Les Organismes Génétiquement Modifiés (OGM) sont des organismes vivants dont le génome a été modifié par l’Homme afin de leur donner de nouvelles propriétés. Ces organismes peuvent être des bactéries (production de protéines telles que l’insuline), mais aussi des animaux (poulet avec une enzyme inhibée, ce qui empêcherait la propagation de la grippe aviaire dans l’élevage) et des végétaux. C’est sur ces derniers que nous allons nous concentrer.
Les OGM végétaux, ou Plantes Génétiquement Modifiées (PGM), sont de plus en plus cultivés et présents sur le marché. De nombreuses études ont été entreprises, mais cette année, l’une d’elles a donné des résultats à contre-courant des autres : les OGM seraient nocifs pour la santé. Conclusions recevables ? Modifications règlementaires à venir ? Retour sur le cas OGM qui a provoqué un emballement médiatique en 2012 !
Les OGM, qu’est-ce que c’est ?
Historique des OGM
Depuis très longtemps, les végétaux cultivés sont sélectionnés et améliorés. La nécessité d’adaptation à un nouvel environnement de plantes importées (maïs, tomate…) tout comme la domestication et les croisements entre variétés différentes ont eu un impact sur le génome de ces plantes : même si c’était sans le savoir, tout cela a modifié l’ADN des plantes, il s’agissait déjà de sélection génétique. Cela avait pour but de propager certaines caractéristiques dans une plantation. C’est ainsi que de nombreuses espèces végétales ont été créées.
Après la découverte de la structure de l’ADN (1944) et de son universalité (années 60), la génétique a commencé à se mêler de la sélection et de la création de nouvelles espèces et l’idée de franchir la barrière des espèces apparait : il serait alors possible d’implanter un gène d’une espèce chez une autre espèce où il serait aussi fonctionnel. C’est ainsi que les premiers OGM apparaissent dans les années 70. Il s’agissait alors de bactéries qui avaient intégré un gène amphibien ou humain.
Dans les années 80, les premiers OGM végétaux se développent et les premières plantes transgéniques sont commercialisées en 1994 aux USA. Ces plantes génétiquement modifiées ont été développées pour faciliter leur culture et augmenter leur rendement, en les rendant résistantes aux antibiotiques, aux herbicides, aux insectes nuisibles pour les cultures agricoles, aux maladies ou à la sécheresse, mais aussi les rendre tolérantes à la salinité. Ainsi, cette facilité de culture peut permettre aux OGM d’être un outil de lutte contre la faim dans le monde.
Les plantes génétiquement modifiées permettent aussi de préserver les sols des différents herbicides utilisés en très grande quantité, ce qui représente à la fois une économie pour les agriculteurs et un avantage environnemental important.
Il est intéressant de noter que les plantes OGM sont rarement vendues « telles quelles ». En effet, c’est uniquement le cas du maïs sous forme de « maïs doux » pour l’alimentation humaine. Le plus souvent, ces produits sont consommés sous forme de produits transformés (huile de colza ou soja), d’ingrédients (farine de maïs pour les céréales du petit déjeuner), d’additifs (lécithine E322 issue du soja) ou de supports d’arômes (amidon dérivé du maïs).
Types d’OGM les plus fréquents
Comme évoqué précédemment, plusieurs types de plantes génétiquement modifiées ont été développés. Voici les deux principaux :
Certaines plantes sont rendues tolérantes à un herbicide par transfert du gène microbien codant pour l’enzyme EPSPS modifiée (CP4 EPSPS) dans des cellules végétales embryonnaires qui se développent ensuite en plantule et plante.
La seconde catégorie concerne les plantes produisant une toxine la protégeant contre des insectes, en particulier la toxine Cry qui entraîne la destruction des cellules intestinales de larves ayant mangé la feuille de cette plante.
NB : Ce processus n’a pas lieu chez l’Homme car il ne possède pas le récepteur impliqué.
En théorie, le génome de ces plantes a été modifié simplement pour produire une protéine (enzyme EPSPS ou protéine Cry) afin de faciliter leur culture. Mais ceci peut poser certains problèmes.
Dangers des OGM
Les OGM, initialement créés pour faciliter leur culture, posent néanmoins de nombreuses questions qui ne trouvent pas forcément de solution. Les risques sont de plusieurs types :
– Toxicité : l’introduction dans une plante d’un gène initialement non présent peut avoir des effets non prévus sur la synthèse protéique (surproduction ou sous-production d’une protéine, modification des déchets formés par la dégradation d’une protéine qui peuvent devenir toxiques). Ces effets sont étudiés à court terme (trois mois) avant l’autorisation de mise sur le marché mais très rarement à long terme.
– Allergique : les protéines nouvelles ou surproduites suite à la modification génique peuvent présenter un pouvoir allergène important, les risques d’allergies peuvent donc être multipliés.
– Environnemental : plusieurs problèmes environnementaux se posent avec les OGM.
o Tout d’abord, la diffusion de gènes introduits artificiellement pourrait rendre des espèces sauvages résistantes à un herbicide ou à un ravageur. En effet, le pollen peut être transporté loin de la culture d’origine par le vent ou des insectes, et donc contaminer des cultures de la même plante, non OGM, ailleurs. Ceci leur apporterait un avantage sélectif important dans la compétition pour l’espace et la nourriture et pourrait déséquilibrer le rapport existant entre les différentes espèces.
o De plus, les OGM produisant un insecticide pourraient avoir des effets sur les insectes nuisibles pour les cultures, les rendant résistants à la toxine produite par la plante : ces insectes ne seraient donc plus tués par l’insecticide qui n’aurait plus d’effet sur eux. Dans le cas où l’insecticide est efficace, les OGM pourraient donner des opportunités d’expansion à certaines espèces qui profiteraient de la disparition de l’insecte nuisible ciblé.
o Finalement, des modifications moins faciles à évaluer pourraient être observées. Par exemple, un agriculteur n’ayant plus à se préoccuper de l’invasion de ses cultures par des nuisibles ou des mauvaises herbes pourrait abandonner des techniques traditionnelles (rotation des cultures, labour) ce qui modifierait la structure des sols.
Tous ces dangers sont étudiés avant d’autoriser la mise sur le marché de ces produits. Mais ces études sont souvent menées par les laboratoires des industriels souhaitant commercialiser les OGM. En 2012, Gilles-Eric Séralini, chercheur anti-OGM, a publié les résultats de son étude menée sur 2 ans.
Etude 2012 : Le Maïs NK603, OGM résistant à l’herbicide Roundup et breveté par Monsanto, serait toxique
Médiatisation de l’étude sur les OGM
Le 19 septembre, une étude française étudiant la toxicité à long terme d’un maïs OGM est publiée par Food and Chemical Toxicology. Cependant, avant même sa parution dans la revue scientifique américaine, elle déclencha un tapage médiatique sans précédent.
En effet, les auteurs ont annoncé aux médias les conclusions auxquelles ils sont arrivés sur le maïs NK603, sans attendre une relecture et un avis scientifique : cette variété d’OGM aurait des effets toxiques et cancérigènes à long terme.
Peu d’études sont menées sur une aussi longue période à propos des OGM, et c’est même la première pour cette variété. De plus, les conclusions vont à contre-courant de toutes les données jusqu’alors disponibles.
Gilles-Eric Séralini est professeur de biologie moléculaire à l’université de Caen et cofondateur du Comité de recherche et d’information indépendantes sur le génie génétique (Criigen). Il est connu pour ses positions anti-OGM, ayant déjà publié deux études (mars 2007 et décembre 2009) dénonçant les effets des OGM sur la santé. Ses conclusions ont cependant toujours été récusées par des comités d’experts. Cette étude porte sur le maïs NK603, mais quelle est cette espèce ? Est-elle consommée en France ?
Maïs OGM étudié
L’étude de l’équipe de Gilles-Eric Séralini porte sur le maïs NK603, dont le vrai nom est MON-00603-6. Il est commercialisé par la firme Monsanto depuis 2001 et a été rendu tolérant aux herbicides à base de glyphosate (tels que le Roundup). Ce maïs a été interdit à la culture en Europe mais autorisé à l’importation depuis 2004 pour l’alimentation animale et humaine.
L’étude porte donc sur le risque toxique que pourrait présenter cette variété de maïs et permet de remettre la problématique de la santé au cœur du dossier OGM. Comment est construite l’étude pour arriver à en conclure que le maïs NK603 aurait des effets néfastes sur la santé, alors que les études précédentes ne l’avaient pas soupçonné ?
Méthodes pour l’étude de cet OGM
L’étude a été réalisée sur 200 rats, divisés en 10 groupes constitués chacun de 10 mâles et de 10 femelles. Tous ces rats ont été suivis pendant toute leur vie, soit environ deux ans. Tout au long de l’étude, des prélèvements sanguins ont été réalisés sur ces animaux afin de mesurer 31 paramètres biochimiques et ils ont été examinés pour détecter la présence de tumeurs.
À partir de deux mois, les rats ont été séparés en groupes :
– Un unique groupe a servi de contrôle avec des croquettes contenant 33% de maïs conventionnel et de l’eau normale. Il s’agit du groupe témoin, qui permettra d’évaluer l’espérance de vie et le développement de tumeurs « normal » de ces rats et le comparer aux autres groupes.
– Trois groupes ont été nourris avec des croquettes contenant respectivement 11%, 22% et 33% de maïs NK603 (OGM). En comparant les résultats de ce groupe avec ceux du groupe témoin, ce sont directement les effets du maïs OGM qui sont observés.
– Trois groupes ont reçu des croquettes contenant 33% de maïs non transgénique et bu de l’eau contenant trois concentrations différentes de Roundup. Ces groupes permettent d’étudier l’effet sur la santé des rats de l’herbicide Roundup, utilisé dans la culture du maïs OGM puisqu’il y est résistant. – Trois groupes ont reçu des croquettes contenant 11%, 22% et 33% de maïs NK603 traité au Roundup lors de sa culture. Ces derniers groupes permettent d’évaluer l’impact de l’utilisation non seulement d’OGM mais aussi de l’herbicide.
Conclusions concernant cet OGM
L’étude de Gilles-Eric Séralini indique que les rats des groupes expérimentaux meurent prématurément par rapport au groupe témoins (ayant été nourris sans OGM ni herbicide), en particulier chez les femelles. De plus, le taux de tumeurs serait également supérieur dans le groupe testé avec les OGM. Ainsi, le maïs NK603 aurait un effet toxique sur la santé.
Critiques de l’étude sur les OGM
Mais étrangement, cette étude a été présentée à la presse sans attendre de critiques scientifiques concernant les méthodes et les conclusions obtenues. Pourquoi ? Le scoop médiatique et les images de rats déformés marqueraient assez le grand public, inutile d’attendre les conclusions scientifiques ? Il semblerait que oui, étant donné toutes les critiques formulées…
Financement de l’étude sur les OGM
L’étude étonne tout d’abord par son financement. Le plus souvent, ce genre d’études est financé par les industriels qui commercialisent ces produits, car ils doivent fournir des tests toxicologiques prouvant leur innocuité avant d’être commercialisés. Cette étude est quant à elle financée par le Criigen, la fondation privée Charles-Léopold Mayer et des enseignes de la grande distribution.
Or, la source de financement des travaux influe sur les conclusions. Des travaux financés par des organisations anti-OGM auront plus souvent des conclusions négatives, tandis que les conclusions d’études financées par les industriels produisant les OGM seront plutôt positives.
Ainsi, le financement original de cette étude ne garantit pas son impartialité. Il ne faut donc pas se fier au fait que les industriels de l’agroalimentaire n’ont pas financé l’étude pour se dire qu’ils n’y a pas d’influence sur les résultats.
Durée de l’étude sur les OGM
En général, les études toxicologiques sur les OGM durent trois mois. C’est en effet la durée recommandée par l’Autorité européenne des aliments puisqu’au bout de 90 jours, 70% des effets potentiels seraient déjà observables.
Ainsi, peu d’études sont réalisées sur de plus longues périodes, et les expériences de Gilles-Eric Séralini se démarquent par cette durée, et il faudrait d’autres études pour permettre de vérifier que des effets sanitaires invisibles avant trois mois n’apparaissent pas plus tard.
Conclusions non recevables concernant les OGM
Mais la critique la plus importante concerne les conclusions. En effet, plusieurs éléments font qu’elles ne sont pas recevables, les expériences menées ne permettent pas d’arriver aux conclusions avancées.
Tout d’abord, le nombre de rats étudiés (20 par groupes) est trop faible pour être sûr que les différences entre groupes soient significatives, c’est-à-dire qu’elles ne soient pas dues simplement à la variabilité métabolique existant naturellement dans chaque espèce. L’OCDE recommande en effet 50 mâles et 50 femelles par groupe pour une étude de toxicité chronique (sur deux ans) et de fréquence d’apparition des cancers.
De plus, la souche de rat utilisée, « Sprague-Dawley » est particulièrement sensible au développement de tumeurs avec l’âge. Elle ne peut donc être utilisée pour des études de deux ans, à moins d’en utiliser 75 à 100 par sexe et par groupe.
Ces éléments n’étant pas respectés, cette étude n’a pas de valeur statistique qui permettrait de généraliser les résultats. Le nombre de rats est en effet insuffisant pour réaliser des tests statistiques afin de s’assurer que les résultats ne doivent rien ou presque au hasard.
Effet dose et méthode scientifique dans cette étude sur les OGM
Lors de cette étude, c’est l’effet d’une alimentation à base d’OGM qui est étudiée. Pour cela, des proportions différentes d’OGM sont données aux groupes (11, 22 et 33%). Généralement, absorber un peu de produit toxique est moins nocif que d’en absorber beaucoup, c’est l’effet dose.
Cet effet dose n’est pas observé dans cette étude. Les cas où les effets ne sont pas proportionnels aux doses existent parfois, par exemple dans le cas de perturbateurs endocriniens (molécules modifiant l’équilibre hormonal). C’est ainsi que les auteurs en concluent que les OGM auraient ce mode d’action. Afin d’appuyer cette hypothèse, ils étudient 48 molécules et observent une concentration modifiée de 10 d’entre elles chez les rats nourris avec OGM par rapport aux rats nourris sans OGM et l’une de ces molécules pourrait perturber une voie hormonale.
Normalement, la démarche scientifique veut qu’une hypothèse soit formulée et qu’elle soit ensuite testée et confrontée aux données expérimentales. Ici, ça n’est pas le cas, les auteurs sont partis d’une donnée expérimentale et ont cherché une explication à celle-ci.
Conclusion concernant cette étude sur les OGM
Finalement, le 22 octobre 2012, le comité scientifique du Haut Conseil de biotechnologies a rendu une réponse : « Le dispositif expérimental, les outils statistiques utilisés et les interprétations données par les auteurs de l’étude, souffrent de lacunes et de faiblesses méthodologiques rédhibitoires, qui ne permettent pas de soutenir les conclusions avancées ».
Ainsi, cette étude ne peut pas conclure à un éventuel risque sanitaire lié à la consommation de maïs NK603, mais ce danger ne peut pas non plus être écarté. Dans ce cas,le principe de précaution devrait prévaloir, et cette étude permettra peut-être de faire évoluer la règlementation en matière d’OGM.
Evolutions possibles après 2012 pour les OGM
Revoir la manière dont les OGM sont évalués en Europe ?
Des contre-expertises sont actuellement en cours afin de réanalyser et de contrôler les conclusions apportées par l’étude de Gilles-Eric Séalini : il s’agit de refaire les expériences dans des conditions qui permettent de conclure ou non à la nocivité des OGM, en évitant les lacunes de cette étude. Ces nouvelles expériences auront probablement une influence sur la Commission Européenne qui est actuellement en phase de révision concernant l’évaluation des risques sanitaires et environnementaux des OGM.
Etiquetage des OGM
Depuis juillet 2012, l’étiquetage des OGM a évolué en France, afin de mieux encadrer leur utilisation. L’effet majeur de cette évolution est la mise en place d’une mention « sans OGM ». Les consommateurs peuvent ainsi choisir de consommer avec ou sans OGM. Ces choix de consommation pourront montrer une volonté citoyenne de consommer ou pas des OGM et influencer les choix politiques.
Quatre labels pour les produits sans OGM existent et sont définis ainsi :
– « sans OGM » : présence de moins de 0,1% de maïs transgénique
– « sans OGM » : pour le miel/pollen/gelée royale lorsque la ruche est située à plus de trois km de cultures génétiquement modifiées
– « issus d’animaux nourris sans OGM (0,1%) : animaux nourris avec du maïs/soja/colza contenant moins de 0,1% d’OGM
– « issus d’animaux nourris sans OGM (0,9%) : animaux nourris avec du maïs/soja/colza contenant moins de 0,9% d’OGM
Nouvelles études sur les OGM
Les études concernant les OGM sont indispensables afin d’être sûrs de leur absence de nocivité s’ils doivent rester sur le marché, et mettre en évidence leur dangerosité afin qu’ils soient définitivement retirés du marché.
Pour cela et pour être sûrs de l’impartialité de l’étude, il serait nécessaire que des recherches publiques sur le sujet soient réalisées. Or l’État ne classe pas les OGM dans la catégorie des produits à risque pour la santé et ne finance donc pas en priorité des études sur leur toxicité.
Le comité économique, éthique et social du Haut Conseil des biotechnologies recommande qu’un essai de long terme soit entrepris par les pouvoirs publics. L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a aussi appelé à la mobilisation de fonds publics pour combler le manque de travaux à long terme sur les OGM.
De plus, des évolutions techniques sont nécessaires afin d’évaluer de façon plus précise les risques. Deux approches comparant la composition moléculaire d’une plante transgénique avec celle de son équivalent non transgénique sont possibles :
o Protéomique : il s’agit de l’étude de l’ensemble des protéines d’une cellule, d’un tissu ou d’un organisme.
o Métabolomique : il s’agit de l’étude de l’ensemble des métabolites (molécules présentes dans les cellules et nécessaires à son fonctionnement).
Dans ces deux cas, toutes les molécules synthétisées sont étudiées et les chercheurs regardent si certaines sont produites dans la plante OGM alors qu’elles ne l’étaient pas dans la plante d’origine ou inversement. Ces molécules sont ensuite identifiées.
Ces approches doivent être affinées, car actuellement elles ne s’appliquent qu’à la recherche fondamentale. Il faudrait qu’elles puissent s’appliquer à des évaluations réglementaires.
Ainsi, les OGM ont à nouveau beaucoup fait parler d’eux en 2012 grâce à l’étude de Gilles-Eric Séralini. Cela a permis de remettre la problématique de la santé au cœur du débat OGM mais n’a pas permis de conclure à leur nocivité. Dans ce cas, le principe de précaution est toujours important, et des études à long terme devraient être plus régulières. La réglementation des OGM devrait elle aussi être revue. Il revient tout de même à chacun de faire des choix de consommation pour affirmer sa position vis-à-vis des OGM.
Ursuline
Sources texte :
– La Recherche
– Science et Vie
– ogm.gouv
– Séralini, G.-E., et al. Long term toxicity of a Roundup herbicide and a Roundup-tolerant genetically modified maize. Food Chem. Toxicol. (2012), http://dx.doi.org/10.1016/j.fct.2012.08.005
Sources images :
– Image 1
– Image 2
– Image 3: La Recherche
– Image 4
– Image 5
– Image 6
– Image 7
Oh mon dieu les photos des rats !!!! Oo’ C’est atroce !
Wahou ! Très intéressant et très complet ! Personnellement j’ai tendance à me méfier, j’espère qu’on finira par nous dire clairement si ces OGM sont nocifs ou non !
Je plussoie Phénix dans tout ce qu’elle dit.
Pour ma part, j’ai aussi tendance à me méfier des OGM.
Bravo pour cet article, il est vraiment intéressant! Au départ j’avais l’impression de replonger dans mes cours de biologie. xD
Oui, les photos sont vraiment affreuses, les rats font peine à voir 🙁 Bon après il faut relativiser, certains rats ne prenant pas d’OGM développent le même genre de tumeurs!
Merci Phénix et Renart! C’est sûr que tant qu’il n’y a pas de réponse objective, il vaut mieux rester prudent. C’est pour ça que j’attends avec impatience de savoir si des études indépendantes, lancées par l’Etat, seront entreprises.
Désolée si c’était un peu scientifique Renart, c’était en partie volontaire de trouver une approche scientifique pour donner un regard critique sur cette étude, il fallais de plonger un peu dans cette ambiance! Contente que ça t’ait intéressé en tout cas!
c’est la deuxieme fois que je le lis, et c’est hyper interessant ! ( bon j’avoue, un peu long pour moi :p ) Mais bravo ! =D
Omg, les pauvres rats… Quand on voit ça, on a pas envie d’en manger, mais on en retrouve toujours une petite partie dans les cultures, même si elles sont bio… 🙁