Jeff Buckley

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Tout récemment, j’ai eu un énorme coup de cœur : Jeff Buckley. C’est pourquoi j’écris un article sur lui, pour le faire connaître, ne serait-ce qu’un peu, pour ceux que ça intéressera.
Comme a dit à son sujet un journaliste :
« Jeff Buckley était jeune et beau. Il avait du talent, peut-être même un don. Il était un Dieu, un jeune Dieu directement descendu de l’Olympe. Comme un feu-follet, sans crier gare. Mais il était un Dieu complexe, torturé, terriblement humain. Un Dieu mortel aussi. Avec le drame à fleur de vie. Bref, un artiste. Hommage. »
Je vais vous parler de sa courte vie, et du seul album qu’il nous a laissé : Grace.

Biographie de Jeff Buckley :

Jeff Buckley est né en Californie le 17 novembre 1966, de parents musiciens. À sa naissance, ses parents sont déjà séparés. Son éveil musical se fera grâce à sa mère, avec qui il vivra durant son enfance et qui lui fera surtout écouter Beethoven, Rachmaninov (elle était pianiste), mais aussi Barbara Streisand, Joni Mitchell, Carole King, les Beatles, les Doors, Led Zeppelin, …
Lorsqu’il a 9 ans, son père meurt d’une overdose.
Adolescent, Jeff Buckley se passionne pour la guitare et s’essaye successivement au hard-rock, au jazz, au rock progressif, au jazz-fusion, à la bossa-nova et au reggae. En 1984, il s’inscrit au Guitar Institute of Technologie, où il ira jusqu’à travailler 17h par jour. Lorsqu’il obtient son diplôme l’année suivante, il enchaîne les emplois alimentaires et continue à travailler sa guitare, s’imposant une discipline de travail très rigoureuse.
Durant l’été 1986, il rencontre le propriétaire d’un studio d’enregistrement, Michael Clouse. Il collaborera avec lui pendant deux ans (de 1988 à 1990) : il compose et enregistre des arrangements pour les clients de Clouse. Il joue avec quelques groupes, mais les choses n’avancent pas très rapidement durant cette période.
C’est en avril 1991 que tout s’accélère. Il rencontre l’ancien manager de son père, Tim Buckley, qui lui présente Gary Lucas. Ils feront un concert ensemble, en avril, lors duquel il se fait connaître du grand public, impressionné par ses qualités de chanteur. Plus tard, Jeff Buckley rejoint le groupe de Lucas, Gods and Monster, et les deux hommes entament une collaboration qui s’achèvera en 1992.
Il enregistre son unique album en 1993. Il cherche tout d’abord à trouver les meilleurs musiciens possibles pour l’accompagner :

« Rien ne vaut un groupe. Prends n’importe quel grand album, il importe peu que ce soit un artiste solo comme Van Morrison, sur ses albums, comme Astral Weeks, il y avait un super groupe. Ma musique préférée a toujours été faite par des groupes. »
(Interview de Jeff Buckley durant l’enregistrement de l’album « Grace »)

À la fin de l’année 1992, il rencontre et recrute deux musiciens, le jeune bassiste Mick Grondahl et le batteur Matt Johnson, puis, plus tard, le guitariste Michael Tighe.
L’album sort en 1994 et se compose de dix titres :
– Mojo Pin
– Grace
– Last Goodbye
– Lilac Wine
– So Real
– Hallelujah
– Lover, You Should Have Come Over
– Corpus Christi Carol
– Eternal Life
– Dream Brother

Seules trois chansons sont des reprises : Lilac Wine (de James Shelton), Hallelujah (de Leonard Cohen) et Corpus Christi Carol (de Benjamin Britten).

Après la parution de l’album, Jeff Buckley et son groupe enchaînent les tournées, jusqu’à la mort de Jeff en 1997. Il se suicide le 29 mai en marchant dans l’eau tout habillé, jusqu’à la noyade.

C’est après sa mort tragique que lui et son album seront le plus médiatisés.

 

Critique de l’album Grace de Jeff Buckley :

À mon sens, Grace est un magnifique album, dont les chansons sont très variées et toutes plus belles les unes que les autres, à l’exception de Eternal Life, que je n’aime pas trop.
Attention : si vous ne voulez pas déprimer, n’écoutez pas cet album. 

* Mon top 5 de l’album *

1. Grace, évidemment. Cette chanson me met littéralement en transe, tellement elle possède une force et une beauté incroyable. Juste sublime, ne serait-ce que l’intro… OUAH.

 

2 . Dream Brother. Produit sur mon petit être le même effet qu’avec Grace. À écouter les yeux fermés.

 

3. Lover, You Should Have Come Over, un hymne des chagrins d’amour.

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4. So Real. Rien que le rythme entre les couplets relève du génie.

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5. Hallelujah, très très belle reprise.

Cliquez ici pour accéder à la vidéo

 

Tchaïkette

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