Deux séries qui changent un peu de l’ordinaire

Si vous en avez marre des séries qui se ressemblent toutes et que vous avez envie d’un peu de nouveauté, voici deux idées de séries qui se démarquent des autres et qui sont disponibles sur Netflix !

The End of the F***ing World, la bonne surprise de ce début d’année

Vous avez probablement déjà entendu parler de cette courte série dont la première saison a été diffusée en fin d’année 2017 sur la chaîne britannique Channel 4, avant d’être ajoutée au catalogue Netflix début janvier 2018.

Le titre laisse songeur à première vue, et l’on n’est pas beaucoup plus éclairé lorsqu’on lit le synopsis : un ado qui se définit lui-même comme un psychopathe se lasse des meurtres d’animaux et veut passer à la vitesse supérieure en trouvant une cible humaine. Par un « heureux » hasard, il remarque dans son lycée Alyssa, une jeune fille d’à peu près son âge en pleine rébellion contre ses parents et tente de se rapprocher d’elle pour en faire sa première victime…

Je n’avais aucune idée de ce dans quoi je me lançais en commençant à regarder le pilote. Comme la série ne comporte pour le moment qu’une seule saison de 8 épisodes durant une vingtaine de minutes chacun, j’ai décidé de la regarder !

À l’image de son scénario, j’ai trouvé la série assez déroutante et je n’ai pas su dire si j’avais apprécié ou non avant d’avoir regardé la totalité de la saison. Il est difficile de donner un avis poussé sans révéler des détails de l’intrigue, et je pense que The End of the F***ing World est une série que l’on aime ou que l’on déteste. Il n’y a donc qu’une seule manière de se faire une opinion, c’est de la regarder !

Le superbe jeu des deux acteurs principaux mais aussi des rôles secondaires vaut à lui tout seul le détour. Le personnage de James est interprété par Alex Lawther, dont la performance avait déjà été acclamée il y a quelques années pour le film The Imitation Game. Quant à Alyssa, elle est incarnée par Jessica Barden que vous aurez peut-être déjà vue dans quelques petits rôles, notamment celui de Justine dans la série Penny Dreadful.

La série est adaptée d’un roman graphique réalisé par Charles S. Forsman en 2013, et c’est peut-être ce qui la différencie de ce que l’on a l’habitude de voir. Une saison 2 n’a pas encore officiellement été annoncée, mais compte tenu de l’accueil très positif qu’a reçu la première, il y a de fortes chances pour qu’une suite voie le jour ! Personnellement je suis mitigée pour une saison 2 : d’un côté il y a plein de questions sans réponses laissées un peu en suspens, de l’autre, la saison 1 se suffit tout à fait à elle-même et en faire une deuxième c’est prendre le risque de gâcher la première, un peu comme pour 13 Reasons Why.

Chewing-gum, une série un peu barrée plus profonde que ce qu’elle laisse paraître à première vue

Après avoir fini The End of the F***ing World, je cherchais une autre série courte à regarder et si possible un peu plus humoristique. J’ai fini par opter pourChewing-gum, une série que j’avais déjà remarquée quelques semaines auparavant, mais que j’avais laissée de côté, car le résumé et la photo de présentation de Netflix ne m’attiraient pas spécialement.

Une chose est sûre, entre cette série et celle que je vous présentais juste avant, on change totalement de registre ! Chewing-gum raconte l’histoire de Tracey, une jeune femme de 24 ans éduquée dans des principes religieux très stricts, qui décide de changer de vie en commençant par perdre sa virginité.

Avec un pitch de base comme celui-ci, j’avais peur que la série ne soit qu’un amas de clichés de toutes sortes sur la sexualité, mais j’ai heureusement vite pu constater que je faisais fausse route ! En effet, même si l’humour de Chewing-gum peut être assez particulier et déroutant, la série aborde malgré tout des thèmes et des points plutôt intéressants et variés, qui vont de la découverte de la sexualité de Tracey aux difficultés relationnelles au sein d’une famille, par exemple. Évidemment le trait est très souvent grossi, puisque nous sommes dans une série comique, mais en creusant un peu on parvient à trouver une certaine profondeur notamment à travers une dédramatisation de la sexualité.

La première saison est un peu maladroite et inégale, mais la deuxième vaut vraiment le coup d’œil. J’ai totalement binge-watché* la série, et l’amélioration de la réalisation et du scénario entre la première et la deuxième saison est tout à fait remarquable. Ces deux saisons se composent de six épisodes chacune, durant généralement une vingtaine de minutes également. Une troisième saison est a priori envisagée par la productrice et actrice principale, Michaela Coel, mais aucune date n’a été annoncée pour le moment, car les acteurs principaux sont tous très occupés sur d’autres projets.

Concernant le casting de Chewing-gum, vous retrouverez Michaela Coel, que vous avez peut-être déjà vue dans quelques épisodes de Black Mirror, ainsi que Robert Lonsdale, connu pour le rôle de Tommy dans The Interceptor.

*Le binge-watching désigne le fait de regarder de nombreux épisodes d’une saison ou d’une série sans s’arrêter.

Ainsi s’achève cette petite présentation de deux séries que je vous conseille de découvrir. La liste n’est évidemment pas exhaustive et je vous en présenterai peut-être d’autres dans un prochain article. Aviez-vous déjà vu l’une ou l’autre de ces séries ? N’hésitez pas à donner votre avis dans l’espace commentaires !

Kaalyn

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