le morceau phare de cet album ! Pour commencer, sachez que ce morceau est une reprise fantastique d’une musique de Dirty Dancing, The Time Of My Life, qui est… Comment dire ça… Différente ? Niaise ? Bref, concentrons-nous sur cette reprise qui en jette plus que l’original (c’est rare, profitons-en !). Dès l’introduction, on accroche, le rythme est bien choisi et on a tout de suite envie d’entendre la suite. Les voix sont bien retravaillées, mais on est un peu déçu par la voix de la femme (Fergie), qui n’a rien de fabuleux quand elle n’est pas reprise. Il lui fallait bien un défaut à cette chanson. La partie chantée, The Time, est bien agréable à écouter, tandis que la partie Dirty Bit est bien plus agréable à danser. Les paroles ne sont pas compliquées, ce qui est d’autant plus agréable si on la passe en soirée. Tout le monde chante la partie de « The Time » et pour les plus fans, la partie « Dirty Bit ». À 3 min 45, les voix sont saccadées, ce qui rend la chanson d’autant plus agréable ! Surtout quand il s’agit de la voix de Fergie, qui nous aurait bien soulés sinon. Encore mieux ? Elle est longue ! 5 min 08, et même si elle se termine 15 secondes avant la fin, un DJ peut largement réfléchir à la suite durant tout ce temps ! Mettez-la à fond dans votre salon, c’est la folie garantie !
Light Up The Night – Nettement différent du précédent, avec une introduction complètement à l’opposé de “The Time”. On est plus rassuré en entendant les voix reprises et les rythmes derrière. Un peu trop lente pour une soirée ? Elle est sympa à écouter… Deux ou trois fois.
Love You Long Time – Oh, mon dieu ! Cette introduction ne vous fait pas penser à un vieux, vieux, vieux jeu vidéo ? Ouais, bon ok, y’a que moi qui dois connaître Inner World et qui dois faire un quelconque rapprochement entre les deux. Oui, je l’avoue, c’est un jeu qui a bercé mon enfance et je pense à la musique de fond de ce monde (très pénible d’ailleurs, car la mousse glisse. Moi ? Geekette ? Pas du tout…). BREF ! Le morceau ? Il est bon, depuis le début de l’album, fille et garçons se répondent et ce n’est pas désagréable. La voix de Fergie est particulièrement transformée dans celui-là. Une voix un peu de canard, mais ça reste supportable. Manifestement pas faite pour danser, cette chanson reste beaucoup plus agréable à écouter que Light Up The Night.
XOXOXO – Avec un titre pareil, on ne pouvait pas aller bien loin… Et on n’a pas envie d’entendre la chanson en entier si on n’est pas fan d’une espèce de rap très répétitif et très pénible. Incontestablement, le morceau que je déteste le plus.
Someday – Ah ! Voilà qui rattrape le morceau précédent. Une intro comme je les aime, un bon rythme et des voix qui chantent ! Amen. Et Fergie qui intervient à peine. Si les refrains n’étaient pas si répétitifs, ce serait top. Bien agréable à écouter cette chanson un peu trop longue et à la fin un peu… Abrupte.
Whenever – Tiens ! Shakira avait fait une chanson du même titre ! Ici, ça n’a quand même rien à voir. Fergie chante beaucoup, bon, elle n’a pas une voix affreuse et on doit bien lui reconnaître un certain talent. La voix de l’homme est bien reprise et à 2 min 27, on se laisse prendre par son chanté/parlé. « I love you forever and ever and always I love you
Whenever you need me, I’ll be there right by you
Whenever you call me, I’m there when you call…
Whenever your falling, I’m there when you fall
Wherever your going, I’ll be right there showing
Our love’s always growing and growing and growing
I know that you know it, there’s no need for guessing… When I am requesting, I’m there with no questions… »
On est bien triste quand il s’arrête 30 secondes plus tard et que la chanson se termine.
Fashion Beats – Un début comme si on écoutait la radio de loin, puis plus que des voix. Petit à petit, les percussions et instruments reviennent derrière les voix, mais rien de bien transcendant. À 1 min 43, on notera un passage français ! Si, si ! « Enchanté, comment allez-vous ? Très bien, merci et vous ? » Et à 4 min 30, on a l’impression de passer dans une autre chanson, mais non, il s’agit bien de la même. Mais… Même avec le changement, on a hâte de passer à la suivante.
Don’t Stop The Party – Vu la longueur (6 min 07) et le rythme, on devine que c’est une musique qui peut être dansée en soirée. Vachement répétitive quand même… Ce n’est pas très agréable à écouter… Et même pour danser, certains passages sont trop mous du genou. Tant mieux, ça fait des pauses.
Do It Like This – Hum… Un début très rap. Premier mot de la chanson ? Un « Eh ! » style rap. L’instrumental est presque inexistant et rien n’est agréable à écouter dans cette chanson. En tout cas… Il faut aimer. On en est presque au stade de passer à la suivante, mais à 3 min… Oh, surprise ! On dirait une moto qui va à fond. Le rythme change complètement et, même si ça manque toujours cruellement d’instrumental, on prend un peu de plaisir à écouter. Un peu… Parce que ce n’est pas encore ça.
The Situation – Après le début, on est obligé d’attendre la suite pour évaluer. Ce n’est pas avec les « Woohoho… Woohoho… » du début qu’on va aller loin. Bien plus plaisante à écouter que la précédente, les voix sont très agréables, de même que le rythme. Rien à dire. Elle est très sympa pour se donner la pêche.
The Coming – Ah ! Un début lourd… ! Lourd, lourd, louuuuurd… 33 secondes avec la même phrase, c’est long. Et tout ça pour une suite loin d’être satisfaisante. Et puis, vers les 3 min 03, le rythme change. L’instrumental seul n’est pas du tout désagréable, quand les voix interviennent, on a envie de leur dire de se taire.
Own It – Wow ! Le début craint du boudin. Question de goût et de couleur, je suppose, mais cela a agressé mes oreilles. Par contre, la suite n’est pas mal du tout ! Un peu répétitive peut-être, mais agréable à écouter.
The Best One Yet (The Boy) – Une intro tout à fait… Normale. On attend la suite, qui n’est pas des plus fabuleuses. On est content qu’à partir de 2 min 45. Ce n’était pas trop tôt ! Et à 4 min 04 ! Après que Fergie ait répété mille fois « This is the best one yet » de façon normale, on est surpris par sa voix complètement hachée et c’est une agréable surprise pour les oreilles !
Juste Can’t Get Enough – Un début qui fait très conte de fée, on s’attend presque à entendre « Un jour, mon prince viendra… ». Bon, la suite nous coupe dans notre élan puisque c’est une espèce de rap qui prend la relève. Ça s’alterne durant tout le morceau et, curieusement, à 2 min 46, on trouve un rythme qu’on n’aurait jamais cru entendre dans cette chanson. Pas désagréable, mais trop court ! On en veut encore, de ces rythmes…
Play It Loud – On se croirait dans le générique d’un film au début. Un crescendo pas décevant et des paroles très calmes sur lesquelles on verrait les noms des acteurs défiler. C’est loupé, car à partir de 0 min 45, ça s’accélère un peu quand même. Pas des masses, mais juste assez pour que ce ne soit pas une berceuse. Vraiment pas mal du tout !
Bien évidemment, tous ces avis n’engagent que moi et moi seule, mais si j’ai pu vous faire découvrir, aimer, détester peut-être, quelques-unes de ces chansons, c’était le but !