Les lectures du printemps de l’équipe du MC Mag’

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Après l’hiver vient toujours le printemps ! Le soleil brille et les oiseaux chantent, venez découvrir la sélection printanière de l’équipe du Mag’ dans cet article !

La chronique d’Absolem : Vulgaire de Marine Baousson

Fiche d’identité :

Titre complet : Vulgaire : Vulgarisation de trucs par quelqu’un qui n’y connaît rien
Autrice : Marine Baousson
Illustratrice : Juliette Poney
Maison d’édition : Flammarion
Genre : Non-fiction
Date de parution : 13/10/2021
Nombre de pages : 240 pages
Prix : 22 € (broché) / 14€99 (numérique)

Synopsis :

Savez-vous précisément ce qu’il s’est passé en 1515 à Marignan ? Pouvez-vous expliquer qui sont vraiment les francs-maçons ? Sauriez-vous décrire le fonctionnement des marées ? Et celui du joint de culasse ?

Autant de questions auxquelles on ne sait pas toujours quoi répondre… Mais rassurez-vous ! Si vous complexez sur vos lacunes en culture générale, si vous faites souvent semblant de comprendre alors qu’en fait pas du tout : ce livre est fait pour vous !

Mon avis :

Marine Bouasson est d’abord humoriste et comédienne avant d’être écrivaine. Vulgaire est son premier livre, adaptation de ses truculents podcasts éponymes. 

Ce livre se lit chapitre par chapitre, tous plus intéressants les uns que les autres. L’humour de Marine Baousson est présent tout en nous permettant d’appréhender le sujet abordé de la façon la plus simple possible. Je n’aurais jamais pensé pouvoir rigoler en lisant un chapitre consacré à Jean Moulin ! Instructif, drôle, mais aussi sérieux et engagé dans la cause féministe, ce recueil est une pépite. Par ailleurs, les illustrations de Juliette Poney apportent du vivant au discours et rendent ce livre très addictif. On a envie d’apprendre de nouvelles choses ! Vivement un prochain tome.

La chronique de Sometimes : Le courage de l’arbre de Léafar Izen

Fiche d’identité :

Titre complet : Le courage de l’arbre
Auteur : Léafar Izen
Illustrateur : Manchu
Maison d’édition : Albin Michel (collection Imaginaire)
Genre : Science-fiction
Date de parution : 20/04/2022
Nombre de pages : 405 pages
Prix : 21,90 € (broché) / 11€99 (numérique)

Synopsis :

Grâce au Phytoïde De Katz, arbre prodigue et mystérieux, l’humanité a conquis une bonne partie de la galaxie. L’Égrégore, un réseau de communication tentaculaire, synchronise le temps des Hommes et fait vibrer leurs âmes sur-connectées au son du même diapason.

Recluse dans la jungle artificielle du plateau d’Okodrée, Thyra, une jeune ethnologue, étudie un peuple retourné à l’état primitif à la suite du naufrage de ses lointains ancêtres. Aux antipodes de cette petite lune, dans la banlieue d’une cité minière, Roonis bricole et fait trafic de divers gadgets « psyentifiques ». La vie suit paisiblement son cours, jusqu’à ce que les énigmatiques instances égrégoriennes exigent l’impensable : le meurtre d’un vieil autochtone. Ce crime, la jeune chercheuse ne peut s’y résoudre. Accompagnée de Roonis, traquée par l’Egrégore, Thyra embarque alors dans une incroyable aventure interstellaire.

Mon avis :

Le courage de l’arbre est un roman de science-fiction qui nous emmène dans une aventure interstellaire entre voyage spatial et découverte des planètes. On suit Thyra, une jeune femme somme toute assez banale qui fait des recherches sur un peuple ayant décidé de se couper de la civilisation et de la technologie et de retourner vivre à l’état « primitif ». Car dans ce roman, chaque personne vit de manière ultra-connectée, étant reliée à un immense réseau nommé L’Egrégore via un implant neuronal qui ne fait rien de moins que de contrôler la population. C’est donc une fine critique de l’hyper-connectivité et de notre dépendance aux technologies que nous propose l’auteur, mais ce récit va également plus loin que cela. Si l’auteur s’appuie sur des concepts scientifiques bien réels pour construire un monde crédible, il n’en oublie jamais le divertissement. Ainsi, passé le début un peu compliqué le temps de s’approprier les termes propres à cet univers, on embarque dans une aventure pleine de rebondissements qui finit par prendre des allures apocalyptiques, apportant beaucoup de tension au roman qu’il devient difficile de lâcher !

La chronique de Mimire : I was Anastasia de Ariel Lawhon 

Livre I was Anastasia

Fiche d’identité :

Titre complet : I was Anastasia
Autrice : Ariel Lawhon
Maison d’édition : Anchor
Genre : Fiction historique
Date de parution : 05/02/2019
Nombre de pages : 543 pages
Prix : 25,87 € (relié)  / 10,04 € (broché) / 3,70 € (numérique)

Synopsis :

Anastasia Romanov a-t-elle vraiment survécu à la révolution russe en 1918 ? Ou bien Anna Anderson, la femme qui jurait être la grande duchesse de Russie, n’était en fait qu’une imposteur ?

C’est ce sur quoi Ariel Lawhon tente de nous faire réfléchir dans cette fiction historique haletante à la chronologie plutôt originale.

Mon avis :

On connaît pratiquement tous l’histoire de la Grande Duchesse Anastasia et de sa famille, les Romanov, derniers tsars de Russie assassinés le 17 juillet 1918. Beaucoup d’entre nous ont également entendu parler d’Anna Anderson, qui s’est fait passer pour Anastasia Romanov pendant plus de 50 ans. Le mystère qui a plané sur sa véritable identité a finalement été percé grâce à de simples tests ADN, à la grande tristesse des amoureux des histoires qui finissent bien. Et pourtant, Ariel Lawhon a réussi avec son roman à me captiver, à me surprendre et à me faire douter jusqu’à la dernière page. Et malgré la science et les preuves irréfutables, j’arrive encore à me poser des questions aujourd’hui. 

L’autrice nous embarque dès les premières lignes pour un incroyable voyage par le biais de deux intrigues : les dernières années d’Anastasia Romanov vivante, et la vie d’Anna Anderson. La chronologie de cette dernière n’est pas linéaire : on commence par la fin, et on revient au début. Cela peut être perturbant pour le lecteur, mais pour ma part, ça a eu l’effet inverse. J’avais encore plus envie de savoir comment on en était arrivé à ce résultat. 

Il y a énormément de détails historiques dans les deux histoires et c’est justement ces détails qui m’ont fait douter et dévorer le livre. Si vous avez envie d’en savoir plus sur le passé de ces deux femmes, I was Anastasia est déjà un bon début. Il s’agit effectivement d’une fiction, mais l’autrice a énormément travaillé ses sources. La fin est incroyable, toutes les réponses à nos questions y sont dévoilées. 

 

Avez-vous lu un de ces livres ? Est-ce que certains vous tentent ? Et vous, quelle a été votre meilleure lecture du printemps ? Dites-nous tout dans les commentaires ! 

L’équipe du MC Mag’

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